philippe78
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Les métiers de services, tels que les agents d'entretien ou aides à domicile sont cette année encore les profils les plus recherchés, selon Pôle emploi. Pour expliquer leurs difficultés à recruter, les employeurs invoquent le "profil inadéquat" des candidats: manque d'expérience, de diplôme ou de motivation.
Agents d'entretien, serveurs ou aides à domicile: les métiers de services restent parmi les plus recherchés. Mais alors que la France compte plus de 3 millions de demandeurs d'emplois, un employeur potentiel sur deux s'attend toujours à des difficultés pour recruter.
L'enquête annuelle "Besoins en main d'oeuvre", publiée mardi par Pôle emploi, propose depuis 2002 une photographie détaillée, par région, métier ou secteur, des besoins des employeurs pour l'année en cours. Globalement, la part des employeurs prévoyant au moins une embauche sur l'année progresse légèrement: 18% après 17,7% en 2012. Le nombre de recrutements envisagés aussi: 1.613.100 projets de créations de postes ou remplacements récoltés fin 2012 auprès de 395.000 employeurs du privé et d'une partie du public (+0,3% contre +4,3%).
La plupart des embauches prévues se concentrent sur le premier semestre. Au-delà, l'attentisme prévaut. C'est plutôt une "bonne nouvelle alors qu'on aurait pu s'attendre à une baisse des intentions d'embauche" au vu des perspectives économiques moroses, a souligné auprès de l'AFP Bernard Ernst, directeur des enquêtes et statistiques à Pôle emploi.
Conçue à l'origine pour améliorer "l'orientation" des demandeurs d'emploi vers les métiers porteurs et les formations les plus pertinentes, cette enquête est aussi un outil "d'information pour le grand public", souligne-t-il. Une recherche effectuée sur le site internet http://bmo.pole-emploi.org/ permet ainsi en quelques secondes d'avoir une idée des recrutements envisagés sur un secteur ou métier donné et en un clic de plus, Pôle emploi propose d'accéder directement aux offres d'emploi correspondantes disponibles.
Top 15 des métiers porteurs quasi-inchangé
Le top 15 des métiers les plus prisés des entreprises en 2013 est quasi inchangé. Vendangeurs et cueilleurs agricoles caracolent toujours en tête. Sortent les attachés commerciaux, rentrent les artistes. Si l'on exclut les métiers saisonniers (près de 36% des offres récoltées), les profils d'agents d'entretien, aides à domicile, apprentis de cuisine, aides-soignants, serveurs ou agents d'accueil figurent parmi les plus demandés. Il s'agit essentiellement de métiers à faible niveau de qualification, souvent dans les services aux particuliers (plus de 2 projets récoltés sur 5, +2,2%).
Les métiers d'ingénieurs et cadres informatiques se hissent toutefois à la cinquième place de ce top 10 resserré des métiers (hors saisonniers)."Cette liste est le reflet de la structure de l'emploi salarié en France" et du poids structurellement fort des activités touristiques et des services à la personne, explique M. Ernst en invitant à scruter les "évolutions". Ainsi, la proportion d'embauches jugées difficiles pour les ingénieurs informatiques grimpe "de 5 points en un an", ce métier étant désormais celui affichant "la plus forte difficulté de recrutement", avec 67,2% de projets jugés difficiles.
Des candidats aux "profils inadéquats"
Globalement, compte-tenu de la "croissance ralentie des besoins en main d'oeuvre" observée, "les difficultés à recruter anticipées par les employeurs se réduisent" de plus de 2 points, note Pôle emploi. Pour quatre embauches envisagées sur dix (40,4%), les employeurs s'attendent tout de même à des difficultés. Un employeur potentiel sur deux (50,4%) en anticipe. Pour expliquer en général leurs difficultés à recruter, les entreprises mettent dans 86% des cas en avant le "profil inadéquat" des candidats. Elles "ressentent un manque d'expérience, de diplôme ou de motivation", résume M. Ernst.
Les autres motifs avancés sont la pénurie de main d'oeuvre dans certains domaines (60%), les conditions de travail (32%) ou une image dégradée de l'entreprise ou du métier (18%). Le niveau des recrutements présumés compliqués semble paradoxal alors que le nombre de demandeurs d'emploi sans activité frôle le record absolu de janvier 1997 (3,195 millions) mais "les entreprises surestiment leurs difficultés de recrutement", relève Hélène Paris, chercheuse à Pôle emploi.
Réinterrogés six mois après, trois recruteurs sur dix sondés l'an dernier déclaraient avoir finalement rencontré moins de difficultés pour trouver des candidats. Avec une meilleure visibilité sur l'année, ils étaient d'ailleurs deux fois plus nombreux à envisager de recruter.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ces-emplois-qui-ne-trouvent-pas-preneur_379443.html
Profil inadéquat,manque d'expérience..Je crois qu'il y a pas mal de gens qui n'ont pas envie d'aller bosser au smic,mais pole emploi ne le veut pas le dire..
