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Top 14 : "Aller voir le barrage en montant seul en voiture, ce sont des choses qui marquent…", confesse Alan Brazo, le troisième ligne de l’USAP - Lin

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À 31 ans, Alan Brazo semble retrouver une seconde jeunesse. Embêté par plusieurs blessures la saison dernière, le troisième ligne est aujourd’hui en pleine forme et a sa place attitrée dans le XV de départ de Franck...

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jfm66

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À 31 ans, Alan Brazo semble retrouver une seconde jeunesse. Embêté par plusieurs blessures la saison dernière, le troisième ligne est aujourd’hui en pleine forme et a sa place attitrée dans le XV de départ de Franck Azéma. À quelques jours d’affronter Castres (samedi 17 h), là où il a grandi, Brazo livre ses confidences.


Quelques jours après cette victoire importante à Oyonnax (14-15), on imagine que le moral est au beau fixe…
Ça va forcément mieux ! Ça fait du bien d’attaquer une semaine après une victoire à l’extérieur. Encore plus face à Oyonnax, qui était un match primordial, on le savait. On est content d’avoir gagné. Maintenant, on a fait le retour dès lundi matin, et on a vu qu’on aurait pu se le rendre un peu plus facile par moments. On a essayé de pointer du doigt ce qui n’a pas trop fonctionné, mais aussi ce qui a fonctionné, pour de suite basculer sur Castres.


Ce succès vient-il valider beaucoup de choses ?
On est dans la continuité de ce qu’on fait depuis quelques mois maintenant. Ça n’a pas forcément payé sur certains matches comme à Lyon (défaite 36-24) ou au Stade Français (défaite 32-19). Mais ça vient un peu récompenser tous les efforts qu’on fait. C’était important de gagner là-bas.
On fait preuve d’un peu plus de sérénité ces dernières semaines.
Sentez-vous un changement de mentalité dans le groupe, avec une vraie envie de gagner à l’extérieur ?
Oui, forcément. Les matches sont un peu plus accrochés. Ça peut venir de notre état d’esprit, mais aussi de notre effectif qui est un peu plus dense. Ce qui permet au staff de reposer certains mecs, et d’avoir une équipe compétitive avec plus de joueurs prêts à jouer ce genre de match. C’est vrai qu’il y a un petit changement par rapport aux saisons précédentes. Et c’est cool de pouvoir aller batailler un peu partout à l’extérieur.
Depuis plusieurs semaines, on a l’impression que cette équipe ne panique jamais. C’est le cas ?
C’est vrai. Comme face au Stade Toulousain (victoire 27-17), quand en deuxième mi-temps ils repassent devant et où le doute peut s’installer dans l’équipe. On fait preuve d’un peu plus de sérénité ces dernières semaines. On a des leaders de jeu qui sont là pour ça et qui savent, quand il y a des moments faibles, nous faire nous recentrer sur les basiques et sur ce qu’on sait faire. Ça remet l’équipe dans l’avancée. Et c’est bien de pouvoir faire preuve de sérénité.
Cette saison, peut-être plus que jamais, vous avez de gros porteurs de balle qui vous mettent sans cesse dans l’avancée…
On a eu l’arrivée de certains joueurs qui mettent l’équipe dans l’avancée. Et c’est une bonne chose de pouvoir s’appuyer sur des mecs comme Fa’aso’o (So’otala, 3e ligne) qui entre à la 55e, où je pense que pour les équipes adverses c’est dur. On a quelques profils intéressants à ce niveau-là pour faire avancer l’équipe. On en a un paquet, que ce soit devant ou derrière. Et d’avoir de gros porteurs sur le banc, c’est aussi une de nos forces, comme samedi à Oyonnax. C’est une bonne chose.
Maintenant, il va falloir valider cette victoire en gagnant contre Castres…
Oui, on sait quoi qu’il en soit que contre Castres, ce sont des matches compliqués. Et le contexte fait que par le match aller (où l’USAP s’est imposée 13-17), et le match contre le Racing (que Castres a perdu samedi dernier 21-23), ce sera peut-être encore plus dur. On sait à quoi s’attendre. Et une victoire à l’extérieur n’est validée que par une victoire à domicile derrière. Ce serait dommage de tout gâcher. Surtout que ça nous permettrait, comptablement, de prendre un peu plus d’air et de partir en vacances plus sereinement.
D’autant plus que vous recevez trois fois sur les quatre prochains matches… De quoi rêver ?
On ne se projette pas aussi loin. Mais, ce qui est sûr, c’est que c’est serré devant. Donc c’est vrai que ça donne envie de gagner des matches et de voir ce qu’il peut se passer. Mais c’est aussi serré derrière, et on connaît la fragilité et la rudesse de ce championnat. On sait très bien que ça peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Surtout cette saison. Donc on se concentre sur Castres, et on regardera plus tard.
Comment vit-on, en tant que joueur, un championnat aussi serré ?
C’est excitant de se dire qu’en cas de victoire, on peut grappiller une place de plus. C’est plus excitant que les saisons qu’on a connues où on savait que notre sort était cantonné à la 13e ou à la 14e place. Si on fait le travail, si on s’entraîne bien et si on fait de bons matches, on peut sortir de cette zone rouge. Et c’est motivant.
C’est aussi ça que Franck Azéma a essayé d’inculquer à son arrivée ?
Franck est arrivé avec de l’ambition, avec aussi des joueurs qui viennent d’autres clubs et qui ont apporté cette ambition-là. Plusieurs fois dans la saison, c’est agréable de temps en temps de regarder ce qu’il se passe au-dessus plutôt que de regarder ce qu’il se passe derrière. Après, je le répète, ça reste très fragile et on sait d’où on vient. Tout peut basculer. On ne se prend pas pour d’autres.
Il y a quelques mois, je n’avais pas écarté l’éventualité d’une fin de carrière.
Quelle relation entretenez-vous avec Franck Azéma ?
Très bonne. Tout le groupe a vraiment adhéré à son projet. C’est quelqu’un de franc, d’entier et qui est vraiment dans l’optique de récompenser ceux qui travaillent bien et performent. C’est agréable en tant que joueur d’avoir ce type de management. Après, ça reste dans l’état d’esprit et la philosophie de ce que faisait Patrick (Arlettaz), ça ne nous a pas changés complètement. Mais ce qui est sûr c’est qu’il a amené un souffle nouveau, avec ses ambitions.
Vous semblez avoir sa confiance. Vous jouez tous les matches importants depuis le début de saison. C’est important pour vous après une année galère ?
Je suis vraiment content d’avoir enchaîné pas mal de matches ces derniers mois, repris un peu de responsabilités notamment au niveau de la touche. Parce que c’est vrai que si on me prend la saison dernière à la même époque, je revenais d’une blessure à l’épaule. Et ça a été dur de revenir. J’ai fait quelques matches sur la fin de saison, mais c’étaient des matches à l’extérieur. C’était dur de revenir dans un effectif avec des repères et qui tournait bien. J’ai vécu l’access-match depuis les tribunes… Ce sont des choses qui marquent. Aller voir le barrage en montant seul en voiture… Ça m’a donné envie de revenir fort pour vivre des moments comme ça avec l’équipe. Et là depuis décembre, je suis content d’enchaîner les matches, de ne pas me blesser, d’avoir retrouvé du temps de jeu, du rythme, et de me sentir bien sur le terrain. En Top 14, c’est la meilleure saison que je fais à ce niveau. Je suis vraiment content. Après avoir vécu des saisons galères dans le passé, je prends d’autant plus conscience de la chance que j’ai.
Vous êtes en fin de contrat à la fin de la saison (sa prolongation est en très bonne voie, NDLR), cela vous travaille ?
Oui, forcément, j’y pense. Mais ma philosophie du début de saison n’est plus la même qu’aujourd’hui. Il y a quelques mois, je n’avais pas écarté l’éventualité d’une fin de carrière si jamais je vivais une nouvelle saison blanche. Mais là, le fait d’avoir repris du temps de jeu, j’ai regoûté et ça m’a redonné envie de continuer. Je me sens en forme physiquement et bien mentalement. C’est sûr que si j’avais l’opportunité de continuer ici, ça serait avec grand plaisir. C’est le seul club que j’ai connu et je trouve ça beau de faire sa carrière dans un seul club. Mais je ne suis pas le seul à décider et j’espère que la situation sera clarifiée dans les semaines à venir. Je sais comment fonctionnent Franck et le staff, donc je sais que ça passera par de grosses performances.
 

