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Pourquoi ce retard à l'allumage ?

KeyvAnalyse

USAPiste sérieux
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16 Août 2016
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Bonjour à tous, voici un article que j'ai fraîchement rédigé et publié en ligne sur le site du Rugbynistère. N'hésitez pas à me donner votre avis. Bonne lecture et TOUS AU STADE CET APRÈS-MIDI !!!


TOP 14 : COMMENT EXPLIQUER LE RETARD À L’ALLUMAGE DE L’USAP ?

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Mathieu Acebes et sa bande font un rude apprentissage du Top 14. Crédit photo : @Zebulon Nog S 3

En proie à un début de saison catastrophique marqué par cinq défaites en autant de matchs et une place de lanterne rouge, l’USAP peine à s’imprégner des codes d’un Top 14 plus exigeant que jamais.

Un rayon de soleil dans un ciel grisâtre. Lundi soir, doublement auréolée des titres honorifiques de meilleur staff et de meilleur joueur de Pro D2 de la saison 2017/2018 en marge de la Nuit du Rugby, l’USAP s’est offert un bol d’air salutaire. Il faut dire que, depuis un peu plus d’un mois désormais, l’euphorie qui s’était emparée de l’environnement du club catalan suite à sa remontée dans l’élite du rugby français a sérieusement pris du plomb du l’aile. Défaits lors des cinq premières journées de championnat, les hommes du trinôme Arlettaz - Freshwater - Lanta ont abordé dans une posture délicate leur course contre-la-montre en vue du maintien. Prémices d’une saison galère ou marasme conjoncturel ?


ENTRE INEXPÉRIENCE ET MANQUE DE JUSTESSE TECHNIQUE

Ce n’était un secret de polichinelle pour personne, mais force est de constater que l’inexpérience du plus haut niveau de la majeure partie du noyau dur de l’effectif usapiste, constitué entre autres de la génération 92/93 (Carbou, Brazo, Chateau, Ecochard, Selponi, Pujol, Farnoux…) et autour duquel s’est articulée la « remontada » de l’USAP, pèse lourd dans la balance en ce début de saison. En panne d’inspiration offensive notamment, les coéquipiers du demi de mêlée Tom Ecochard éprouvent de nombreuses difficultés à appréhender et à assimiler les standards du Top 14 en matière de justesse technique et de vitesse d’exécution. La copie rendue par ces derniers au cours de la première mi-temps à Grenoble samedi dernier, indigente offensivement parlant et gangrenée par une multitude de scories techniques individuelles, en est l’illustration parfaite, au même titre que leur tendance à s’affoler une fois proches de la ligne d’en-but adverse. Restés fidèles à leur philosophie de jeu basée sur le mouvement, les Catalans verront donc leur salut passer par leur capacité à hausser individuellement leur niveau de jeu et ainsi gommer, du moins en partie, leur manque de bouteille — dont découle un complexe d’infériorité apparent — face aux écuries les plus chevronnées de l’hexagone. Une mission loin d’être impossible quand on connaît le potentiel exploitable des troupes de Patrick Arlettaz, mis en lumière tout au long de la saison dernière.

UN POULS À PRENDRE SUR LE PLAN PHYSIQUE…

Parmi les autres maux qui touchent actuellement la formation roussillonnaise, on peut invoquer le manque de caisse physique relativement patent des joueurs usapistes, en apparence intimement corrélé à une implosion fréquente aux alentours de l’heure de jeu. Contre Lyon puis à La Rochelle, les Sang et Or ont rivalisé pendant plus de cinquante minutes avant de baisser pavillon physiquement (et mentalement, certes) et de laisser leurs adversaires prendre intégralement l’initiative du jeu et le dessus dans tous les compartiments. Là encore, le parallèle avec l’épopée de l’année précédente est cinglant, tant l’une des armes principales des Catalans résidait dans leur aptitude à donner un coup d’accélérateur fatal dans le dernier quart d’heure. Bien que la comparaison puisse paraître fallacieuse au regard de l’écart incontestable entre les deux divisions en termes de degré d’intensité. À cet égard, à la question de la supériorité de l’effort physique à fournir en Top 14, la déclaration dans les colonnes de L’Indépendant du flanker Alan Brazo est tout sauf anodine : « À la mi-temps (du match contre le LOU, ndlr), quand on rentre au vestiaire, on a l’impression d’avoir fini le match alors qu’il en reste la moitié ».