Agents d'entretien, serveurs ou aides à domicile: les métiers de services restent parmi les plus recherchés. Mais alors que la France compte plus de 3 millions de demandeurs d'emplois, un employeur potentiel sur deux s'attend toujours à des difficultés pour recruter.
L'enquête annuelle "Besoins en main d'oeuvre", publiée mardi par Pôle emploi, propose depuis 2002 une photographie détaillée, par région, métier ou secteur, des besoins des employeurs pour l'année en cours. Globalement, la part des employeurs prévoyant au moins une embauche sur l'année progresse légèrement: 18% après 17,7% en 2012. Le nombre de recrutements envisagés aussi: 1.613.100 projets de créations de postes ou remplacements récoltés fin 2012 auprès de 395.000 employeurs du privé et d'une partie du public (+0,3% contre +4,3%).
La plupart des embauches prévues se concentrent sur le premier semestre. Au-delà, l'attentisme prévaut. C'est plutôt une "bonne nouvelle alors qu'on aurait pu s'attendre à une baisse des intentions d'embauche" au vu des perspectives économiques moroses, a souligné auprès de l'AFP Bernard Ernst, directeur des enquêtes et statistiques à Pôle emploi.
Conçue à l'origine pour améliorer "l'orientation" des demandeurs d'emploi vers les métiers porteurs et les formations les plus pertinentes, cette enquête est aussi un outil "d'information pour le grand public", souligne-t-il. Une recherche effectuée sur le site internet http://bmo.pole-emploi.org/ permet ainsi en quelques secondes d'avoir une idée des recrutements envisagés sur un secteur ou métier donné et en un clic de plus, Pôle emploi propose d'accéder directement aux offres d'emploi correspondantes disponibles.
Top 15 des métiers porteurs quasi-inchangé
Le top 15 des métiers les plus prisés des entreprises en 2013 est quasi inchangé. Vendangeurs et cueilleurs agricoles caracolent toujours en tête. Sortent les attachés commerciaux, rentrent les artistes. Si l'on exclut les métiers saisonniers (près de 36% des offres récoltées), les profils d'agents d'entretien, aides à domicile, apprentis de cuisine, aides-soignants, serveurs ou agents d'accueil figurent parmi les plus demandés. Il s'agit essentiellement de métiers à faible niveau de qualification, souvent dans les services aux particuliers (plus de 2 projets récoltés sur 5, +2,2%).
Les métiers d'ingénieurs et cadres informatiques se hissent toutefois à la cinquième place de ce top 10 resserré des métiers (hors saisonniers)."Cette liste est le reflet de la structure de l'emploi salarié en France" et du poids structurellement fort des activités touristiques et des services à la personne, explique M. Ernst en invitant à scruter les "évolutions". Ainsi, la proportion d'embauches jugées difficiles pour les ingénieurs informatiques grimpe "de 5 points en un an", ce métier étant désormais celui affichant "la plus forte difficulté de recrutement", avec 67,2% de projets jugés difficiles.
Des candidats aux "profils inadéquats"
Globalement, compte-tenu de la "croissance ralentie des besoins en main d'oeuvre" observée, "les difficultés à recruter anticipées par les employeurs se réduisent" de plus de 2 points, note Pôle emploi. Pour quatre embauches envisagées sur dix (40,4%), les employeurs s'attendent tout de même à des difficultés. Un employeur potentiel sur deux (50,4%) en anticipe. Pour expliquer en général leurs difficultés à recruter, les entreprises mettent dans 86% des cas en avant le "profil inadéquat" des candidats. Elles "ressentent un manque d'expérience, de diplôme ou de motivation", résume M. Ernst.
Les autres motifs avancés sont la pénurie de main d'oeuvre dans certains domaines (60%), les conditions de travail (32%) ou une image dégradée de l'entreprise ou du métier (18%). Le niveau des recrutements présumés compliqués semble paradoxal alors que le nombre de demandeurs d'emploi sans activité frôle le record absolu de janvier 1997 (3,195 millions) mais "les entreprises surestiment leurs difficultés de recrutement", relève Hélène Paris, chercheuse à Pôle emploi.
Réinterrogés six mois après, trois recruteurs sur dix sondés l'an dernier déclaraient avoir finalement rencontré moins de difficultés pour trouver des candidats. Avec une meilleure visibilité sur l'année, ils étaient d'ailleurs deux fois plus nombreux à envisager de recruter.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ces-emplois-qui-ne-trouvent-pas-preneur_379443.html
Profil inadéquat,manque d'expérience..Je crois qu'il y a pas mal de gens qui n'ont pas envie d'aller bosser au smic,mais pole emploi ne le veut pas le dire..