Comme son équipe, l'ouvreur de l'USAP Tommy Allan a vécu un jour sans.
Après les ors de la Coupe du monde en Angleterre au sein du XV d'Italie, Tommy Allan a retrouvé le plomb des pathétiques soirées de Pro D2. Vendredi, l'ouvreur international azzurri a été le symbole du naufrage collectif d'une USAP en déconfiture, battue 20 à 13 par Montauban.
Allan a donné le ton de son équipe à la dérive, et a vécu un calvaire comme ses partenaires. Les écrans géants du stade ont d'ailleurs été impitoyables avec lui, comme le public, de moins en moins nombreux, d'Aimé-Giral. Les caméras d'Eurosport ont zoomé sur l'ouvreur catalan qui venait d'être remplacé par Mathieu Bélie juste après avoir manqué sa 3e pénalité en 4 tentatives (47e). Visage enfoui dans un linge, accablé, Allan était en larmes, l'ego forcément écorné par ce jour sans.
Pour le n°10, comme pour ses coéquipiers, rien n'a fonctionné, l'USAP s'enfonçant dans les ténèbres au fil de la nuit. Pour Allan, tout avait pourtant bien débuté pour son retour comme titulaire après avoir été laissé au repos la semaine précédente à Bayonne.
12 points envolés
Ses deux premiers coups de pieds - une transformation et une pénalité - avaient fait mouche. C'est ensuite qu'il a fait pschitt, abandonnant 9 points sur pénalités, l'échec de Bélie (0/1) portant la perte des buteurs - trois dans ce match avec Tom Ecochard (1/1) - à 12 pions au total. A la 18e, la frappe d'Allan des 22m heurtait le poteau droit. Dans la foulée, il ne trouvait pas la touche sur une pénalité partie agoniser en ballon mort. On ne jouait que la 24e minute et, déjà, de rage, l'international italien jetait son protège-dents au sol.
S'ensuivaient deux autres échecs des 25m (36e et 47e), les sifflets descendant alors des travées décuplant son désarroi. Malgré cette sale soirée pour lui et l'équipe, les coaches ne souhaitaient pas stigmatiser leur ouvreur ni en faire un bouc-émissaire. "On s'est créé des pénalités, on ne les a pas mises. Maintenant, je n'accepterai pas que l'on touche à Tommy Allan parce qu'il a fauté ce soir (hier). On a fauté, on se porte garant de ce joueur", a martelé l'entraîneur des avants, Grégory Patat, révélant que Jonathan Bousquet, le buteur attitré, s'était blessé (élongation) cette semaine.
L'USAP, elle, a contracté une fracture d'orgueil face à Montauban, le service communication du club catalan laissant Allan soigner sa blessure d'amour-propre dans les vestiaires pour lui épargner l'épreuve de la conférence de presse d'après match.
Source : http://www.lindependant.fr/2015/11/07/allan-symbole-de-la-desillusion-catalane,2109991.php
Après les ors de la Coupe du monde en Angleterre au sein du XV d'Italie, Tommy Allan a retrouvé le plomb des pathétiques soirées de Pro D2. Vendredi, l'ouvreur international azzurri a été le symbole du naufrage collectif d'une USAP en déconfiture, battue 20 à 13 par Montauban.
Allan a donné le ton de son équipe à la dérive, et a vécu un calvaire comme ses partenaires. Les écrans géants du stade ont d'ailleurs été impitoyables avec lui, comme le public, de moins en moins nombreux, d'Aimé-Giral. Les caméras d'Eurosport ont zoomé sur l'ouvreur catalan qui venait d'être remplacé par Mathieu Bélie juste après avoir manqué sa 3e pénalité en 4 tentatives (47e). Visage enfoui dans un linge, accablé, Allan était en larmes, l'ego forcément écorné par ce jour sans.
Pour le n°10, comme pour ses coéquipiers, rien n'a fonctionné, l'USAP s'enfonçant dans les ténèbres au fil de la nuit. Pour Allan, tout avait pourtant bien débuté pour son retour comme titulaire après avoir été laissé au repos la semaine précédente à Bayonne.
12 points envolés
Ses deux premiers coups de pieds - une transformation et une pénalité - avaient fait mouche. C'est ensuite qu'il a fait pschitt, abandonnant 9 points sur pénalités, l'échec de Bélie (0/1) portant la perte des buteurs - trois dans ce match avec Tom Ecochard (1/1) - à 12 pions au total. A la 18e, la frappe d'Allan des 22m heurtait le poteau droit. Dans la foulée, il ne trouvait pas la touche sur une pénalité partie agoniser en ballon mort. On ne jouait que la 24e minute et, déjà, de rage, l'international italien jetait son protège-dents au sol.
S'ensuivaient deux autres échecs des 25m (36e et 47e), les sifflets descendant alors des travées décuplant son désarroi. Malgré cette sale soirée pour lui et l'équipe, les coaches ne souhaitaient pas stigmatiser leur ouvreur ni en faire un bouc-émissaire. "On s'est créé des pénalités, on ne les a pas mises. Maintenant, je n'accepterai pas que l'on touche à Tommy Allan parce qu'il a fauté ce soir (hier). On a fauté, on se porte garant de ce joueur", a martelé l'entraîneur des avants, Grégory Patat, révélant que Jonathan Bousquet, le buteur attitré, s'était blessé (élongation) cette semaine.
L'USAP, elle, a contracté une fracture d'orgueil face à Montauban, le service communication du club catalan laissant Allan soigner sa blessure d'amour-propre dans les vestiaires pour lui épargner l'épreuve de la conférence de presse d'après match.
Source : http://www.lindependant.fr/2015/11/07/allan-symbole-de-la-desillusion-catalane,2109991.php