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Rugby À Xv / Pro D2 : Pas De Miracle Pour L’usap - Lindependant.fr

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Promis à l’enfer à Sapiac, les Catalans, décimés par les blessures, ont évité le ridicule d’une défaite-fleuve et affiché quelques belles promesses avec leurs jeunes. Gros point noir en revanche sur le plan du classement. Il aurait fallu un miracle aux Catalans pour créer la surprise à Montauban. Il n’a pas eu lieu. Il... Lire la suite

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Rugby à XV / Pro D2 : Pas de miracle pour l’USAP

Le 10 décembre à 06h45 par À Montauban, Vincent Couture

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Titulaire à l’ouverture, Paul Marty et la juvénile formation de l’USAP n’ont jamais réussi à faire douter Montauban. PHOTO/D.R.
Promis à l’enfer à Sapiac, les Catalans, décimés par les blessures, ont évité le ridicule d’une défaite-fleuve et affiché quelques belles promesses avec leurs jeunes. Gros point noir en revanche sur le plan du classement.

Il aurait fallu un miracle aux Catalans pour créer la surprise à Montauban. Il n’a pas eu lieu. Il faudra maintenant un autre miracle pour s’inviter en phases finales, mais ce n’était clairement pas le sujet d’hier. Décimés par les forfaits, les sang et or ont évité le ridicule d’être inexistant et, au vu des forces en présence, c’était déjà une première victoire. Maigre consolation pour le trio d’entraîneurs Lanta-Arlettaz-Freshwater, désormais tourné vers la réception d’Albi, vendredi à Aimé-Giral.

Conclusion bateau : si les voyages forment la jeunesse, alors cette USAP classe-biberon a pris un cours accéléré sur la pelouse de Montauban. Tous les coaches de France et de Navarre cultivent le même réflexe : ils font confiance aux jeunes uniquement sous la contrainte des blessures et, parfois, se félicitent d’avoir trouvé une pépite. Hier soir, dans la cuvette de Sapiac plongée dans l’humidité et le froid, l’USAP a bien tenté de surnager avec sa légion d’Espoirs, mais trop, c’était trop. Trop d’absents, trop de jeunes lancés dans le grand bain en même temps, trop de manques dans toutes les lignes...

Une véritable aubaine pour Montauban, qui ne s’est pas privé de rappeler les Catalans à leurs chères études.

  • Fanny
Ceci étant, tout ne fut pas à jeter au cours de ce match, loin s’en faut. Privée d’expérience, l’USAP a opposé sa vaillance et son abnégation, à l’image de l’ailier Alexandre Lagarde, décomplexé en diable. Ça n’a pas suffi à maintenir le suspense mais ce fut l’idéal pour retarder d’un poil l’échéance. L’USAP a ainsi tenu un quart d’heure, avant d’encaisser un essai de Sayerse sur la première incursion montalbanaise. Et ainsi de suite à chaque accélération de l’adversaire, qui atteignit la pause avec le bonus offensif en poche.

Classique et attendu, même si jusque-là les sang et or donnèrent l’impression de rivaliser dans le jeu, ou du moins de ne pas être asphyxiés malgré un flagrant déficit de puissance.

Une illusion qui ne survécut pas à l’entame de la deuxième mi-temps. Dès la 43e minute, le puissant trois-quarts centre Sukanaveita s’offrait un doublé comme dans du beurre, enfonçant définitivement le clou (31-0). Le mérite de l’USAP fut alors de conserver toute sa hargne. Tandis qu’on lui promettait une valise à cinquante pions, elle a su stopper l’hémorragie pour s’en sortir avec un score «honorable».

Mieux : plutôt que de passer leur temps à défendre, les sang et or dominèrent territorialement, sans toutefois parvenir à déflorer la meilleure défense du championnat. Montauban a maîtrisé, l’USAP s’est accrochée. Mais l’infortune catalane s’est poursuivie avec les sorties sur blessure de Farnoux et Custoja et De Fauverge. Il sera temps pour le XV catalan de panser ses plaies.

Pour l’heure, il y a gros danger dans une semaine face à Albi. Car, mine de rien, la zone de relégation se rapproche à grands pas. Montauban n’a pas ces soucis. Nouveau leader de la Pro D2, il vient de montrer à l’USAP que le haut du tableau exigeait force, expérience et densité.
 
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