… ET UN EFFECTIF DE PLUS EN PLUS HANDICAPÉ

À cet amas d’embûches, vient se greffer une longue liste de blessés à laquelle les dirigeants catalans ne s’attendaient sans doute pas. Frappé de malchance depuis la grave blessure au genou du pilier droit Alex Brown lors du match amical face au Stade Toulousain, le staff usapiste subit de plein fouet une hécatombe à des postes clés et doit composer avec la perte de titulaires en puissance. Un problème de profondeur d’effectif matérialisé le week-end passé par l’association au centre de l’attaque des habituels ailiers Mjekevu et Acebes, suite à la sortie prématurée sur blessure du trois-quart centre tongien Afusipa Taumoepeau. Pas vraiment de quoi faciliter l’assimilation des automatismes au sein des lignes arrières, donc.

Engluée dans une spirale négative depuis son revers inaugural face au Stade Français, et avec un capital confiance en berne, l’USAP voit désormais une montagne se dresser face à elle : statistiquement, seulement deux équipes ayant connu un aussi mauvais — voire pire — début de championnat sur le plan comptable sont parvenues à se maintenir au terme de la phase régulière (Pau en 2006 et Bayonne en 2007). Ceci dit, les Catalans ont des arguments à faire valoir et, malgré un scepticisme ambiant, tout porte à croire qu’il leur suffit d’un déclic mental, à même d’insuffler une nouvelle dynamique collective. Dès ce samedi avec la réception du voisin montpelliérain ? Malgré l’ampleur de la tâche, face à Goliath, David ne saurait se résoudre à déposer les armes…
 

coll roig

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Je crois plus à la "scoumoune" sur les titulaires blessés ( BROWN / SIONE / MELE /COCAGI/PIUKALA ) tous en même temps qu'au déficit physique au boit d'une heure ...ARBO connait les standards TOP 14 ...mais si tu dois travailler 2 fois plus au cours d'un match parce que tu n'as pas tes meilleurs joueurs sur le pré , normal que tu te fatigues plus vite ...
Exemple vite fait :
un COCAGI qui a plaqué 5 ou 6 fois son vis à vis et l'a fait reculer permet à BRAZO ou BACHELIER de moins courir en défense , non ?
 

Flying Seal

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Je ne sais plus quel joueur, à la sortie des vestiaires à La Rochelle, n'invoquait pas le physique comme excuse.
Non, il semblerait que ce soit la concentration qu'il faut mettre dans ces matchs de haut niveau qui faiblit petit à petit, individuellement et collectivement
 

albert

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Déclic mental
Se lâcher
Le petit coup du destin
On est pas loin par moments
On est loin à cet instant
Et Montpellier qui arrive
De la peur ,non , plutôt de la crainte
Insuffisances physiques
Oui et non.....
C est vrai à la Rochelle tu prends la marée à la 55em
A Grenoble le match dure 10 minutes de plus ,tu gagne
Contre Lyon tu souffre en 2 em mi temps mais sur les10 dernières minutes tu peux arracher la victoire
Agen tu es pas mal
Le stade français fut exceptionnel dans l'efficacité
Il faut relier mental et physique
Bien dans sa tête bien dans son corps
Bien dans ses pompes Bien dans sa tete
Lequel est le juste? Ou plutot lequel decleñche l'autre
 

koenig

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Surtout un des effectifs les plus faibles du top 14, mais vu notre budget il ne peut en être autrement. Un jeu qui doit évoluer par rapport à la proD2 où pas mal d'équipes nous regardaient jouer et nous emmerdaient pas trop dans les rucks (et quand elles nous emmerdaient ça se passait assez mal pour nous). Et par rapport à l'année dernière, des erreurs individuelles qui sont quasi irrattrapables à ce niveau, ces erreurs elles peuvent venir d'un problème de concentration/confiance mais aussi d'un déficit physique qui est assez évident par rapport à la plupart de nos adversaires.