jfm66

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J’adore le « come-back » de Brazo. Il faut reconnaître qu’il revient quand même un peu de loin.
Je ne doute pas de la qualités du garçon mais réussir à s’imposer dans une troisième ligne avec Sobela, Van Tonder, Oviedo et Fa’asa’o, c’était quand même pas écrit.
 

adrien66

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J’adore le « come-back » de Brazo. Il faut reconnaître qu’il revient quand même un peu de loin.
Je ne doute pas de la qualités du garçon mais réussir à s’imposer dans une troisième ligne avec Sobela, Van Tonder, Oviedo et Fa’asa’o, c’était quand même pas écrit.
La touche est son salut
 

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J’adore le « come-back » de Brazo. Il faut reconnaître qu’il revient quand même un peu de loin.
Je ne doute pas de la qualités du garçon mais réussir à s’imposer dans une troisième ligne avec Sobela, Van Tonder, Oviedo et Fa’asa’o, c’était quand même pas écrit.

Son seul concurrent dans la liste c est vantonder, jamais tu ne choisis entre fa aso o et brazo. Entre les blessures de vantonder, les absences d orie cette place de 3eme ligne coureur sauteur a été "libre" assez souvent et brazo a fait le job. Il est surtout passé devant galletier et ça sur le papier en terme de CV c est pas donné. Bertheau a aussi le droit de s imposer ou de secouer la hiérarchie mais il ne l a pas fait.
C est devenu un joueur essentiel de l effectif, dans l absolu si on arrive à etre au complet il y aura un arbitrage à faire mais avec un 6 +2 tu gardes Tanguy sur le banc, fa aso o et brazo pour couvrir vantonder
 

catala87

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