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USAP-USC : la passion d’Arlettaz - Lindependant.fr

Faut bien lire entre les lignes.
L'article est bien fait.

Le départ d’Enzo Selponi a laissé des traces :
Et oui moi le 1er je le voyais plus 1er centre que 1/2 d'ouverture car il a le sens de l'attaque et il s'engage et perce enfin son pied n'était pas des mailleurs au départ. Problème l'usap c'est trompé dans le recrutement d'un 1/2 plus sobre avec Jacson; ils sont mal tombé; Enzo a pris la mouche, nous a démontré qu'il fallait compter sur lui, a fait de grand match améliorant son jeu au pied comme jamais, et est allé voir ailleurs.Oui on peut dire que nous le regrettons après l'avoir encensé il faut dire les vérités.

l’image du joueur, c’était un branleur qui n’avait pas envie de courir, de faire de muscu et qui jouait sur ses acquis,
Parfois, il manquait d’exigence envers le joueur, parce qu’il l’était encore dans sa tête. »
Ce défaut a-t-il subsisté jusqu’en 2020 ?
Je pense qu'il a du changer avec le temps, je ne le suis pas au point d'émettre un avis sur cela néanmoins le staff et donc lui ont t ils l'exigence qu'il est nécessaire d'avoir avec un tel groupe c'est une question que je me pose souvent. Arletaz c'est plutôt un chef camarade, qu'un chef exigent, ce que je suis sur par contre c'est qu'il a le talent de pousser une gueulante de temps en temps. Cela suffit il la réponse est non. Les hommes sont loin de connaître leur limites. Quand un garçon dit qu'il est fatigué il lui reste de la marge. Je ne dis pas cela au hasard je l'ai vécu, on me l'a démontré. Un super chef on le haï par les efforts demandés et puis on l'adore lorsque ces efforts paient un jour car n'en doutez les efforts paient.

Pour le reste je pense qu'on rentre dans l'ordre de l'intime et la chacun fait ce qui lui semble bon pour lui et les siens.

Nous n'avons peut être pas le meilleur entraineur de prod2, mais bon nous n'avons pas le plus mauvais,non plus. Je pense qu'il est sincère qu'il dit ce qu'il pense et qu'il fait ce qu'il dit. Après je pense que lorsqu'il a quelqu'un dans le nez pour une raison X ou Y il va peut être trop loin et ce n'est plus dans l'intérêt du club. Enfin il n'est pas le patron il n'est donc pas libre de tout et c'est souvent pas bon. Un entraineur en chef doit être patron.
Moi qui suit souvent un détracteur des décisions prises par le staff je suis aujourd'hui plutôt élogieux.
Pour terminer je ne serais pas autant élogieux avec d'autres au sein du club.
Encore un mot il a dans un club tel que l'usap et peut être ici plus qu'ailleurs des incompréhensions des méconnaissances des dessous que nous supporters sommes loin de comprendre d'imaginer que çà existe et la c'est le brouillard.
 
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Faut bien lire entre les lignes.
L'article est bien fait.

Le départ d’Enzo Selponi a laissé des traces :
Et oui moi le 1er je le voyais plus 1er centre que 1/2 d'ouverture car il a le sens de l'attaque et il s'engage et perce enfin son pied n'était pas des mailleurs au départ. Problème l'usap c'est trompé dans le recrutement d'un 1/2 plus sobre avec Jacson; ils sont mal tombé; Enzo a pris la mouche, nous a démontré qu'il fallait compter sur lui, a fait de grand match améliorant son jeu au pied comme jamais, et est allé voir ailleurs.Oui on peut dire que nous le regrettons après l'avoir encensé il faut dire les vérités.

l’image du joueur, c’était un branleur qui n’avait pas envie de courir, de faire de muscu et qui jouait sur ses acquis,
Parfois, il manquait d’exigence envers le joueur, parce qu’il l’était encore dans sa tête. »
Ce défaut a-t-il subsisté jusqu’en 2020 ?
Je pense qu'il a du changer avec le temps, je ne le suis pas au point d'émettre un avis sur cela néanmoins le staff et donc lui ont t ils l'exigence qu'il est nécessaire d'avoir avec un tel groupe c'est une question que je me pose souvent. Arletaz c'est plutôt un chef camarade, qu'un chef exigent, ce que je suis sur par contre c'est qu'il a le talent de pousser une gueulante de temps en temps. Cela suffit il la réponse est non. Les hommes sont loin de connaître leur limites. Quand un garçon dit qu'il est fatigué il lui reste de la marge. Je ne dis pas cela au hasard je l'ai vécu, on me l'a démontré. Un super chef on le haï par les efforts demandé et puis on l'adore lorsque ces efforts paient un jour car n'en doutez les efforts paient.

