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Pro D2/usap: Soulagés Mais Prudents - Lindependant.fr
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jep66
USAPiste impliqué
L’USAP a retrouvé le goût de la victoire à l’extérieur à Bourgoin (26-12). Une délivrance pour les sang et or, revenus à sept points de la cinquième place, mais pas d’euphorie. Il va falloir enchaîner pour espérer se qualifier.
«Soulagement, c’est vraiment le bon terme.» Près de quatre mois et un déplacement à Béziers (24-13, le 16 octobre) qu’ils attendaient de gagner à l’extérieur, alors Alan Brazo et ses coéquipiers ont savouré après s’être imposés à Bourgoin (26-12).
Pas un exploit sur le terrain d’une lanterne rouge quasiment condamnée à la Fédérale 1, mais une délivrance pour un groupe qui n’en pouvait plus de voyager à vide. «Une victoire d’un point, on aurait pris», explique le troisième ligne Karl Chateau. Les Catalans ont fait mieux puisqu’ils ont infligé au CSBJ sa plus lourde défaite à Pierre-Rajon cette saison, même sans briller outre mesure. «C’est un bon match puisqu’on gagne, mais tout n’est pas parfait», avance l’ailier Mathieu Acebes, auteur du premier essai des siens, son deuxième cette saison. Ballons égarés, excès de précipitation ont entravé la marche en avant catalane malgré une supériorité évidente. «Nous, de l’extérieur, on n’a jamais trop douté même s’il y avait un peu de fébrilité chez les joueurs, souligne Christian Lanta. Ils savaient tellement l’importance de ce match et on n’est pas encore dans une grande solidité, ce qui est normal, vu la saison.» En revanche, niveau état d’esprit, difficile de reprocher quoi que ce soit aux Perpignanais. «On s’était dit des choses dans la semaine et on les a faites» reprend Acebes. Une prise de conscience tardive mais salutaire pour les sang et or qui ont donné de vrais gages de solidité à l’image du pilier droit Oliver Tomaszcyk. Alan Brazo a encore été au four et au moulin et la montée en puissance de Joe Carlisle ouvre des perspectives intéressantes. Son jeu au pied d’occupation donne de la variété au jeu catalan qui a gagné à se diversifier à Rajon. «Joe nous amène cette alternance dans le jeu au pied, confirme Christian Lanta. Mafi aussi en deuxième mi-temps. On a enchaîné plusieurs temps de jeu par les avants aussi. Donc effectivement dans ce match-là, il y a eu beaucoup plus d’alternance. Ça fait partie des choses sur lesquelles on travaille.»
Un bloc décisif
Voilà qui porte ses fruits sur le terrain comme au classement. L’USAP n’a grappillé qu’une place (neuvième) mais elle est revenue à sept points du cinquième, Biarritz, qu’elle recevra le 31 mars. Mais il ne faut pas compter sur les Catalans pour s’enflammer ou évoquer une remontada. «On sait qu’on a un bloc (réceptions d’Agen, Vannes, déplacement à Albi et réception de Montauban) qui peut être déterminant et je m’intéresserai vraiment au classement à la fin de ce bloc» assure l’ancien Agenais, qui, justement, retrouvera le SUA dimanche prochain à Aimé-Giral. «On sait que sur ce bloc, le moindre faux pas est presque rédhibitoire et nous empêcherait de rêver à autre chose», prévient Karl Chateau. Christian Lanta laisse finalement poindre une lueur d’optimisme. «Il y a une super ambiance dans ce groupe, ça bosse sérieusement. Et j’ai toujours la faiblesse de penser que tout l’investissement qu’on met, tout le travail que font les joueurs et les entraîneurs va forcément payer à un moment donné. On sera récompensé de ce qui est fait, j’en suis convaincu.»
«Soulagement, c’est vraiment le bon terme.» Près de quatre mois et un déplacement à Béziers (24-13, le 16 octobre) qu’ils attendaient de gagner à l’extérieur, alors Alan Brazo et ses coéquipiers ont savouré après s’être imposés à Bourgoin (26-12).
Pas un exploit sur le terrain d’une lanterne rouge quasiment condamnée à la Fédérale 1, mais une délivrance pour un groupe qui n’en pouvait plus de voyager à vide. «Une victoire d’un point, on aurait pris», explique le troisième ligne Karl Chateau. Les Catalans ont fait mieux puisqu’ils ont infligé au CSBJ sa plus lourde défaite à Pierre-Rajon cette saison, même sans briller outre mesure. «C’est un bon match puisqu’on gagne, mais tout n’est pas parfait», avance l’ailier Mathieu Acebes, auteur du premier essai des siens, son deuxième cette saison. Ballons égarés, excès de précipitation ont entravé la marche en avant catalane malgré une supériorité évidente. «Nous, de l’extérieur, on n’a jamais trop douté même s’il y avait un peu de fébrilité chez les joueurs, souligne Christian Lanta. Ils savaient tellement l’importance de ce match et on n’est pas encore dans une grande solidité, ce qui est normal, vu la saison.» En revanche, niveau état d’esprit, difficile de reprocher quoi que ce soit aux Perpignanais. «On s’était dit des choses dans la semaine et on les a faites» reprend Acebes. Une prise de conscience tardive mais salutaire pour les sang et or qui ont donné de vrais gages de solidité à l’image du pilier droit Oliver Tomaszcyk. Alan Brazo a encore été au four et au moulin et la montée en puissance de Joe Carlisle ouvre des perspectives intéressantes. Son jeu au pied d’occupation donne de la variété au jeu catalan qui a gagné à se diversifier à Rajon. «Joe nous amène cette alternance dans le jeu au pied, confirme Christian Lanta. Mafi aussi en deuxième mi-temps. On a enchaîné plusieurs temps de jeu par les avants aussi. Donc effectivement dans ce match-là, il y a eu beaucoup plus d’alternance. Ça fait partie des choses sur lesquelles on travaille.»
Un bloc décisif
Voilà qui porte ses fruits sur le terrain comme au classement. L’USAP n’a grappillé qu’une place (neuvième) mais elle est revenue à sept points du cinquième, Biarritz, qu’elle recevra le 31 mars. Mais il ne faut pas compter sur les Catalans pour s’enflammer ou évoquer une remontada. «On sait qu’on a un bloc (réceptions d’Agen, Vannes, déplacement à Albi et réception de Montauban) qui peut être déterminant et je m’intéresserai vraiment au classement à la fin de ce bloc» assure l’ancien Agenais, qui, justement, retrouvera le SUA dimanche prochain à Aimé-Giral. «On sait que sur ce bloc, le moindre faux pas est presque rédhibitoire et nous empêcherait de rêver à autre chose», prévient Karl Chateau. Christian Lanta laisse finalement poindre une lueur d’optimisme. «Il y a une super ambiance dans ce groupe, ça bosse sérieusement. Et j’ai toujours la faiblesse de penser que tout l’investissement qu’on met, tout le travail que font les joueurs et les entraîneurs va forcément payer à un moment donné. On sera récompensé de ce qui est fait, j’en suis convaincu.»