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Chronique ELS DE PARIS : En aïgua de botifarra ( USAP - Stade Français )

cazac

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12 Septembre 2012
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Il me semble que pour la qualité de la prose "ite missa est" eût été préférable comme titre.
 

fana 38 sang et or

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LA MESSE EST DITE

La messe française est peut-être dite, mais notre ferveur peut encore convertir l’Europe, pour que l’esprit saint catalan s’élève à nouveau, peut-être pas jusqu’à l’épectase, mais au moins jusqu’aux lueurs célestes !

:bravo: Surtout il faut la bénédiction de l'évèque de LUSAP mgr MD
 

Els de P@ris

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En aïgua de botifarra


Forcément, l’appel de l’Irlande, son ciel, ses pubs et ses vents avaient réveillé nos papilles. Le doux parfum d’une finale aussi. Pour le groupe mais aussi pour les supporters d’une équipe branchée sur le courant alternatif, capable du meilleur (souvent) et du pire (parfois), c’était l’occasion de s’offrir une vraie tranche de bonheur. Mieux qu’une grillade au soleil, une balade irlandaise. Malgré le stress permanent d’une saison interminable et fatigante pour tout le monde, on les imaginait finir en beauté et nous faire oublier les travers de cette année 2012-2013 en quart de teinte et de cette USAP contre laquelle on râle (souvent) parce qu’on continue à l’aimer (énormément) malgré cet ultime ratage.

Un peu trop sûrs de nous, on se disait que rien ne pourrait l’arrêter dans ce sprint final – et certainement pas le Stade Français, malgré son tardif réveil printanier. Un rien naïfs aussi, on se prenait à rêver d’une dernière épopée dans ce stade champêtre de Dublin pour finir l’aventure avec Farid, Gavin, Henry, Adrien, Nicolas, David et les autres. Histoire d’aller boire une dernière bière avec eux en terre celte. Au-delà de savant calculs d’apothicaire sur la meilleure manière de rejoindre la cour des grands (la H Cup), conclure en beauté face à la Blue Army de Mike O’Driscoll, avec l’Armée catalane conduite (peut-être) par celui qui fut son emblématique capitaine, cela aurait eu une sacrée gueule. L’histoire aurait été belle, même si la manière dont l’équipe du Leinster a atomisé Biarritz aurait vite réduit la part du rêve. Bon courage aux Parisiens. En tout cas, pour nous, c’est raté et 48 heures après on se demande encore comment ou pourquoi. Sans pousser le masochisme jusqu’à revoir le match.


Une infinie tristesse
Se faire battre par une grande équipe n’est jamais honteux. Perdre en jouant comme des fous au point de perdre toute lucidité et s’incliner devant une équipe qui attend intelligemment son heure est plus difficile à accepter. On attendait avec impatience la mousse de la première Guiness. Et l’on eut droit qu’à un final en aïgua de botifarra. En eau de boudin, pour ceux qui ne comprennent pas le catalan. Non pas que l’USAP ait livré un repas indigeste. C’est même le contraire. Malgré une mêlée totalement en berne et quelques signes inquiétants avant-coureurs, sa première mi-temps laissait entrevoir le meilleur. En tout cas, qu’on ne baisserait pas la garde façon Agen. Ses deux essais sont venus rappeler ce que l’équipe était capable de produire de mieux et qu’elle était capable de déborder des blocs plus compacts mais moins mobiles qu’elle. Mais la fin du match nous laisse sur notre faim, avec quelques aigreurs sur l’estomac, une infinie tristesse et le sentiment, une fois de plus, d’être passés très près, mais à côté.

Que l’adversaire de l’USAP s’en remette au seul de ses joueurs capable de le faire gagner est légitime et cela ne fait qu’ajouter à la frustration. Mais nous sommes bien obligés de tirer notre chapeau à notre Popo pour l’ensemble de son œuvre, vendredi soir. Il a eu les c…. d’en tenter une de 60 mètres, contre l’avis de son capitaine. Et de la passer. Quitte à perdre, après tout, autant que ce soit à cause de lui : cela fera taire les pisse-vinaigre qui l’ont sifflé il y a quelques semaines et l’on re-sifflé vendredi. Et cela prouvera aux jeunes catalans que nul n’est prophète en son pays, qu’il faut parfois savoir s’éloigner de chez soi pour grandir et retrouver une confiance perdue. Même les poteaux d’Aimé Giral, tout contents de retrouver leur ancien grand maître artificier, ont voulu fêter ces retrouvailles en l’aidant deux fois à passer le ballon, quand son successeur, tenté, on ne sait très bien pourquoi, de monter très haut ses ballons, dût s’en remettre autant de fois à la clémence de Mister Clancy et à l’arbitrage vidéo pour désavouer les arbitres de touche qui refusaient à James ce que les perches offraient à Jérôme. Un parfait résumé du match.

