Grenoble est plus solide que son classement (12e) ne l’indique. Tel est le message martelé par l’entraîneur des phases statiques de l’USAP Perry Freshwater, qui s’attend à un nouveau duel musclé face au FCG ce samedi après-midi (16h15 sur lindependant.fr).
En quoi les matches contre Grenoble ont-ils un parfum particulier ?
Juste après Mont-de-Marsan (50-10 samedi dernier), on a basculé très vite sur Grenoble. Je ne cache pas qu’on avait ce match dans un coin de la tête depuis un petit moment. Tout le monde est excité, même un peu trop ce matin (jeudi, ndlr) à l’entraînement. Il faut que cette excitation rentre dans l’ordre et qu’on aborde ce match avec sérénité.
Cette affiche est devenue un classique, même si Grenoble peine en ce début de saison…
Ils ne sont pas à leur place en ce moment, mais je ne regarde pas trop le classement. Ils ont du mal à lancer leur saison, mais ça reste une belle équipe, avec de très bons joueurs et c’est à Aimé-Giral, donc c’est nous qui aurons la pression. Un samedi après-midi sur Canal +, c’est un bon match à jouer.
La mêlée a souvent joué un rôle essentiel pour départager les deux équipes. Ce secteur peut-il à nouveau être la clef du match ?
Ils ont un peu de mal à mettre leur jeu en place mais Grenoble reste dominateur sur les secteurs statiques. Dans tout ce qui est ballons portés, mêlées, c’est une équipe dominante. On a du boulot à faire devant. Décevante sur les premiers matches, la conquête a rassuré contre Mont-de-Marsan.
Important avant Grenoble ?
Ce n’était pas l’équipe type de Mont-de-Marsan et Grenoble, ce n’est pas la même chose. Si on n’est pas au top, si on n’est pas agressif, ça va faire drôle. En conquête, je trouve qu’on a fait une bonne semaine, mais ça avait déjà été le cas avant Carcassonne (où l’USAP s’était imposée 26-23 malgré de grosses difficultés en touche et en mêlée). La vérité sera celle du terrain.
Recueilli par L. M.
