Mes remarques ne sont bizarres que si on ne les lit pas avec attention...
Donc, je réitère : Jamais RIvière n'a voulu ou imaginé aller en Pro D2, mais aujourd'hui le constat qu'il est dans l'obligation de faire, c'est que l'histoire est loin d'être gagné, et que si on la gagne cette année, la galère va recommencer l'an prochain. Plusieurs raisons à cela :
- Le fait qu'il n'ait pas fait faire d'audit en arrivant.
- La mule est chargée de dettes, bien plus qu'imaginé.
- La gestion d'un club de sport en général, et le rugby en particulier, est totalement étrangère à Rivière, et il touche du doigt ses carences.
- Sa propre communication a rajouté de la confusion à la confusion ("objectif 1/4 de Hcup + qualif dans les 6", l'augmentation du budget, 10 M€ d'apport en 5 ans, la "perle rare" Descons, Delpoux "l'homme de la situation", "si on prend pas 5 points, je prendrai mes responsabilités", le "match à Barcelone", etc...).
Aujourd'hui, quelle est la solution pour Rivière ?
En cas de maintien en Top 14 ou pas, ça passe en priorité par :
- Épuration des dettes. Comment ? Augmentation de capital ? Dans ce cas-là, tout le monde pourra-t-il ou voudra-t-il abonder ? Pas sûr...
- Reconstitution de l'effectif dans l'urgence : entre les arrêts, les blessés de longue date, les départs. La cellule recrutement a du pain sur la planche, sachant que restent sur le marché, des joueurs "moyens". On peut parfois y trouver des pépites.
- Relancer l'attractivité de l'USAP, victime aujourd'hui d'une baisse importante des abonnements, non compensée par les 5% de billetterie en plus.
- Se débarrasser de la Brasserie, et repenser les "produits" boutique.
La teneur de mon message, c'est de dire qu'indépendamment du séisme culturel que serait une descente en Pro D2, économiquement ce serait plus facile de rebâtir. Il faudrait certes à minima 2 à 3 ans pour espérer remonter, mais la situation serait économiquement plus saine et viable en passant par le purgatoire. Je te le répète, ce n'est pas ce que je souhaite, il va sans dire...
