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Usap: Ratini, Chasseur D’essais - Lindependant.fr
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Hakatalan
USAPiste sérieux
Dix semaines après son dernier match avec Paris et un mois après son rocambolesque transfert à l’USAP, la star fidjienne, Alipate Ratini, va fêter sa grande première en Pro D2, ce soir face à l’US Carcassonne. Les sang et or y croient dur comme fer.
Chouette, une star à l’USAP ! À quoi la reconnaît-on ? Au rôle messianique qui lui est prêté. « N’attendons pas que Ratini change la face du monde », a lancé hier le directeur sportif de l’USAP, Christian Lanta. Qu’il change déjà la face de l’USAP dans ce championnat, se préoccupe seulement le public catalan. Ce soir, contre Carcassonne, Alipate Ratini va redevenir un joueur de rugby.
La dernière fois, c’était le 13 novembre 2016, à Toulon, face à qui il joua son dernier match - et marqua un essai - avec le Stade Français (défaite 31- 12, 11e journée de Top 14), avant de se faire licencier pour « faute grave » liée à des écarts de conduite hors du terrain.
Depuis, la chronique du Fidjien s’est déroulée sur les réseaux sociaux et du côté de Perpignan, où l’entraîneur Patrick Arlettaz le voulait absolument à l’USAP. Explications de Christian Lanta : « Rappelez-vous Matanavou... N’ayant que Jean-Bernard Pujol en pur ailier, ce qui est peu, on cherchait un finisseur. Ratini a travaillé très dur avec les kinés et les préparateurs physiques, on le sent très motivé. Il n’est sûrement pas à 100% aujourd’hui mais il a retrouvé une grande partie de ses moyens. C’est le bon moment de le lancer dans le bain. »
Un gros mois après son arrivée à l’USAP, Alipate Ratini se serait presque fait oublier, jusqu’à sa titularisation, ce soir à Aimé-Giral, qui le propulse à nouveau en pleine lumière. Il faut dire que le club le chouchoute tel un oisillon à peine sorti du nid. Pas de contact avec les médias, usage limité des réseaux sociaux, logement chez son « tuteur » Kisi Pulu... En attendant le verdict du terrain.
■« À la fidjienne »
« On attend avec impatience de le voir en match », témoigne le flanker Alan Brazo, résumant le sentiment général. Le troisième ligne Karl Chateau : « On sait le niveau qu’il a eu et le potentiel qu’il a. Quand il est en forme, au moindre ballon exploitable, il peut être dangereux. » Placé aux premières loges, l’arrière Julien Farnoux s’attend à un certain rugby champagne, en dépit des mauvaises conditions météos. « Ratini est à la fidjienne, il est capable de tout. On va essayer de le servir dans les meilleures conditions et jouer autour de lui et après lui. » Mais d’ajouter, à raison. « Il va nous apporter une plusvalue mais il ne faut pas que tout repose sur lui. Il y a un cadre à respecter, on a un groupe soudé, avec des joueurs qui ont fait le boulot avant lui. »
Balle à l’aile... Alipate Ratini (25 ans) est surtout attendu pour son instinct de tueur. « Il aime casser la ligne, c’est un chasseur d’essais », résume Christian Lanta. Dommage qu’il arrive un peu tardivement dans la course à la qualification. Sinon, c’est tout bonus pour Aimé-Giral.
Le danger Lazzarotto
Duel de gâchettes aux ailes, ce soir à Aimé-Giral. D’un côté, le Fidjien Alipate Ratini, rapide comme l’éclair. De l’autre, Benoît Lazzarotto, meilleur marqueur d’essais (8) cette saison. Si l’USAP et l’USC ont chacune leur arme fatale, force est de reconnaître à Lazzarotto une grande constante dans la performance.