Pour le reste je pense qu'on rentre dans l'ordre de l'intime et la chacun fait ce qui lui semble bon pour lui et les siens.

Nous n'avons pet être pas le meilleur entraineur de prod2, mais bon nous n'avons pas le plus mauvais,non plus. Je pense qu'il est sincère qu'il dit ce qu'il pense et qu'il fait ce qu'il dit. Aprés je pense que lorsqu'il a quelqu'un dans le nez pour une raison X OU Y il va peut être trop loin et ce n'est plus dans l'intérêt du club. Enfin il n'est pas le patron il n'est donc pas libre de tout et c'est souvent pas bon. Un entraineur en chef doit être patron.
Moi qui suit souvent un détracteur des décisions prises par le staff je suis aujourd'hui plutôt élogieux.
Pour terminer je ne serais pas autant élogieux avec d'autres au sein du club.



Ha, c'était ça alors !!!
 
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USAP-USC : la passion d’Arlettaz
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    Patrick Arlettaz Independant - Michel Clementz
Pro D2, Rugby à XV, US Carcassonne
Publié le 28/01/2020 à 06:08 , mis à jour le 30/01/2020 à 22:18


Fou d’un jeu qui le dévore, Patrick Arlettaz a traversé trente ans de rugby non sans en être changé.
Labit/Arlettaz : le combat des chefs (2/2). Après une longue interview où Christian Labit se confiait sur son club et sa propre évolution en tant que coach, portrait évolutif de l’entraîneur de l’USAP Patrick Arlettaz aujourd’hui avec, en ligne de mire, un derby capital, vendredi soir à Aimé-Giral (20 h 45).

Les carrières de joueur et d’entraîneur de Patrick Arlettaz sont désormais aussi longues l’une que l’autre. Entre ses débuts en équipe première de l’USAP en 1990 et la défaite de dimanche à Mont-de-Marsan (34-14), trente saisons sont passées et beaucoup de coaches l’ont croisé. À travers leurs coups de pinceau, un portrait se dessine.

Surdoué fainéant
Coach de l’USAP au début des années 1990, Georges Coste a lancé le jeune Arlettaz. « Il faisait partie de cette génération comme le petit de Monferrand, Azéma, qui m’avaient marqué par l’intérêt qu’ils manifestaient pour le jeu. Si on est une bouteille qu’on remplit, on ne donne pas grand-chose. Par contre, si vous participez au remplissage, c’est un bon signe pour la suite. »
Parti fâché de l’USAP en 1996, le centre traverse la frontière pour s’installer à Narbonne. « Ce n’était pas un consommateur, confirme Jean-François Beltran, son entraîneur d’alors. Je le comparerais à des garçons que j’ai eus à Castres comme (Ugo) Mola, (Gregor) Townsend ou (Raphaël) Ibanez. Il ne venait pas avec son sac à l’entraînement en attendant qu’on lui dise quoi faire. » En 2004, Didier Nourault, alors entraîneur de Montpellier, le promeut adjoint en charge des trois-quarts. « Il était joueur mais dans le sens étymologique, il aimait jouer. Pour lui, le rugby était un jeu. » Néanmoins, tant dans le sport que les mathématiques, Arlettaz trimballe une réputation de surdoué fainéant. « L’image du joueur, c’était un branleur qui n’avait pas envie de courir, de faire de muscu et qui jouait sur ses acquis, démarre l’ancien international Richard Castel, son adjoint à Narbonne (2008-2011). Mais j’étais très impressionné parce qu’à la fin des matches, sans regarder la vidéo, il était capable de me réciter le match. » Perry Freshwater, entraîneur de la conquête de l’USAP, complète : « Il ne demande pas aux joueurs des choses dont il aurait été incapable lui-même. »

