• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Perpignan/USAP. Le public d'Aimé-Giral loin des yeux, mais jamais loin du cœur -...

Plus que jamais en ordre de marche derrière leur équipe en dépit de la frustration de ne pas pouvoir la soutenir dans le chaudron d'Aimé-Giral pour cause de huis clos, les adhérents des penyes de l'USAP n'ont pas perdu le lien entre eux. Et continuent d'échanger leurs impressions d'après-match ... au téléphone, par mail, ou via les réseaux sociaux. Témoignages en sang et or.

Alain Jimenez, les Us@pistes, Saint-Laurent de la Salanque


"On est comme tous les supporters catalans : tristes et déçus de ne pas être présents à Aimé-Giral pour soutenir nos joueurs en direct. Ce qui me manque c'est la ferveur, les chants, les encouragements, et même la pression ! D'autant que l'USAP est pour l'instant 1ère du classement et n'a jamais été aussi constante dans son jeu, avec un mental d'acier et en grande forme, regrette le trésorier Alain Jimenez. Oui ça fait râler, mais les joueurs savent qu'on les soutient devant nos écrans. La soixantaine d'adhérents reste bien sûr en contact. Ça fait presque un an qu'on ne s'est pas retrouvés à Aimé-Giral. On s'appelle pour échanger nos impressions après les matchs et on se donne mutuellement des nouvelles et ça nous fait chaud au cœur que l'équipe soit si performante."

Jean-Marc Pastoret, Les Barretines, Cabestany

" La penya, avec ses 300 adhérents réguliers et son noyau dur de fidèles se porte plutôt bien, reconnaît l'emblématique président au poncho sang et or des Barratines. Ce, en dépit du fait qu'on ne se voit plus dans la cathédrale pour soutenir l'USAP et lui insuffler notre énergie quand elle a une petite baisse de régime. Le sentiment qui domine là, c'est quand même la frustration. On avait l'habitude de se déplacer à l'extérieur et l'ambiance dans notre bus ,des allers, puis des retours de match - tendus, silencieux ou joyeux selon le résultat de l'équipe - nous manque à tous terriblement. Sinon, pour X raisons, une trentaine d'adhérents nous ont quittés. J'ai envoyé des mails pour savoir si certains souhaitaient être remboursés (par exemple au prorata du prix d'abonnement multiplié par le nombre de matchs loupés). Par leurs réponses, ce qui m'a fait le plus plaisir c'est que j'ai senti de la solidarité et l'envie de poursuivre cette belle aventure, quel que soit leur choix."

Jean-Claude Estirach, Els Arrels de l'USAP, Salses

"Télévision, radio, commentaires d'après-match au téléphone, à la rigueur par mail pour les plus "jeunes" d'entre nous (soit les 55-65 ans): nos adhérents ne lâchent pas l'affaire, même hors murs d'Aimé-Giral !, sourit le "supporter en chef " de la plus ancienne penya usapiste existante. Figurez-vous que je me suis amusé, la semaine dernière, à faire un petit sondage par rapport au ressenti des supporters, privés malgré eux de sorties au stade, et bien je peux vous annoncer que 90 % d'entre eux, la base en fait, sont toujours à fond derrière l'USAP. Ce qui ne m'a pas étonné outre mesure, connaissant le bon esprit qui règne au sein de notre penya. Ce qu'on attend et qu'on espère tous à présent c'est de pouvoir assister en chair et en os au moins aux phases finales."

Régis Fior, Les Farfadets, Saint-Estève

Un total de 70 Fardadets en cette fin janvier 2021, soit une perte d'environ 30 % d'adhérents dans un groupe soudé qui tournait jadis à une centaine. L'effet rebond de la pandémie a quelque peu éclairci les rangs de la penya stéphanoise dont son président, Régis Fior, affirme : "Le club USAP rêve de faire revenir les supporters dans les tribunes, mais entre les jauges, les restrictions, le couvre-feu et les rencontres désormais jouées en huis clos, certains, c'est vrai, se sont découragés et ont préféré se désabonner (au risque d'ailleurs de ne pas être remboursés). Je sais pas moi, mais peut-être faudrait-il envisager à l'avenir des solutions qui ne pénaliseraient personne : pourquoi pas des tirages au sort ? Ou une quantité limitée par penya pour assister aux matchs à domicile ? Quoi qu'il en soit je fais entièrement confiance aux sachants, et je les écoute : la priorité est de vaincre cette saloperie de maladie. Alors, s'il faut en passer par quelques contraintes (ne regarder que des retransmissions à la télé ou écouter la radio, n'échanger que via nos portables ou sur les réseaux sociaux) pour retrouver un jour un semblant de vie normale je trouve que le jeu en vaut largement la chandelle, non ?"

Recueilli par Valérie Pons
 
A propos. Est ce que les règles du huis clos empêche le club qui reçoit de passer de la musique ou des encouragements? 2 sonos installés en Goutta et Vaquer. Et quand l'Usap va marquer ou doit défendre, tu mets des "Usap, Usap" ou le bruit de fond de la finale de 2018. Cela doit même pouvoir se piloter à distance depuis les tribunes ou depuis le local des supporters !
 
A propos. Est ce que les règles du huis clos empêche le club qui reçoit de passer de la musique ou des encouragements? 2 sonos installés en Goutta et Vaquer. Et quand l'Usap va marquer ou doit défendre, tu mets des "Usap, Usap" ou le bruit de fond de la finale de 2018. Cela doit même pouvoir se piloter à distance depuis les tribunes ou depuis le local des supporters !
Certains clubs le faisaient au début en passant l'ambiance public. Jusqu'à ce qu'un coup de sifflet dans la sono ne mette le binz sur le terrain.
 
Retour
Haut