Carança
USAPiste impliqué
Les joueurs vont arriver gonflés à bloc, remontés comme des coucous, appliqués comme des bons élèves avec l'envie de tout renverser, de bien faire, de respecter les consignes de scorer vite. En quête de rédemption, de rachat, de salut.
Ma vraie crainte, c'est la débauche d'énergie... inutile. Des attaques dans l'axe, des bons enchainements, du combat, des mauls qui avancent… et pas de points, pour des bêtises (la dernière touche, la dernière passe). On l'a déjà vu (cent fois) dans le passé. Et on sait ce que cela a signifié. Les Oyo Men s'attendent à prendre la marée, ils vont faire le gros dos, laisser passer l'orage, être patients.
Est-on capable de tenir cette motivation 80 minutes ? Sans doute pas. Alors, il va falloir nous aussi être patients. Construire la victoire sur 80 minutes, pas sur 20 ou sur 60. Bien gérer nos temps faibles. Et finir très fort.
Ca ne va pas se jouer sur la motivation (je fais le pari qu'elle est acquise) mais sur la capacité de l'USAP a ressortir vite et proprement de son camp, à ne pas rendre les ballons bêtement comme on l'a fait encore à Vannes mais à tenir la balle, à ne pas faire de fautes (par pitié : un match sans carton ! c'est difficile quand tu es sur-motivé) et à scorer chaque fois qu'on s'approche de leur ligne. Il va falloir défendre comme des morts de faim sans se consommer dans les rucks, en gratter quelques-uns quand ils sont bons pour nous, ne pas tenter des choses impossibles, rester lucide. LUCIDE. Intelligent. Faire les bons choix. Que la charnière joue libérée mais qu'elle gère (le 10 aura un rôle crucial !). Bien gérer les renvois adverses. Ne pas se mettre en difficultés pour rien. Que chacun respire et que personne ne joue pas en apnée comme à Vannes (la passe ratée de Piukala, c'est du stress). La dessus un bon coaching et l'espoir ne sera pas très loin. Ah si un dernier ingrédient indispensable : des supporters qui s'époumonent pendant 80' comme si c'était une demi-finale.
Cela fait beaucoup pour une équipe "malade". Le Dr Arlettaz a du leur expliquer tout ça mieux que moi. Espérons que sa potion sera bénéfique. C'est une question d'alchimie.
Ma vraie crainte, c'est la débauche d'énergie... inutile. Des attaques dans l'axe, des bons enchainements, du combat, des mauls qui avancent… et pas de points, pour des bêtises (la dernière touche, la dernière passe). On l'a déjà vu (cent fois) dans le passé. Et on sait ce que cela a signifié. Les Oyo Men s'attendent à prendre la marée, ils vont faire le gros dos, laisser passer l'orage, être patients.
Est-on capable de tenir cette motivation 80 minutes ? Sans doute pas. Alors, il va falloir nous aussi être patients. Construire la victoire sur 80 minutes, pas sur 20 ou sur 60. Bien gérer nos temps faibles. Et finir très fort.
Ca ne va pas se jouer sur la motivation (je fais le pari qu'elle est acquise) mais sur la capacité de l'USAP a ressortir vite et proprement de son camp, à ne pas rendre les ballons bêtement comme on l'a fait encore à Vannes mais à tenir la balle, à ne pas faire de fautes (par pitié : un match sans carton ! c'est difficile quand tu es sur-motivé) et à scorer chaque fois qu'on s'approche de leur ligne. Il va falloir défendre comme des morts de faim sans se consommer dans les rucks, en gratter quelques-uns quand ils sont bons pour nous, ne pas tenter des choses impossibles, rester lucide. LUCIDE. Intelligent. Faire les bons choix. Que la charnière joue libérée mais qu'elle gère (le 10 aura un rôle crucial !). Bien gérer les renvois adverses. Ne pas se mettre en difficultés pour rien. Que chacun respire et que personne ne joue pas en apnée comme à Vannes (la passe ratée de Piukala, c'est du stress). La dessus un bon coaching et l'espoir ne sera pas très loin. Ah si un dernier ingrédient indispensable : des supporters qui s'époumonent pendant 80' comme si c'était une demi-finale.
Cela fait beaucoup pour une équipe "malade". Le Dr Arlettaz a du leur expliquer tout ça mieux que moi. Espérons que sa potion sera bénéfique. C'est une question d'alchimie.