Exigence nouvelle
Arlettaz ne cache pas souffrir d’un déni de retraite. En 2006 et pour deux saisons, il co-entraîne Argelès, alors en Fédérale 1. « On doit jouer à Chambéry et on n’a pas de dix, se souvient son acolyte Henri Selva. On est dans la guérite, je lui dis qu’il n’a qu’à jouer. Il va chercher les chaussures et nous laisse tous la bouche ouverte par sa prestation. Une tête de con sur le terrain en plus. Les mecs l’ont visé, je suis rentré sur le terrain pour lui dire de sortir. Il m’a répondu : “Si tu me sors, on se parle plus jamais”. »
Pourtant, il avait raccroché dès 2003. Montpellier vient de monter en Top 16 mais Arlettaz s’arrête là. Il n’a que 31 ans mais ne veut pas refaire les efforts nécessaires pour exister à ce niveau. Deux ans au centre de formation plus tard, il retrouve ses anciens coéquipiers. « Il était encore joueur dans sa tête, extrêmement pertinent dans ses remarques et entraînant auprès des joueurs, mais trop dans leur réflexion, juge Nourault. C’est normal, ça faisait partie de son début de formation. Parfois, il manquait d’exigence envers le joueur, parce qu’il l’était encore dans sa tête. » Ce défaut a-t-il subsisté jusqu’en 2020 ? La descente de 2019, dont il est forcément le premier à devoir répondre, a vite mis en lumière les manques de l’intersaison précédente. Est-ce un hasard si, en fin d’exercice, les coaches font passer le message d’un changement d’attitude ? Exit la confiance, place à l’exigence. « On a beaucoup souffert mais maintenant, avec un peu de perspective, on voit nos besoins en termes de précision sur le terrain, d’exigence », assume Freshwater.

Grâce et pesanteur
À l’USAP, Arlettaz a connu l’état de grâce. Revenu en septembre 2016 pour sauver le club, il le ramène en Top 14, lui, l’adjoint de Delpoux lors de la descente de 2014. La saison passée, cataclysmique, a laissé des traces mais l’international (1 sélection), comme tous ses leaders, y a survécu. Ou presque. Le départ d’Enzo Selponi a laissé des traces. Dans le maintien coûte que coûte de Paddy Jackson en tant que titulaire, Arlettaz a créé un sentiment d’injustice et un certain malaise dans l’équipe. Quelques mois plus tard, le Salanquais fera son mea culpa.
Les statuts et liens ont évolué au sein du groupe. Arlettaz a pris une partie des responsabilités de Christian Lanta en chapeautant le staff. Il a également reconnu la nécessité de s’entourer, recrutant Gérald Bastide pour la défense ou encore Jérémy Valls pour le jeu au pied.

Le premier, ancien adjoint de Guy Novès, amène son expérience du très haut niveau, sa modernité et son professionnalisme aussi. Un constat saute aux yeux : Arlettaz ne s’entoure pas de forts caractères, tant dans le staff que dans son groupe. Si Lanta reste très présent dès qu’il s’agit de contrats, «Arlette» doit gérer les egos au quotidien. « Les joueurs, quand tu arrives en décembre et qu’ils sentent que tu veux pas les garder, tu en fais des Talibans, image Beltran. Ils te crèveraient les pneus de la voiture. » Avec la pression viennent le sommeil difficile et les cheveux blancs. À 47 ans, Arlettaz serait-il en passe d’enfin faire son deuil de joueur ? « Il est beaucoup plus anxieux qu’à Montpellier, remarque Nourault. Parfois, ce n’est pas bon, mais il ne l’était peut-être pas assez à l’époque. À l’USAP, le poids sur ses épaules est plus fort qu’auparavant. » Freshwater prolonge. « Quand un entraîneur approche des matches, il sait que tout le boulot est fait, il ne maîtrise plus et devient anxieux. Patrick ne mange pas avant les matches. » Enthousiaste et volubile, Arlettaz parle fort, marche beaucoup, donne son avis, aime faire rire et ne se dérobe que lorsqu’il sent l’objectif d’un photographe le fixer. « Il crie tout le temps, témoigne Perry Freshwater, son adjoint actuel. Quand je bois un café, je dis que je prends un Patrick chaud. »

