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[video Tv Sud] Usap: Ratini, Ça Brûle - Lindependant.fr

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« S’il ne vient pas jeudi (hier) à Aimé-Giral, le dossier sera définitivement enterré », avait averti le directeur général de l’USAP, Sylvain Deroeux. Un message reçu cinq sur cinq par l’ailier fidjien Alipate Ratini, qui a vite éteint le suspense de ces derniers jours, en postant jeudi matin sur Instagram une photo de lui... Lire la suite

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ça sent la bonne entente entre ratini et le president ....
 
Si le mec plante 15 essai d'ici la fin de la saison, on sera bien content ! Si il en plante pas un, ça change rien pour nous, donc c'est du gagnant gagnant
 
ça sent la bonne entente entre ratini et le president ....

C'est logique que le contrat reflète une certaine méfiance. Si on le signe 3 ans à un bon salaire et si le bonhomme passe suffisamment de temps dans les bars ou les clubs pour perdre son rugby, il faudra raquer son licenciement.

Par contre, s'il explose tout sur le terrain et y retrouve du plaisir, un avenant plus substantiel devrait lui être proposé au bout de 3 mois. Où alors ce serait une bourde.

La confiance ça se gagne et ça se construit, et le garçon a des antécédents qui ne la suscitent pas spontanément.
 
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PHOTO/AFP JEAN-PIERRE CLATOT

« S’il ne vient pas jeudi (hier) à Aimé-Giral, le dossier sera définitivement enterré », avait averti le directeur général de l’USAP, Sylvain Deroeux. Un message reçu cinq sur cinq par l’ailier fidjien Alipate Ratini, qui a vite éteint le suspense de ces derniers jours, en postant jeudi matin sur Instagram une photo de lui dans le TGV Paris-Perpignan de 10h07 (depuis retirée).

Ratini et l’USAP attendront néanmoins ce matin avant de se dire oui. Car hier soir, les deux parties avaient encore quelques points de détail à discuter. En cas d’accord (probable), ce oui sera accordé du bout des lèvres par le président des sang et or François Rivière, lequel a farci le contrat de clauses protectrices pour son club, à l’image de l’épais costume trois-pièces qu’il arborait hier midi à la brasserie d’Aimé-Giral.

Ratini devrait être officiellement catalan pour les six prochains mois mais, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il devra s’acheter un masque de béni-oui-oui et planter une ribambelle d’essais si les deux parties veulent fêter ensemble l’arrivée du printemps. « J’ai fait ajouter une clause limitant son usage des réseaux sociaux. », a fait savoir le président, allusion aux multiples dérapages du Fidjien sur Facebook et Twitter, ainsi qu’à sa réputation de joueur « ingérable » et «excessif» en soirée.

Sucrer Internet à un jeune de 25 ans équivalant à lui amputer un bras, on souhaite bien du courage au community manager du club. Mais passons... Comme souhaité par l’USAP, Ratini devrait bénéficier d’un salaire à minima et sera essentiellement rémunéré à sa participation aux matches. Chat échaudé craignant l’eau froide, M. Rivière, qui a déjà perdu un bon demi-million d’euros aux prud’hommes, n’a qu’un souhait dans cette affaire : se blinder juridiquement en cas de licenciement express, si besoin était.


Arlettaz : « Si ça ne marche pas, ce sera sa seule culpabilité »

On a connu des signatures de contrat plus sereines et complices, mais puisque l’USAP a fait un pas de géant en direction d’un joueur si controversé, elle attend en retour que ce dernier lui déplie le catalogue des bonnes manières. Résumé de l’entraîneur Patrick Arlettaz : « Ratini est un joueur hors normes dans tous les sens du terme, sur le terrain et, de temps en temps, en dehors. On lui tend la main. C’est une chance pour lui de se relancer, et une chance pour nous de posséder un joueur de ce style, si le transfert se concrétise. Tendre la main n’est pas une faiblesse ou suicidaire. On fait un pari. L’USAP a fait un énorme effort pour l’accueillir dans les meilleures conditions. Maintenant, il a les cartes en main. Si ça ne marche pas, ce sera sa seule culpabilité et on se quittera en se serrant la main. »

Limogé de Grenoble en 2015 puis du Stade Français mi-décembre pour « faute grave » liée à son comportement, Alipate Ratini (25 ans, 1,82 m, 92 kg) n’a plus le choix : soit il réussit à Perpignan, où il a satisfait hier après-midi à la visite médicale, soit il peut dire adieu aux clubs de l’Hexagone. Pour l’encadrer au mieux et limiter d’éventuels écarts de conduite, les dirigeants catalans se sont mis d’accord avec l’ancien pilier tongien de l’USAP (2008-2015), Kisi Pulu, pour que Ratini loge chez lui. Avec un (double) espoir : voir ce dernier donner le meilleur de lui-même en compétition et faire revenir en masse le public à Aimé-Giral.

« J’espère qu’on parlera de Ratini surtout sur le terrain », espère Arlettaz, conscient de détenir dans son effectif une bombe atomique contre l’adversaire mais aussi, peut-être, une bombe à retardement dans son vestiaire. Où l’on pense à cette citation, parue cette semaine dans France Football, de l’entraîneur bordelais Jean-Louis Gasset au footballeur Souleymane Diawara. « Écoute-moi bien : tu vas vite reprendre ta vie de bâtard. Le changement, le cocon, c’est pas pour toi. On est jeudi, c’est soirée étudiante. Donc, demain je veux te voir mort à l’entraînement, tu m’as compris ? » Et Diawara, fêtard invétéré, fut grand et exempt de tout reproche en match. Trouver le juste équilibre, la question clé des mariages réussis. Sans oublier les astérisques en bas de page.
 
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