Une balle dans le pied
]Mais tout ceci n’est sans doute qu’une impression faussée. Au-delà du talent éclatant d’un Porical retrouvant son jardin, il y a fort à craindre que ce soit l’USAP qui ne se soit tiré toute seule une balle dans le pied. Et celle-là est très douloureuse. Espérons qu’on se l’enlèvera vite. Car les seules questions qui vaillent sont celles-là : comment se fait-il que l’USAP ait le moins bon rendement jeu produit – points marqués du Top 14 et de l’Amlin Cup réunis ? Autant d’énergie dépensée pour si peu de bénéfices est contraire à tous les principes du développement durable. Pourquoi gère-t-elle aussi mal un match à sa portée ? Pourquoi ne sait-elle pas s’adapter au jeu et aux temps forts de l’adversaire ? Pourquoi crame-t-elle toutes ses calories dans un combat sans fin et n’en garde-t-elle pas un peu pour faire fonctionner les neurones ? Pourquoi ne maîtrise-t-elle pas le jeu fou qu’elle propose ?

Les charges aussi magnifiques qu’inutiles d’Henry Tuilagi auraient dû nous mettre la puce à l’oreille. Le public aime ça pourtant. On l’entend au rugissement sourd des tribunes. Elles n’ont pourtant qu’une efficacité très limitées. Pourquoi ? Parce qu’elles ont lieu devant la ligne de la défense et non derrière. Le voir fondre ainsi sur l’ennemi fait penser aux charges des soldats de 14 qu’on faisait sortir des tranchées et courir 20 mètres pour en gagner (ou pas, selon) un ou deux. On le connaît notre Tuilagi adoré et l’on n’oublie pas qu’il immobilise trois ou quatre joueurs. La difficulté avec ce genre de figure de style est que la pénalité guette car il suffit d’un adversaire au contest, bien planté sur ses deux jambes, pour que le joueur soit vite fautif et qu’il soit rattrapé par la patrouille. Ce que l’USAP a parfaitement réussi grâce à Strockosh, Léo ou Tao Senior. La différence entre l’USAP et le Stade Français, c’est que les Catalans font toujours leurs fautes au mauvais moment et au mauvais endroit.

Voir en fin de match Joffrey Michel, pourtant moins gaillard que Tuilagi, vouloir imiter le plus Catalan des Samoans, à partir des 22 mètres de l’USAP, alors que le score est de parité, est une pure aberration. En forme, le bougre est un excellent relanceur, très bon dans le contournement et dans la prise d’intervalle. Mais de là à partir sabre au clair ! Pourquoi, alors qu’il n’a manifestement pas récupéré tous ses moyens va-t-il tout droit, courageusement certes mais dangereusement, s’empaler dans la défense parisienne ? Pour sauver la patrie ? Personne ne le sait, même pas lui sans doute. Et il arriva ce qu’il devait arriver.

Assister en début de deuxième mi-temps à une relance (très) hasardeuse de Hume qui oblige Hooks à un dégagement tout aussi hésitant avait déjà eu raison de nos nerfs. Parce qu’il offre un bon ballon à Porical qui passe entre deux Catalans et offre une balle d’essai à Lyons. Quand on joue l’USAP, suffirait-il d’attendre ses bévues ? Cela va finir par devenir vexant. Et que dire de David Marty jouant précipitamment une pénalité aux 50, alors que le score est à l’avantage de l’USAP ? Pensait-il tout seul à la chanson de Polnareff : « on ira tous au Paradis » ? Ou voulait-il montrer que le Catalan est un grand impulsif ? Cherchait-il à provoquer une faute et gagner 10 mètres de plus ? S’il y était parvenu, il aurait eu raison. Et encore, ça se discute… Mais en cas d’échec, ce genre de bévue est impardonnable. Peut-être un capitaine ayant toute sa tête façon Parisse aurait-il imposé de calmer le jeu, de prendre la touche, de proposer un groupé pénétrant ou une séquence de pénétration au ras aux Parisiens ?