Enfin, si Arlettaz a toujours mis en avant sa liberté (il n’a jamais été viré mais a souvent démissionné), il paraît casanier puisqu’il n’a jamais dépassé les limites de la Septimanie. Dans la foulée de la montée de 2018, il aurait pu signer à Bordeaux par exemple. Mais il ne faut surtout pas en faire un anti-Machiavel. Aucun chevalier blanc ne survit à trente ans de rugby.

Pierre Cribeillet
 
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USAP-USC : la passion d’Arlettaz
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Pro D2, Rugby à XV, US Carcassonne
Publié le 28/01/2020 à 06:08 , mis à jour le 30/01/2020 à 22:18


Fou d’un jeu qui le dévore, Patrick Arlettaz a traversé trente ans de rugby non sans en être changé.
Labit/Arlettaz : le combat des chefs (2/2). Après une longue interview où Christian Labit se confiait sur son club et sa propre évolution en tant que coach, portrait évolutif de l’entraîneur de l’USAP Patrick Arlettaz aujourd’hui avec, en ligne de mire, un derby capital, vendredi soir à Aimé-Giral (20 h 45).

Les carrières de joueur et d’entraîneur de Patrick Arlettaz sont désormais aussi longues l’une que l’autre. Entre ses débuts en équipe première de l’USAP en 1990 et la défaite de dimanche à Mont-de-Marsan (34-14), trente saisons sont passées et beaucoup de coaches l’ont croisé. À travers leurs coups de pinceau, un portrait se dessine.

Surdoué fainéant
Coach de l’USAP au début des années 1990, Georges Coste a lancé le jeune Arlettaz. « Il faisait partie de cette génération comme le petit de Monferrand, Azéma, qui m’avaient marqué par l’intérêt qu’ils manifestaient pour le jeu. Si on est une bouteille qu’on remplit, on ne donne pas grand-chose. Par contre, si vous participez au remplissage, c’est un bon signe pour la suite. »
Parti fâché de l’USAP en 1996, le centre traverse la frontière pour s’installer à Narbonne. « Ce n’était pas un consommateur, confirme Jean-François Beltran, son entraîneur d’alors. Je le comparerais à des garçons que j’ai eus à Castres comme (Ugo) Mola, (Gregor) Townsend ou (Raphaël) Ibanez. Il ne venait pas avec son sac à l’entraînement en attendant qu’on lui dise quoi faire. » En 2004, Didier Nourault, alors entraîneur de Montpellier, le promeut adjoint en charge des trois-quarts. « Il était joueur mais dans le sens étymologique, il aimait jouer. Pour lui, le rugby était un jeu. » Néanmoins, tant dans le sport que les mathématiques, Arlettaz trimballe une réputation de surdoué fainéant. « L’image du joueur, c’était un branleur qui n’avait pas envie de courir, de faire de muscu et qui jouait sur ses acquis, démarre l’ancien international Richard Castel, son adjoint à Narbonne (2008-2011). Mais j’étais très impressionné parce qu’à la fin des matches, sans regarder la vidéo, il était capable de me réciter le match. » Perry Freshwater, entraîneur de la conquête de l’USAP, complète : « Il ne demande pas aux joueurs des choses dont il aurait été incapable lui-même. »

