Ma question, n'était pas tout à fait innocente.
Je vais vous exposer là, la façon dont nous l'employions en des temps reculés que les jeunes de moins de
100 ans ne peuvent pas comprendre.
Nous ne connaissions pas l'expression, et à vrai dire avions la prétention de l'avoir inventée.
Jeunes et désargentés, le produit qui rend nigaud était une denrée rare et précieuse pour nous, et les occasions de se réunir le mercredi après midi chez l'un ou l'autre étaient de véritables fêtes du fou rire.
A cette époque le revêtement au sol des chambres d'ados était presqu'exclusivement constitué de moquette, plus ou moins haute, épaisse, et bouclée.
Or plus l'après-midi avançait, plus la précision dans la confection des buzz laissait à désirer, à tel point qu'il y avait plus de mélange emberlificoté dans la moquette que de dans les tous les buzz que nous avions suçottés goulûment.
On a envisagé un moment de récupérer au peigne fin, mais entre la poussière, les acariens, les poils de chats, les poils pubiens, et la goutte échappée du papier glacé d'un magazine de charme, nos exigences de fins connaisseurs nous en ont bien vite dissuadés.
Voilà, pas une apologie, juste une tranche vie, qui m'est revenu comme ça.
Et je tenais à ce que justice soit faite
´tain juste avoir l'idée de fumer de l'acrylique aux couleurs douteuses?, faut déjà avoir de sacrées prédispositions !!!
Professeur Ronchon, futur adepte du vélo épiléptique.