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Demi-finale de Pro D2 USAP-Oyonnax : Lifeimi Mafi, la voix du sage - Lindependant.fr

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L'ancien trois-quarts centre tongien et capitaine de l'USAP, Lifeimi Mafi, a été l'un des bâtisseurs du succès de la saison 2017-2018 à l'issue de laquelle l'équipe catalane championne de France a retrouvé le Top 14....

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Demi-finale de Pro D2 USAP-Oyonnax : Lifeimi Mafi, la voix du sage
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    Lifeimi Mafi en famille sur la pelouse d'Aimé-Giral avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande. Michel Clementz
Pro D2, USAP, Rugby à XV
Publié le 29/05/2021 à 19:54 , mis à jour à 19:58
L'ancien trois-quarts centre tongien et capitaine de l'USAP, Lifeimi Mafi, a été l'un des bâtisseurs du succès de la saison 2017-2018 à l'issue de laquelle l'équipe catalane championne de France a retrouvé le Top 14. Mais avant, il a fallu en découdre en demi-finale à domicile. Une expérience que s'apprête à revivre nombre de ses anciens coéquipiers. Sa clé du succès ? Le mental.

"Je suis très confiant. Les garçons peuvent créer un peu plus l'histoire de l'USAP." Ses espérances et sa chaleur sont les sceaux de sa culture maori avec laquelle il a renoué depuis qu'il a quitté Perpignan. Le tongien Lifeimi Mafi, trois-quarts centre émérite dans le plan de jeu catalan de 2012 à 2018, et capitaine emblématique de l'équipe pendant deux saisons, a montré l'exemplarité lors de la montée en Top 14 en 2018. Pour L'Indépendant, il se remémore le chemin parcouru pour atteindre les cimes du haut niveau du rugby français en passant par la case demi-finale. Car désormais installé en Nouvelle-Zélande depuis sa retraite sportive, le père de famille n'en reste pas moins estampillé de sang et d'or, qui plus est en période de phases finales alors que ses anciens coéquipiers s'apprêtent à croiser le fer.


S'assurer d'être prêts mentalement

"En 2018, la demi-finale contre Mont-de-Marsan (victoire 2018), si je me souviens bien, a été le match le plus difficile à préparer, reconnaît Lifeimi Mafi. On joue chez nous, donc les attentes sont énormes pour les garçons de la région. Nos leaders Mathieu (Acebes), Karl (Chateau), Tom (Ecochard) et Alan (Brazo) ont dit à tout le monde que nous devions faire notre travail en premier, dans l'alignement en touche, en mêlée, en attaque. À ce moment-là, on rêve déjà d'une finale. Donc si on fait tout ça, alors cette finale aura lieu." Au-delà des clés à trouver dans la performance et le développement du jeu souhaité, le facteur psychologique pèse aussi dans la balance : "Le groupe était nerveux mais rassuré, sûr du processus que nous allions appliquer pour nous surpasser. Nous devions simplement nous assurer d'être prêts mentalement, là, maintenant."

Ils savent quels ingrédients mettre

Celui dont l'effigie trône dans les travées d'Aimé-Giral parmi les milliers de "Selfans" relève comme point positif au groupe qui va se présenter face à Oyonnax, "qu'en plus de leur talent, la plupart des joueurs a déjà été champion. Avec cette expérience, ils savent quels ingrédients mettre pour gagner cette demi-finale." S'il ne s'épanche pas sur les mots partagés avec ses pairs dans ce match du dernier carré contre les Montois, il effeuille les souvenirs de celui prononcé après la finale : "J'ai imaginé mon discours dès ma nomination en tant que capitaine. Je savais à qui je voulais faire référence. Et j'ai pensé à tous les anciens joueurs avec lesquels j'ai joué. Cultiver cette mémoire, ça m'a montré ce que signifie jouer pour l'USAP. J'ai rêvé de tout cela dès que j'ai eu le brassard. Et c'est arrivé parfaitement. Tout à la fin de ma carrière. Comme si c'était le timing des dieux." Et si cette prophétie voulait jouer une nouvelle partie ?

Laura Causanillas
 
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