Gracies a tots
Malgré ces fautes de goût, nous n'avons pas envie de jeter la pierre à nos guerriers. Simplement, de se demander à quoi attribuer ce manque de lucidité et de maîtrise ? A l’enchaînement des matchs couperets ? A l’absence de concurrence sérieuse à certains postes ? Au limite du banc ? A l’usure ? Au défaut d’un vrai patron de jeu ? A l’abus de botifarra ? Ou bien à l’effort que demande le nouveau jeu de l’USAP, très consommateur en énergie, ce qui finit par diminuer la quantité d’intelligence disponible ?

En attendant, contrairement à ce que pensait Zaza, nous n’irons donc pas au paradis. Ni en Irlande. Nous prierons pour que Cullen et ses potes aient le bon goût de proposer aux Parisiens la même punition qu’à nos chers amis Biarrots. En attendant, nous en sommes réduits à soutenir le RCT après avoir encouragé l’ASM. C’est dire le malaise qui envahit le supporter catalan. Et avant de regarder les phases finales du Top 14 à la télé, on se contentera d’une dernière visite à Montpellier qui risque de tourner à la mauvaise blague. La dernière bière de la saison risque d’avoir un goût amer. Mais elle sera toujours plus digeste que ce final européen en eau de boudin.

Cinq minutes de lucidité supplémentaire. Pas plus. C’est ce qu’il a manqué à l’USAP pour maîtriser le score. Et offrir une autre sortie à des partants, sûrement davantage marqués par l’émotion que nous. Ils vont nous manquer. Gracies à tots ! Demain l’on s’habituera à d’autres visages, d’autres performances, d’autres fautes. On continuera de rire, de râler, de stresser. Mais on n’oubliera pas de sitôt Farid, Henry, Gavin, David, Nicolas, Adrien et les autres. A une exception près, ce ne sont pas les meilleurs joueurs du monde à leur poste. Mais ils ont été tous de grands joueurs de l’USAP dont ils ont porté très haut les couleurs. Ce qui est tout à fait autre chose et sans doute bien plus exigeant.
 
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Joan Combat

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Bravo et merci pour cette chronique "En aïgua de botifarra". C'est toujours un plaisir de lire toutes ces chroniques.
 

Els de P@ris

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TROIS ANS HORS DES SIX, TROIS ANS DANS LES SIX

Le « SIX » du titre « TROIS ANS HORS DES SIX, TROIS ANS DANS LES SIX » n’est pas le « CAFE SIX », rendez-vous des supporters parisiens de l’USAP, lieu précieux où le supporter parisien de l’USAP est sûr de voir tous les matchs télévisés de l’USAP et où il est sûr de trouver d’autres amoureux de l’USAP avec qui parler de l’USAP avant, pendant, et après le match.

Le « SIX » du titre, c’est le « TOP6 », graal de la phase régulière du TOP14, synonyme de qualification pour la HCUP et synonyme de qualification pour la phase finale du TOP14.

En effet, avant ce Montpellier-USAP, 26e et dernier match de la phase régulière du TOP14, le supporter de l’USAP est confronté à ce cruel constat : pour la troisième saison consécutive, son équipe favorite ne va pas finir dans les six premiers et, pour la troisième saison consécutive, Montpellier, son adversaire du jour, dernier rival régional après la disparition de l’élite de Béziers et Narbonne, va finir dans les six premiers.

Un potentiel « 8e de finale » transformé en un match sans enjeu

Pour ce 26e et dernier match de la saison régulière de TOP14, nous, supporters de l’USAP, avions rêvé d’un « 8e de finale » explosif avec pour enjeu, pour chacune des deux équipes, une place dans les 6 premiers et une qualification pour les phases finales du TOP14.

Malheureusement, la défaite à domicile face à Castres, concurrent direct pour les 4e 5e et 6e places, et la défaite à l’extérieur chez le relégable Agen ont ruiné tous nos espoirs.