Excepté l’an dernier (pubalgie), l’ailier droit carcassonnais a scoré chaque saison, pour un total de 52 essais en sept exercices. « On connaît la qualité de ce garçon, qui fait une saison exceptionnelle. Si on défend bien collectivement, on réduira ses possibilités », a commenté le directeur sportif de l’USAP, Christian Lanta.
Chouette, une star à l’USAP ! À quoi la reconnaît-on ? Au rôle messianique qui lui est prêté. « N’attendons pas que Ratini change la face du monde », a lancé hier le directeur sportif de l’USAP, Christian Lanta. Qu’il change déjà la face de l’USAP dans ce championnat, se préoccupe seulement le public catalan. Ce soir, contre Carcassonne, Alipate Ratini va redevenir un joueur de rugby.
La dernière fois, c’était le 13 novembre 2016, à Toulon, face à qui il joua son dernier match - et marqua un essai - avec le Stade Français (défaite 31- 12, 11e journée de Top 14), avant de se faire licencier pour « faute grave » liée à des écarts de conduite hors du terrain.
Depuis, la chronique du Fidjien s’est déroulée sur les réseaux sociaux et du côté de Perpignan, où l’entraîneur Patrick Arlettaz le voulait absolument à l’USAP. Explications de Christian Lanta : « Rappelez-vous Matanavou... N’ayant que Jean-Bernard Pujol en pur ailier, ce qui est peu, on cherchait un finisseur. Ratini a travaillé très dur avec les kinés et les préparateurs physiques, on le sent très motivé. Il n’est sûrement pas à 100% aujourd’hui mais il a retrouvé une grande partie de ses moyens. C’est le bon moment de le lancer dans le bain. »
Un gros mois après son arrivée à l’USAP, Alipate Ratini se serait presque fait oublier, jusqu’à sa titularisation, ce soir à Aimé-Giral, qui le propulse à nouveau en pleine lumière. Il faut dire que le club le chouchoute tel un oisillon à peine sorti du nid. Pas de contact avec les médias, usage limité des réseaux sociaux, logement chez son « tuteur » Kisi Pulu... En attendant le verdict du terrain.
■« À la fidjienne »
« On attend avec impatience de le voir en match », témoigne le flanker Alan Brazo, résumant le sentiment général. Le troisième ligne Karl Chateau : « On sait le niveau qu’il a eu et le potentiel qu’il a. Quand il est en forme, au moindre ballon exploitable, il peut être dangereux. » Placé aux premières loges, l’arrière Julien Farnoux s’attend à un certain rugby champagne, en dépit des mauvaises conditions météos. « Ratini est à la fidjienne, il est capable de tout. On va essayer de le servir dans les meilleures conditions et jouer autour de lui et après lui. » Mais d’ajouter, à raison. « Il va nous apporter une plusvalue mais il ne faut pas que tout repose sur lui. Il y a un cadre à respecter, on a un groupe soudé, avec des joueurs qui ont fait le boulot avant lui. »
Balle à l’aile... Alipate Ratini (25 ans) est surtout attendu pour son instinct de tueur. « Il aime casser la ligne, c’est un chasseur d’essais », résume Christian Lanta. Dommage qu’il arrive un peu tardivement dans la course à la qualification. Sinon, c’est tout bonus pour Aimé-Giral.
Le danger Lazzarotto
Duel de gâchettes aux ailes, ce soir à Aimé-Giral. D’un côté, le Fidjien Alipate Ratini, rapide comme l’éclair. De l’autre, Benoît Lazzarotto, meilleur marqueur d’essais (8) cette saison. Si l’USAP et l’USC ont chacune leur arme fatale, force est de reconnaître à Lazzarotto une grande constante dans la performance.
Excepté l’an dernier (pubalgie), l’ailier droit carcassonnais a scoré chaque saison, pour un total de 52 essais en sept exercices. « On connaît la qualité de ce garçon, qui fait une saison exceptionnelle. Si on défend bien collectivement, on réduira ses possibilités », a commenté le directeur sportif de l’USAP, Christian Lanta.