Exigence nouvelle
Arlettaz ne cache pas souffrir d’un déni de retraite. En 2006 et pour deux saisons, il co-entraîne Argelès, alors en Fédérale 1. « On doit jouer à Chambéry et on n’a pas de dix, se souvient son acolyte Henri Selva. On est dans la guérite, je lui dis qu’il n’a qu’à jouer. Il va chercher les chaussures et nous laisse tous la bouche ouverte par sa prestation. Une tête de con sur le terrain en plus. Les mecs l’ont visé, je suis rentré sur le terrain pour lui dire de sortir. Il m’a répondu : “Si tu me sors, on se parle plus jamais”. »
Pourtant, il avait raccroché dès 2003. Montpellier vient de monter en Top 16 mais Arlettaz s’arrête là. Il n’a que 31 ans mais ne veut pas refaire les efforts nécessaires pour exister à ce niveau. Deux ans au centre de formation plus tard, il retrouve ses anciens coéquipiers. « Il était encore joueur dans sa tête, extrêmement pertinent dans ses remarques et entraînant auprès des joueurs, mais trop dans leur réflexion, juge Nourault. C’est normal, ça faisait partie de son début de formation. Parfois, il manquait d’exigence envers le joueur, parce qu’il l’était encore dans sa tête. » Ce défaut a-t-il subsisté jusqu’en 2020 ? La descente de 2019, dont il est forcément le premier à devoir répondre, a vite mis en lumière les manques de l’intersaison précédente. Est-ce un hasard si, en fin d’exercice, les coaches font passer le message d’un changement d’attitude ? Exit la confiance, place à l’exigence. « On a beaucoup souffert mais maintenant, avec un peu de perspective, on voit nos besoins en termes de précision sur le terrain, d’exigence », assume Freshwater.

Grâce et pesanteur
À l’USAP, Arlettaz a connu l’état de grâce. Revenu en septembre 2016 pour sauver le club, il le ramène en Top 14, lui, l’adjoint de Delpoux lors de la descente de 2014. La saison passée, cataclysmique, a laissé des traces mais l’international (1 sélection), comme tous ses leaders, y a survécu. Ou presque. Le départ d’Enzo Selponi a laissé des traces. Dans le maintien coûte que coûte de Paddy Jackson en tant que titulaire, Arlettaz a créé un sentiment d’injustice et un certain malaise dans l’équipe. Quelques mois plus tard, le Salanquais fera son mea culpa.
Les statuts et liens ont évolué au sein du groupe. Arlettaz a pris une partie des responsabilités de Christian Lanta en chapeautant le staff. Il a également reconnu la nécessité de s’entourer, recrutant Gérald Bastide pour la défense ou encore Jérémy Valls pour le jeu au pied.

Le premier, ancien adjoint de Guy Novès, amène son expérience du très haut niveau, sa modernité et son professionnalisme aussi. Un constat saute aux yeux : Arlettaz ne s’entoure pas de forts caractères, tant dans le staff que dans son groupe. Si Lanta reste très présent dès qu’il s’agit de contrats, «Arlette» doit gérer les egos au quotidien. « Les joueurs, quand tu arrives en décembre et qu’ils sentent que tu veux pas les garder, tu en fais des Talibans, image Beltran. Ils te crèveraient les pneus de la voiture. » Avec la pression viennent le sommeil difficile et les cheveux blancs. À 47 ans, Arlettaz serait-il en passe d’enfin faire son deuil de joueur ? « Il est beaucoup plus anxieux qu’à Montpellier, remarque Nourault. Parfois, ce n’est pas bon, mais il ne l’était peut-être pas assez à l’époque. À l’USAP, le poids sur ses épaules est plus fort qu’auparavant. » Freshwater prolonge. « Quand un entraîneur approche des matches, il sait que tout le boulot est fait, il ne maîtrise plus et devient anxieux. Patrick ne mange pas avant les matches. » Enthousiaste et volubile, Arlettaz parle fort, marche beaucoup, donne son avis, aime faire rire et ne se dérobe que lorsqu’il sent l’objectif d’un photographe le fixer. « Il crie tout le temps, témoigne Perry Freshwater, son adjoint actuel. Quand je bois un café, je dis que je prends un Patrick chaud. »

Enfin, si Arlettaz a toujours mis en avant sa liberté (il n’a jamais été viré mais a souvent démissionné), il paraît casanier puisqu’il n’a jamais dépassé les limites de la Septimanie. Dans la foulée de la montée de 2018, il aurait pu signer à Bordeaux par exemple. Mais il ne faut surtout pas en faire un anti-Machiavel. Aucun chevalier blanc ne survit à trente ans de rugby.

Pierre Cribeillet
Merci ;) , article très intéressant ( et qui va me servir pour expliquer à belle maman pourquoi c'est le meilleur entraîneur du monde ) .
 
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