Un manque de réalisme sur la priorité des objectifs et des matchs à cibler. On devrait accepter le fait qu'on doit balancer un match sur 2 ou 3. Vouloir grappiller des points partout c'est certainement pas la meilleure chose quand vise le maintien et qu'une victoire vaut 4 pts. Si on regarde l'histoire du top 14, le 12 ème du championnat a de façon générale gagné plus de matchs que le 13 ème, peu importent les bonus, les nuls et les défaites. Il peut même avoir perdu plus de matchs que le 13 ème (l'année où on descend Oyonnax gagne un match de plus, Castres gagne un match de plus que Bayonne en 2015, l'année dernière le SF a plus de défaites qu'Oyonnax). Une seule exception Bayonne en 2006.
 
Dernière édition:

Vadier

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Bonjour à tous, voici un article que j'ai fraîchement rédigé et publié en ligne sur le site du Rugbynistère. N'hésitez pas à me donner votre avis. Bonne lecture et TOUS AU STADE CET APRÈS-MIDI !!!


TOP 14 : COMMENT EXPLIQUER LE RETARD À L’ALLUMAGE DE L’USAP ?

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Mathieu Acebes et sa bande font un rude apprentissage du Top 14. Crédit photo : @Zebulon Nog S 3

En proie à un début de saison catastrophique marqué par cinq défaites en autant de matchs et une place de lanterne rouge, l’USAP peine à s’imprégner des codes d’un Top 14 plus exigeant que jamais.

Un rayon de soleil dans un ciel grisâtre. Lundi soir, doublement auréolée des titres honorifiques de meilleur staff et de meilleur joueur de Pro D2 de la saison 2017/2018 en marge de la Nuit du Rugby, l’USAP s’est offert un bol d’air salutaire. Il faut dire que, depuis un peu plus d’un mois désormais, l’euphorie qui s’était emparée de l’environnement du club catalan suite à sa remontée dans l’élite du rugby français a sérieusement pris du plomb du l’aile. Défaits lors des cinq premières journées de championnat, les hommes du trinôme Arlettaz - Freshwater - Lanta ont abordé dans une posture délicate leur course contre-la-montre en vue du maintien. Prémices d’une saison galère ou marasme conjoncturel ?


ENTRE INEXPÉRIENCE ET MANQUE DE JUSTESSE TECHNIQUE

Ce n’était un secret de polichinelle pour personne, mais force est de constater que l’inexpérience du plus haut niveau de la majeure partie du noyau dur de l’effectif usapiste, constitué entre autres de la génération 92/93 (Carbou, Brazo, Chateau, Ecochard, Selponi, Pujol, Farnoux…) et autour duquel s’est articulée la « remontada » de l’USAP, pèse lourd dans la balance en ce début de saison. En panne d’inspiration offensive notamment, les coéquipiers du demi de mêlée Tom Ecochard éprouvent de nombreuses difficultés à appréhender et à assimiler les standards du Top 14 en matière de justesse technique et de vitesse d’exécution. La copie rendue par ces derniers au cours de la première mi-temps à Grenoble samedi dernier, indigente offensivement parlant et gangrenée par une multitude de scories techniques individuelles, en est l’illustration parfaite, au même titre que leur tendance à s’affoler une fois proches de la ligne d’en-but adverse. Restés fidèles à leur philosophie de jeu basée sur le mouvement, les Catalans verront donc leur salut passer par leur capacité à hausser individuellement leur niveau de jeu et ainsi gommer, du moins en partie, leur manque de bouteille — dont découle un complexe d’infériorité apparent — face aux écuries les plus chevronnées de l’hexagone. Une mission loin d’être impossible quand on connaît le potentiel exploitable des troupes de Patrick Arlettaz, mis en lumière tout au long de la saison dernière.

