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USAP : Volavola, c’est tout - Lindependant.fr

Les conséquences du Covid-19 font souffrir les Catalans sur tous les tableaux. Mais les sang et or ne désarment pas.

Comme au monopoly, l’USAP amorce une dure ligne droite : pour le moment, personne ne tombe sur ses hôtels, la carte chance porte l’infortune et la "case départ" pour se renflouer semble à des années-lumière. Les mondes du sport et de la finance sont deux mots qui vont très bien ensemble, assène durement l’époque. Pour réussir, il faut avoir de la lisibilité - gage de la confiance -et savoir minimiser les risques, tout ce dont est privé le championnat de Pro D2, durement frappé par les conséquences du coronavirus. Il n’est qu’à voir le fleuron marketing de la poule, la centenaire USAP, crouler sous l’inquiétude et la menace d’un éventuel dépôt de bilan, pour réaliser la fragilité d’un système économique structurellement déficitaire et ponctuellement en danger (de mort ?).


Sportivement
La loose intégrale. Pas de montée possible en Top 14, ont voté dans la précipitation les présidents de clubs professionnels, "hara-kirisant" les prétendants à la montée que sont Colomiers et l’USAP, co-leaders avant la suspension des matches. Les autres sports n’ont pas échappé aux polémiques mais au moins ont-ils acté un certain mérite sportif. Ce ne sera pas le cas pour la Pro D2, réduite au statu quo.


L’USAP sait au moins d’où elle repart : au début de son ascension. Retour à la case Belleville, deux ans jour pour jour (le 6 mai 2019) après sa dernière accession au Top 14. Avec qui ? C’est la grande question, car il ne se passe plus rien depuis des semaines. Dans ce néant, l’annonce d’un transfert - peut-être celui de Ben Volavola - jaillirait telle une lueur d’espoir.

Financièrement
Les dirigeants catalans ont fait leurs comptes. En résumé, le club peut absorber une saison blanche, pas deux. François Rivière, son président-mécène, se prépare ainsi à déplorer un déficit de 2 à 2,5 millions d’euros de déficit fin juin (pour un budget de 10,5 M€). Mais les comptes pourraient considérablement s’assombrir dès septembre prochain en fonction des différents scénarios de reprises. Un huis clos partiel avec une jauge à 5 000 spectateurs permettrait d’absorber la crise. À l’inverse, le huis clos total ou - pire - l’absence de compétition avant Noël engendrerait un déficit record de 5 M€, autant dire la fin des haricots. Il faudra peut-être un plan Marshall pour sauver la Pro D2.

Politiquement
Si la grande famille du rygby a beaucoup jacassé depuis un mois et demi, l’USAP a su aussi faire entendre sa position par la voix du président Rivière, omniprésent dans les médias. Le patron des sang et or a défendu un droit à l’équité sportive assorti d’une nouvelle proposition de calendrier faisant la part belle au "rugby d’été". Mais force est de constater qu’il n’a drainé aucun courant derrière ses propositions. Actif dans le débat mais peu influent, à l’image du poids de l’USAP et de la Pro D2 dans le rugby français.
 
peut on avoir l article en entier pour les non abonné a ce journal merci.
Concernant d'éventuelles recrues, on n'apprend pas grand chose.
Volavola pourrait être la première recrue. Pour le faire rapidement.
En pilier droit, des trois en fin de contrat, Brown semble tenir la corde pour être prolongé. La piste Vaotoa se complique car Montauban fait le forcing auprès du Stade Français pour le conserver (la Dépêche en parle depuis quelques semaines).
 
Les conséquences du Covid-19 font souffrir les Catalans sur tous les tableaux. Mais les sang et or ne désarment pas.

Comme au monopoly, l’USAP amorce une dure ligne droite : pour le moment, personne ne tombe sur ses hôtels, la carte chance porte l’infortune et la "case départ" pour se renflouer semble à des années-lumière. Les mondes du sport et de la finance sont deux mots qui vont très bien ensemble, assène durement l’époque. Pour réussir, il faut avoir de la lisibilité - gage de la confiance -et savoir minimiser les risques, tout ce dont est privé le championnat de Pro D2, durement frappé par les conséquences du coronavirus. Il n’est qu’à voir le fleuron marketing de la poule, la centenaire USAP, crouler sous l’inquiétude et la menace d’un éventuel dépôt de bilan, pour réaliser la fragilité d’un système économique structurellement déficitaire et ponctuellement en danger (de mort ?).


Sportivement
La loose intégrale. Pas de montée possible en Top 14, ont voté dans la précipitation les présidents de clubs professionnels, "hara-kirisant" les prétendants à la montée que sont Colomiers et l’USAP, co-leaders avant la suspension des matches. Les autres sports n’ont pas échappé aux polémiques mais au moins ont-ils acté un certain mérite sportif. Ce ne sera pas le cas pour la Pro D2, réduite au statu quo.


L’USAP sait au moins d’où elle repart : au début de son ascension. Retour à la case Belleville, deux ans jour pour jour (le 6 mai 2019) après sa dernière accession au Top 14. Avec qui ? C’est la grande question, car il ne se passe plus rien depuis des semaines. Dans ce néant, l’annonce d’un transfert - peut-être celui de Ben Volavola - jaillirait telle une lueur d’espoir.

Financièrement
Les dirigeants catalans ont fait leurs comptes. En résumé, le club peut absorber une saison blanche, pas deux. François Rivière, son président-mécène, se prépare ainsi à déplorer un déficit de 2 à 2,5 millions d’euros de déficit fin juin (pour un budget de 10,5 M€). Mais les comptes pourraient considérablement s’assombrir dès septembre prochain en fonction des différents scénarios de reprises. Un huis clos partiel avec une jauge à 5 000 spectateurs permettrait d’absorber la crise. À l’inverse, le huis clos total ou - pire - l’absence de compétition avant Noël engendrerait un déficit record de 5 M€, autant dire la fin des haricots. Il faudra peut-être un plan Marshall pour sauver la Pro D2.

Politiquement
Si la grande famille du rygby a beaucoup jacassé depuis un mois et demi, l’USAP a su aussi faire entendre sa position par la voix du président Rivière, omniprésent dans les médias. Le patron des sang et or a défendu un droit à l’équité sportive assorti d’une nouvelle proposition de calendrier faisant la part belle au "rugby d’été". Mais force est de constater qu’il n’a drainé aucun courant derrière ses propositions. Actif dans le débat mais peu influent, à l’image du poids de l’USAP et de la Pro D2 dans le rugby français.
merci
 
Si Brown, Lemaire et Muller acceptent les prolongations je pense même que Volavola pourrait être l'unique recrutement de la saison.
D'un autre côté, c'est bien en pilier droit qu'il y a urgence absolue pour débuter la saison, il faut en signer ou résigner deux minimum, puis un gaucher éventuellement avant un centre où on pourra toujours trouver une solution quitte à bricoler ou lancer un jeune.
 
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