Ce potentiel « 8e de finale » s’est transformé en un match sans enjeu pour l’USAP, écartée des six premières places, et sans rival pour la 7e place, tandis que Montpellier, assuré de figurer dans les 6 premiers, affichait pour objectif, pour ce dernier match, le bonus offensif pour espérer terminer 4e et recevoir à domicile pour le barrage d’accession en ½ finale le week-end suivant.

Un match sans enjeu pour l’USAP mais une USAP décidée à vendre chèrement sa peau

Pour ce dernier match de la saison, l’USAP, privée de nombreux titulaires, se présentait avec une équipe mixte composée de titulaires, de remplaçants et de joueurs plus habitués à évoluer avec l’équipe Espoir (Bézian titularisé à l’aile de la 3e ligne ; Arnaudiès, Catala, Custoja alignés sur le banc des remplaçants).

Cette confrontation entre une équipe de Montpellier, résolue à obtenir le bonus offensif pour conquérir le droit de disputer le barrage à domicile, et une équipe de l’USAP disputant un match sans enjeu avec une équipe mixte, pouvait laisser craindre un match à sens unique et un cavalier seul des Montpelliérains.

Les premières minutes nous rassuraient avec une équipe de l’USAP appliquée et décidée à ne pas s’en laisser compter. Et s’il fallait une démonstration de plus que l’USAP n’était pas venue disputer un match de kermesse, la première mêlée apportait cette démonstration puisque la mêlée se terminait par un « échange d’amabilités » entre Castex, le pilier droit de l’USAP, et Nariashvili, le pilier gauche de Montpellier.

L’USAP, bien organisée en défense, résistait bien et Montpellier n’obtenait ses premiers points qu’au bout de dix minutes pour mener 3-0.

Montpellier impose sa puissance

Mais, au fil des minutes, Montpellier impose sa supériorité. La mêlée de l’USAP, comme trop souvent cette saison, est mise au supplice par la mêlée adverse. Les joueurs de Montpellier insistent là où ça fait mal, en multipliant les percussions autour des mêlées et des regroupements, et en redemandant des mêlées.

Cette domination est concrétisée, à la 22e minute, par un essai de pénalité accordé par l’arbitre à l’issue d’une série de mêlée aux 5 mètres où l’USAP est contrainte, à plusieurs reprises, à la faute pour ne pas encaisser un essai sur mêlée enfoncée.
Montpellier continue à dominer et à contraindre l’USAP à la faute, et un deuxième essai est rapidement marqué, cinq minutes après, par Montpellier qui, à la 27e minute, mène déjà 17-0 et 2 essais à zéro.

Kisi Pulu fait son entrée dès la 31e minute. Cela semble avoir des effets positifs puisque, suite à une nouvelle série de mêlées à cinq mètres de la ligne de sa ligne de but, l’USAP, jusque-là lourdement sanctionnée en mêlée, obtient sa première pénalité sur une mêlée. Mais, les joueurs de l’USAP sont trop souvent contraints à la faute par la domination montpelliéraine et, suite à une énième faute de l’USAP, Pulu récolte un carton jaune et ressort du terrain à la 35e, à peine 4 minutes après être entré.
Montpellier profite de suite de l’infériorité numérique de l’USAP et marque son troisième essai. A la 36e minute, Montpellier a déjà atteint son objectif de bonus offensif et mène 22-0 et trois essais à zéro.

Sur la sirène, David Mélé a une occasion d’ouvrir le score pour l’USAP mais sa pénalité des 22m en face passe malheureusement à côté.

La deuxième mi-temps commence comme la première a fini, Montpellier domine et, à la 49e minute, Montpellier marque un quatrième essai et mène 29-0 et quatre essais à zéro.

4 essais de l’USAP dans la dernière ½ heure

A ce moment, les supporters de l’USAP ont craint une déroute sans précédent.

Mais les joueurs de l’USAP eurent le mérite de ne pas baisser les bras et, dans une dernière ½ heure avec plus d’espace et des défenses moins resserrées, ils réussirent à marquer quatre essais pour finir le match sur un score de 50-22, et sept essais à trois.

Montpellier avait sauvegardé son bonus offensif (toutefois insuffisant, Castres ayant arraché le bonus défensif au Racing) et l’USAP avait sauvé l’honneur après avoir craint le pire.

