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Aimé-giral, L’orgueil Retrouvé - Lindependant.fr

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USAP-Montauban. Hier, l’USAP a étouffé l’USM en première mi-temps, s’assurant un succès facile (30-6) à Aimé-Giral. Comme d’habitude.
Quand l’été touche à sa fin, qu’il est doux de s’engager sur l’allée Aimé-Giral, passer l’arche, longer le mur des légendes et grimper quatre à quatre les marches de béton pour... Lire la suite

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USAP-Montauban
Hier, l’USAP a étouffé l’USM en première mi-temps, s’assurant un succès facile (30-6) à Aimé-Giral. Comme d’habitude.

Quand l’été touche à sa fin, qu’il est doux de s’engager sur l’allée Aimé-Giral, passer l’arche, longer le mur des légendes et grimper quatre à quatre les marches de béton pour s’asseoir sur son petit siège en plastique. Un chemin presque jubilatoire lorsqu’il s’accompagne d’un sentiment d’invincibilité. S’ils ne se déplacent toujours pas en masse pour la soutenir (9 038 hier), l’USAP a retrouvé son rôle d’aiguillon de l’orgueil des Catalans. Impuissant, Montauban lui aussi a ployé le genou (30-6).
Aujourd’hui, Aimé-Giral et l’USAP font peur. Personne n’y gagne. Tout le monde s’y écroule. L’été touche a sa fin. Il aura été sang et or.

L’épée et le bouclier
L’USAP cogne, mais elle sait aussi encaisser. Aujourd’hui, elle peut se gargariser des titres de meilleures défense et attaque de Pro D2. Le juste prix d’un début de saison boulimique. Hier encore, le club roussillonnais a martyrisé son vis-à-vis. Dès les premiers instants, le ballon vole de mains en mains. Conquête propre, charnière juste, arrières dans le tempo : le rouleau compresseur catalan accomplit sa besogne.
Débordé, un Montauban remanié s’incline une première fois, plein cœur (Acebes, 8e, 7-0). En supériorité numérique, Sione Tau plante le nez derrière la ligne, après une chistera de sa Majesté Mafi (16e, 17-0). La touche catalane régale, la mêlée retrouve de la consistance. Labouteley ou encore Boutemmani, des têtes que l’ont n’attendait pas forcément en lisant le XV de départ, ont assuré leur part de travail. Tout comme le centre Jens Torfs, souvent dans l’ombre et très fiable hier. Le signe d’un groupe tout entier en confiance.
Même le coach prend un coup de vieux. « Pour tout vous dire, je les sentais très sûr d’eux, détendus, souriants, trop pour moi, s’étonnait Patrick Arlettaz. J’ai joué il y a très longtemps, il fallait qu’on se fasse la gueule pour faire très bons matches, qu’on ait peur, qu’on pleure... » Un temps partiellement révolu.
Du flegme d’ailleurs, la charnière Ecochard-Potgieter n’en manque décidément pas. 32e minute, mêlée sur le point central. Ecochard libère, Bousquet s’échappe sur une passe de Potgieter et redonne intérieur pour son demi de mêlée (27-3). Le score n’évoluera qu’à la marge (victoire 30-6).
Moins fluide, moins en réussite aussi, l’USAP presse pourtant Montauban tout au long de la deuxième mi-temps. Sans jamais laisser la moindre ouverture en défense.

Un bloc à bloc

La saison dernière, après cinq matches, l’USAP comptait cinq points. Un mauvais souvenir définitivement enterré, puisqu’aujourd’hui elle en cumule vingt pour autant de journées. Dimanche, le derby sur le terrain de Béziers, tout symbolique qu’il soit, ne changera pas ce constat : l’USAP a d’ores et déjà réussi son bloc. « Le bloc est pour l’instant correct, tempère Tom Ecochard. Il sera excellent si on rapporte des points de Béziers. » La culture de la gagne. « Force est de constater que cette équipe a grandi », ponctuera Arlettaz.
 
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