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Castres-USAP : Batlle "On était capot ouvert" - Lindependant.fr

koenig

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Est-ce votre calme qui vous permet d’arracher le bonus en fin de match (77e minute) ?
Exactement. On a quand même un groupe avec assez d’expérience pour ça. On a été en difficulté, surtout physiquement où on s’est un peu moins déplacé. Mais c’est surtout Perpignan qui a fait bouger le ballon. Je n’ai pas encore d’idées au niveau des stats, mais ils doivent être pas mal au niveau de la possession.

Le jeu au pied de pression et d’occupation est-il une de vos armes principales ?
Oui, ça fait partie de notre ADN depuis que Christophe est là (2015). L’an dernier c’était une de nos forces durant les phases finales. À un moment donné, on a su ne pas tomber dans ce jeu de ping-pong au pied. On le travaille souvent à l’entraînement donc on n’était pas déstabilisé sur ça. On ne voulait pas tomber dans le rugby champagne que nous proposait Perpignan parce qu’à ce jeu, on aurait perdu.

Et ça continue encore et encore. Bref, Castres une équipe qui ne pète pas plus haut que son cul.
 

latulipe13

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On a la classe quand même cette saison: On perd mais tout le monde nous aime et a pitié de nous .
Rugby Champagne ..... c'est beau !
 

Carto

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Castres-USAP : Batlle "On était capot ouvert"
L’ailier catalan de Castres Armand Batlle, vainqueur de l’USAP samedi (36-17), évoque ses retrouvailles.


Qui a dit que le pays catalan ne formait plus de bon rugbymen ? Champion de France avec Castres l’an passé, Armand Batlle n’avait pas manqué de brandir sa senyera. Samedi soir, le Babau de Rivesaltes a pris part à la victoire du CO face à l’USAP (36-17), son club de cœur. L’ailier débriefe.

Ce match n’était-il pas un peu bizarre pour le CO ?
Non, pas forcément bizarre parce qu’on n’a pas été surpris par le jeu de l’USAP. On voulait faire une très grosse entame et on a réussi. On marque très vite mais le problème c’est qu’après la vingtième minute on a eu un trou d’air. On subissait en défense, on ne respectait pas le projet en défense. Du coup, on a eu une belle soufflante de Christophe (Urios, manager du CO) à la mi-temps et on a essayé de repartir de l’avant. Vu la physionomie du match, sortir avec cinq points et le bonus offensif c’est vraiment une très belle opération pour nous.


Une belle soufflante de Christophe Urios

Comment expliquer cette baisse de régime en fin de première mi-temps (le CO menait déjà 19-3 après 24 minutes) ?
Peut-être un petit relâchement inconscient et puis il faut féliciter l’USAP. C’est eux qui nous ont mis dans la difficulté, qui ont beaucoup joué, envoyé les ballons au large et qui nous ont mis dans le rouge. C’est la qualité de l’USAP qui nous a fait déjouer un peu. Mais on a su faire preuve de caractère et aller chercher les cinq points importants pour la qualification.

Est-ce votre calme qui vous permet d’arracher le bonus en fin de match (77e minute) ?
Exactement. On a quand même un groupe avec assez d’expérience pour ça. On a été en difficulté, surtout physiquement où on s’est un peu moins déplacé. Mais c’est surtout Perpignan qui a fait bouger le ballon. Je n’ai pas encore d’idées au niveau des stats, mais ils doivent être pas mal au niveau de la possession.

Le rythme était-il particulièrement enlevé ?
Énormément… Je suis HS. C’était un match de reprise, ça a beaucoup joué. Il y a eu beaucoup d’échanges aussi. On était capot ouvert. Mais il faut en passer par là aussi. C’est pour ça que le fait de sortir de ce match avec cinq points c’est une très, très belle opération.

On ne voulait pas tomber dans le rugby champagne

Le jeu au pied de pression et d’occupation est-il une de vos armes principales ?
Oui, ça fait partie de notre ADN depuis que Christophe est là (2015). L’an dernier c’était une de nos forces durant les phases finales. À un moment donné, on a su ne pas tomber dans ce jeu de ping-pong au pied. On le travaille souvent à l’entraînement donc on n’était pas déstabilisé sur ça. On ne voulait pas tomber dans le rugby champagne que nous proposait Perpignan parce qu’à ce jeu, on aurait perdu.

Vous souffriez face aux "petits". Cette victoire marque-t-elle un réel progrès ?
On avait du mal à faire des matches complets face à des équipes présumées inférieures, au classement du moins. Là, on sort avec les cinq points, mais la copie n’est pas parfaite non plus. Ce n’était pas parfait du début à la fin. On a de quoi bosser pour la suite.

Que ressent un Catalan qui joue face à l’USAP ?
C’était surtout pour ma famille et mes amis que c’était particulier, parce que je connais plus grand monde en fait à Perpignan. Il n’y avait que David (Mélé) qui était sur la feuille que je connaissais. C’est toujours sympa, j’ai eu pas mal de messages cette semaine, du coup ça fait toujours plaisir. Je leur souhaite vraiment bon courage pour la suite parce que même s’ils vont avoir du mal cette année, je souhaite que le club reparte de l’avant et se restructure pour se stabiliser en Top 14.

Je souhaite aux Usapistes de rester soudés

Que vous inspire la situation l’USAP ?
La situation elle est très claire : ils ont perdu pas mal de matches, notamment en début d’année, sur les derniers instants. À ce jeu-là, ça bascule parce que s’ils les avaient remportés ils ne seraient pas dans cette position. Mais franchement, ça doit être dur pour eux parce qu’ils proposent énormément de jeu et encore une fois, ils rentrent à vide à Perpignan mais je ne sais pas si ça reflète la physionomie du match. Ce que je peux leur souhaiter c’est de rester soudés et de repartir de l’avant.

Vous vous rendez au Stade Français ce week-end. Quelles sont vos ambitions au classement ?
L’objectif chiffré par Christophe et son staff, c’est qu’ils considèrent qu’il faut avoir 70 points pour rentrer dans les six. Avec cette fin de saison et ces blocs de deux matches, ce sont des micros objectifs qu’on se fixe. Là, on va vite basculer sur le Stade Français qui était venu l’emporter chez nous (9-14 en octobre). On n’avait pas existé, on a une ardoise à effacer. On ne se projette pas sur la suite, être troisième aujourd’hui c’est symbolique. Le but, c’est d’être le mieux placé possible à la fin de la dernière journée.

Pierre CRIBEILLET
 

Vadier

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On a la classe quand même cette saison: On perd mais tout le monde nous aime et a pitié de nous .
Rugby Champagne ..... c'est beau !
tout le monde fait surtout semblant de nous aimer et au fond,et c'est bien normal,ils n'en ont rien à faire de la situation de l'USAP.Quand au rugby "champagne",je parlerai plutot d'un mauvais Bordeaux sauvé par l'étiquette mais qui ne résiste pas à la dégustation à l'aveugle.J'entends parler de rugby "champagne" nous concernant ,mais j'aimerais savoir si quelqu'un pense sérieusement que nous aurions pu gagner samedi méme en pratiquant un rugby de tranchée ,chandelles ,ballons portés et petits tas,poil aux bras,méme face à une équipe de Castres "boiteuse" comme le dit avec réalisme son entraineur.Si Castres comme le dit Batlle,avait le capot ouvert,c'est justement parce que nous avons pratiqué ce genre de rugby qui les géne considérablement.Et pour reprendre la métaphore vinicole,du CHampagne oui ,mais du bon,pas du frelaté comme celui que nous avons produit samedi
 
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