L’impressionnante progression de Montpellier

Pour Montpellier, l’histoire se répète : pour la troisième saison consécutive, Montpellier termine dans les six premiers et, pour la troisième saison consécutive, Montpellier doit se déplacer pour disputer le barrage à l’extérieur contre la même équipe, Castres.

La progression de Montpellier est néanmoins impressionnante : en 2010, Montpellier était une équipe qui luttait pour la relégation ; dès la saison suivante, avec l’arrivée du tandem d’entraîneurs Béchu-Galthié, Montpellier s’est hissé jusqu’à la finale et, depuis, elle se maintient régulièrement dans les six premiers.

Dans son excellent livre « Confessionss d’un mercenaire kiwi », paru en 2007, John Daniell explique que, lorsqu’il a quitté l’USAP pour Montpellier en 2003, il a eu l’impression de passer d’un club avec une organisation très professionnelle à un club avec une organisation moins professionnalisée : il décrit Montpellier comme un club avec une organisation « gitanesque » ; un club jouant dans un stade « suranné », le stade Sabathé ; un club où les joueurs sont ballotés d’un terrain à l’autre pour les entraînements ; un club où les joueurs doivent se débrouiller eux-mêmes pour nettoyer leurs équipements.

En quelques années, Montpellier a beaucoup changé : Montpellier joue désormais dans le moderne stade Yves-du-Manoir, stade rempli de supporters encourageant Montpellier pour ce dernier match ; l’arrivée du tandem Béchu-Galthié a porté le club dans les six premiers du TOP14 ; l’arrivée du président Altrad a donné des moyens financiers plus importants à Montpellier et, après ce cycle de 3 ans dans les six premiers, Montpellier s’est lancé dans un recrutement, pour la saison 2013-2014, qui montre clairement une volonté de commencer un nouveau cycle pour encore franchir un nouveau seuil et rivaliser avec les meilleurs, Clermont, Toulon et Toulouse.

L’USAP : continuité d’un cycle hors des six premiers ou début d’un nouveau cycle ?

Si, pour Montpellier, ces trois saisons dans les six premiers semblent faire partie d’un même cycle, pour l’USAP, on veut croire que ces trois saisons hors des six premiers ne font pas partie d’un cycle homogène, synonyme d’un déclin du club, mais sont, plutôt, trois saisons très différentes dont la troisième pourrait être le début d’un nouveau cycle : la saison 2010-2011 était plutôt la fin d’un cycle de 4 saisons avec Jacques Brunel comme entraîneur ; la saison 2011-2012 fut une saison bien décevante avec un nouvel entraîneur, vite remercié, et des résultats et un jeu très décevants ; cette saison 2012-2013 ressemble plutôt à un début de nouveau cycle avec un nouveau trio d’entraîneur, un groupe renouvelé, et une volonté de faire évoluer le jeu de l’USAP.

Même si l’USAP termine pour la troisième fois consécutive hors des six premiers, il n’en reste pas moins qu’elle obtient son meilleur classement en TOP14 depuis trois saisons avec cette septième place qui lui permet d’espérer une qualification en HCUP pour la première fois depuis trois ans. En Amlin Cup aussi, même si la saison s’est terminée par une déception, les résultats sont nettement meilleurs que ceux de la saison dernière.

3 vœux pour l’USAP

Maintenant que la saison de TOP14 est finie pour l’USAP, il nous reste à tourner nos yeux vers Dublin le 17 mai pour espérer une victoire du Leinster qui qualifierait l’USAP pour la HCUP 2013-2014.

Il nous reste aussi à tourner nos yeux vers les résultats des équipes de jeunes de l’USAP : ce même week-end où l’USAP disputait son dernier match de TOP14, les juniors Reichel et Crabos ainsi que les cadets Alarmecery disputaient victorieusement leurs 1/8e de finale et se qualifiaient pour les 1/4 de finale.

On suivra avec intérêt leur parcours, ils symbolisent ce dont nous rêvons pour l’USAP : rester une des 3 seules équipes à ne pas avoir quitter l’élite ; retrouver une place dans les six premiers du championnat ; mais aussi, rester un club formateur qui offre aux meilleurs joueurs du département la possibilité de se confronter aux meilleurs de leur catégorie d’âge et l'opportunité de rejoindre un jour l’élite.
 
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Carto

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