UN POULS À PRENDRE SUR LE PLAN PHYSIQUE…

Parmi les autres maux qui touchent actuellement la formation roussillonnaise, on peut invoquer le manque de caisse physique relativement patent des joueurs usapistes, en apparence intimement corrélé à une implosion fréquente aux alentours de l’heure de jeu. Contre Lyon puis à La Rochelle, les Sang et Or ont rivalisé pendant plus de cinquante minutes avant de baisser pavillon physiquement (et mentalement, certes) et de laisser leurs adversaires prendre intégralement l’initiative du jeu et le dessus dans tous les compartiments. Là encore, le parallèle avec l’épopée de l’année précédente est cinglant, tant l’une des armes principales des Catalans résidait dans leur aptitude à donner un coup d’accélérateur fatal dans le dernier quart d’heure. Bien que la comparaison puisse paraître fallacieuse au regard de l’écart incontestable entre les deux divisions en termes de degré d’intensité. À cet égard, à la question de la supériorité de l’effort physique à fournir en Top 14, la déclaration dans les colonnes de L’Indépendant du flanker Alan Brazo est tout sauf anodine : « À la mi-temps (du match contre le LOU, ndlr), quand on rentre au vestiaire, on a l’impression d’avoir fini le match alors qu’il en reste la moitié ».

… ET UN EFFECTIF DE PLUS EN PLUS HANDICAPÉ

À cet amas d’embûches, vient se greffer une longue liste de blessés à laquelle les dirigeants catalans ne s’attendaient sans doute pas. Frappé de malchance depuis la grave blessure au genou du pilier droit Alex Brown lors du match amical face au Stade Toulousain, le staff usapiste subit de plein fouet une hécatombe à des postes clés et doit composer avec la perte de titulaires en puissance. Un problème de profondeur d’effectif matérialisé le week-end passé par l’association au centre de l’attaque des habituels ailiers Mjekevu et Acebes, suite à la sortie prématurée sur blessure du trois-quart centre tongien Afusipa Taumoepeau. Pas vraiment de quoi faciliter l’assimilation des automatismes au sein des lignes arrières, donc.

Engluée dans une spirale négative depuis son revers inaugural face au Stade Français, et avec un capital confiance en berne, l’USAP voit désormais une montagne se dresser face à elle : statistiquement, seulement deux équipes ayant connu un aussi mauvais — voire pire — début de championnat sur le plan comptable sont parvenues à se maintenir au terme de la phase régulière (Pau en 2006 et Bayonne en 2007). Ceci dit, les Catalans ont des arguments à faire valoir et, malgré un scepticisme ambiant, tout porte à croire qu’il leur suffit d’un déclic mental, à même d’insuffler une nouvelle dynamique collective. Dès ce samedi avec la réception du voisin montpelliérain ? Malgré l’ampleur de la tâche, face à Goliath, David ne saurait se résoudre à déposer les armes…
On dirait un prohaha.tu fais des constats,des constats que tous ceux qui ont vu les matchs pourront faire.Mais la synthése est bonne méme si il y a deux éléments négatifs que tu n'abordes pas.Le premier est le niveau de nos prestations qui va déclinant,je pense en particulier aux deux dernier matchs ,celui a La rochelle et celui a Grenoble,rendant la situation au dela du bilan comptable franchement inquiétante.Probléme physique?J'ose espérer que non car le deuxiéme concerne "l'absence de profondeur de l'effectif" que tu évoques,pour l'ensemble de notre oeuvre, mais qui si elle n'est pas rapidement compensée risque de ne provoquer qu'une accentuation de notre déficit physique par impossibilité de roulements raisonnables c'est a dire non voués a des echecs assurés
 

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Le méchant "chef" de ce forum
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Canohès
quelle photo horrible...
 

gynojeje

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d'accord en partie , mais pas sur le plan physique
on voit pas une équipe aux aboies , à la rochelle , on voit une équipe completement démobilisé à mon sens et face à lyon on est sur la ligne de lyon sur la fin et lyon fait le dos rond .
d'ailleurs à grenoble , c'est plutot grenoble qui m'a paru fatigué
à mon sens ce qui manque à l'usap 'aujourdhui c'est un soutien plus rapide , plus d'agressivité dans les rucks , quite à choisir les rucks ou tu va lutter
et effectivement plus de justesse technique ( en cela la confiance doit aider) , pas facile cependant d'améliorer ce secteur , c'est un peu le serpent qui se mord la queue , plus de victoire = plus de confiance , et plus de confiance emmène plus de certitude dans le jeu et donc plus de justesse .
si la première victoire pouvait etre cet après midi ......
 
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