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Avant le choc contre Biarritz, l'USAP emportée par la foule - Lindependant.fr

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Après la joie d’avoir accroché à domicile Oyonnax (27-15), les joueurs de l’USAP ont basculé en mode finale. Et en fin de journée, hier, ils ont finalement connu le nom de leur adversaire pour la joute à venir à...

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Avant le choc contre Biarritz, l'USAP emportée par la foule
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    La démonstration sentimentale des supporters n'a pas inhibés les joueurs de l'USAP. Michel Clementz
Pro D2, USAP, Rugby à XV
Publié le 31/05/2021 à 12:27
Après la joie d’avoir accroché à domicile Oyonnax (27-15), les joueurs de l’USAP ont basculé en mode finale. Et en fin de journée, hier, ils ont finalement connu le nom de leur adversaire pour la joute à venir à Montpellier : Biarritz, le tombeur de Vannes (33-34) et rival historique. Les Catalans ont rempli un premier contrat, sans être dépassés par l’enjeu.

L’histoire est en marche. Ou plutôt, elle se poursuit. Un choc USAP-Biarritz en finale de Pro D2, qui n’en a pas rêvé cette saison ? Hier après-midi, l’affiche s’est dessinée au détriment respectivement d’Oyonnax (27-15) puis de Vannes (33-34). Si la logique de la saison régulière n’a pas été respectée lors de ces deux demi-finales, l’USAP (1re, 107 pts) et Vannes (2e, 99 pts) s’étant sans cesse talonnés au sommet du classement dans un jeu de « devant-derrière », celle de la tradition oui. USAP-Biarritz, ou quand le passé ne s’est jamais autant conjugué au présent.


USAP-Biarritz, « ça fera des étincelles » 
Pour n’évoquer que les mois qui précèdent, avec un Biarritz-USAP d’entrée de championnat (21-12) et un retour 25 journées plus tard (victoire de l’USAP 29-27), 1 à 1, la balle est au centre pour une future rencontre de phases finales où tous les compteurs sont remis à zéro. Les choses seront rudes. Rugueuses. Sachant que le Biarritz Olympique est sorti 3e du championnat. « Ce n’est pas une surprise, même si Vannes méritait sans doute sa place en finale, juge l’entraîneur Patrick Arlettaz. Sur sa dernière action, Biarritz est allé se chercher sa victoire, ça révèle du tempérament ». Chose que les deux entités, par leur identité, ont à revendre. « Ce duel ? Ce sera une équipe de caractère contre une équipe de caractère, se délecte le technicien salanquais. Parfait. Ça fera des étincelles, c’est impeccable, c’est tout ce que l’on veut pour une finale, non ? » Et pour retrouver la lumière du Top 14, une dernière marche est à gravir pour le bataillon de Mathieu Acebes.

Lui qui a ouvert la voie à ses soldats dès la descente du bus, hier, à 80 minutes du coup d’envoi, alors que le bus de l’USAP était bloqué aux portes d’Aimé-Giral par celui d’Oyonnax. Là, le capitaine s'avance devant ses coéquipiers enveloppés par un nuage de fumigènes rouges.

Les joueurs face à leur responsabilité
Portés par les cris et les élans de soutien de supporters agrippés aux barrières, habillés de sang et d’or, frustrés depuis tant de mois de ne pas pouvoir mettre un pied dans le stade. Mais ils sont quand même là. Toujours là. Indéniablement là. Indéboulonnables. Passionnés, hier, comme demain. Et sûrement jusqu’à leur ultime soupir. Une démonstration sentimentale qui ne les a surtout pas inhibés. Preuve en est avec leur premier quart d’heure de match. Sans doute l’un des meilleurs de la saison. « On l’a caché toute la saison. On l’avait gardé pour la demie », a plaisanté Patrick Arlettaz. Preuve en est aussi avec cette image du deuxième (ou troisième !) ligne Piula Fa’asalele galvanisant les supporters. Il fallait le voir, à la sortie du bus. Tel un colosse lançant son bras droit vers le ciel, envoyant des baisers avec la main gauche, se donnant des coups sur le cœur… en haranguant la foule qui hurlait son amour. Ni le poids de l’histoire, ni celui de l’événement n’ont rongé la détermination du squad sang et or. Avec des certitudes, il a appréhendé ce rendez-vous. C’est avec des certitudes encore plus appuyées qu’il abordera l’apothéose finale qu’il s’est promis de conquérir. Il a assumé son rang.

Deux semaines avant ce D-Day, le coach Patrick Arlettaz confiait : « Les joueurs sont très concernés par l’objectif du club et la responsabilité qui en découle. Pour la majorité d’entre eux, l’USAP c’est leur club. Mais pas que les Catalans formés au club. Mathieu Acebes, l’USAP, c’est son club. Mais Piula Fa’asalele, Seilala Lam, Genesis Mamea Lemalu aussi. Pourtant, ils arrivent de l’autre bout de la planète. C’est une caractéristique, on l’entend assez souvent. » Celle qui, à un match près, leur donnerait le droit de remettre l’USAP à la place qui lui est méritée.

Laura Causanillas
 
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