Une équipe de l’USAP métamorphosée, après son échec face à Pau, a ramené un point de bonus défensif de son voyage chez le Racing 92 (défaite 17-14).
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USAP : un bon point de bonus - Lindependant.fr
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USAP : un bon point de bonus
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Publié le 10/10/2021 à 09:10
Une équipe de l’USAP métamorphosée, après son échec face à Pau, a ramené un point de bonus défensif de son voyage chez le Racing 92 (défaite 17-14).
On leur avait promis l’enfer aux joueurs de l’USAP. Ils se sont arrangés pour que les flammes ne leur brûlent pas les ailes. On ne donnait pas cher de leurs chances de ramener un petit quelque chose de leur passage dans l’Arena, fief du Racing 92. Alors ils ont mis tout leur cœur pour inverser tous les pronostics. Au bout de l’effort, les attendait un formidable point de bonus défensif, le premier de la saison. Une récompense amplement méritée, empressons-nous de l’écrire, tellement l’USAP, hier, a mis du cœur à l’ouvrage pour jouer sa carte tout en faisant déjouer des Franciliens surpris par l’opposition. Un point encourageant pour la suite, qui prouve que lorsqu’elle joue avec ses tripes, l’équipe catalane est capable de renverser des montagnes. On le savait depuis la victoire sur Toulon à Aimé-Giral (12-9 le 25 septembre dernier), on en a eu la confirmation hier sous les projecteurs de l’Arena, la grande salle de spectacle francilienne où la jeunesse catalane a fait le show.
Passé un premier quart d’heure difficile, où les plaquages sévères de Lucas Bachelier, Sacha Lotrian ou Genesis Mamea Lemalu stoppaient nets les intentions d’un Racing certes entreprenant, mais trop brouillon et imprécis pour espérer prendre en défaut une défense catalane vigilante, l’USAP s’enhardissait. L’alignement perpignanais perturbait les lancers adverses, la mêlée faisait plus que jeu égal avec sa rivale, et les minutes filaient sans que le tableau d’affichage ne bouge. Tevita Cavubati réalisait sa meilleure mi-temps depuis qu’il joue sous le maillot sang-et-or et chipait deux précieux ballons en touche, les retours de Jerónimo De la Fuente et Lucas Bachelier apportaient une rigueur de bon aloi. Tom Ecochard tenait la baguette avec une belle vista. Les jeunes talents, Baptiste Plana, Lucas Dubois, Sacha Lotrian se montraient exemplaires. Et comme le Racing vendangeait une ou deux occasions en route, dont une échappée plein champ de Yoan Tanga ratant la dernière passe pour Juan Imhoff (6e), la mi-temps survenait sur un score des années 60, 0-0.
Le dernier quart d’heure catalan
Dès la reprise, contraints de se réorganiser pour laisser aux vestiaires Lucas Bachelier, touché au genou sur le dernier maul de la première mi-temps, remplacé par Lucas Velarte en troisième ligne, les Usapistes connaissaient un petit passage à vide qui permettait à Teddy Iribaren d’ouvrir la marque sur pénalité, avec la complicité du poteau (3-0, 45e), puis au remuant troisième ligne francilien, Ibrahim Diallo, de franchir la ligne catalane après une série de pick-and-go (10-0, 50e). La défense de l’USAP craquait, était à deux doigts d’encaisser un deuxième essai mais la passe intérieure d’e Juan mhoff était sifflée en-avant (57e). Celui, chanceux, inscrit par Antoine Gibert qui venait de remplacer un Finn Russell peu inspiré laissait craindre le pire (17-0, 62e).
C’est alors que l’on pensait qu’elle pouvait sombrer que l’USAP releva la tête pour remettre au goût du jour ce qui fut autrefois l’une de ses forces. Le fameux quart d’heure catalan craint par tous les adversaires de Perpignan jusque dans les années 90, fut ressuscité par les remplaçants. Après une charge de George Tilsley, Matteo Rodor trouvait un trou de souris pour sauver l’honneur de son équipe à dix minutes du final (17-7, 69e). Nino Séguéla débordait ensuite crânement la défense du Racing pour échouer près de la ligne, avant que Lucas Velarte, opportuniste, ne verrouille un fond de touche cafouillé par les sauteurs du Racing 92 pour s’affaler dans l’en-but adverse. Rodor transformait (17-14, 78e), offrant un point de bonus qui faisait le bonheur de son équipe… et du Premier Ministre, Jean Castex, spectateur comblé d’une équipe de l’USAP qui a ravi ses supporters, venus en nombre soutenir bruyamment leur équipe retrouvée. Quelle jolie réponse apportée par les coéquipiers de Mathieu Acebes après la pale copie rendue face à la Section Paloise. L’USAP sait désormais qu’elle peut lutter contre n’importe qui, même quand l’enfer lui est promis !
Racing 9217
USAP14
À Nanterre (Paris La Défense Arena). 12 000 spectateurs. Mi-temps : 0-0. Arbitre : Pierre-Baptiste Nuchy (Nouvelle-Aquitaine).
Pour le Racing 92 : 2 essais Diallo (50), Gibert (62), 2 transformations Le Garrec (51, 63), 1 pénalité Iribaren (45).
Pour l’USAP : 2 essais Rodor (69), Velarte (78), 2 transformations Rodor (70, 79).
Carton jaune : à l’USAP, Acebes (29).
RACING 92 : Spring – D. Taofifenua, Vakatawa (Chavancy, 70), Fickou (cap.), Imhoff – (o) Russell (Gibert, 55), (m) Iribaren (Le Garrec, 46) – Le Roux, Tanga (Joseph, 70), I. Diallo – Pesenti (Palu, 47), Jones – Colombe (Kharaishvili, 58), Baubigny (Maiau, 71), Gogichashvili (Ben Arous, 46).
USAP : Dubois – Plana (Séguéla, 59), Taumoepeau, De la Fuente (Tilsley, 62), Acebes (cap.) – (o) Fernandez, (m) Écochard (Rodor, 59) – Bachelier (Velarte, 41 puis Chouly, 51), Mamea Lemalu, Chateau – Cavubati (Ma’afu, 48), Mahu – Halanukonuka (Carey, 31-59), Roach (Velarte, 51), Lotrian (Mavinga, 48).
Évolution du score : 0-0 (mi-temps), 3-0, 10-0, 17-0, 17-7, 17-14.
David Marty : "Tous les week-ends, une prestation comme celle-là"
David Marty, il y a parfois des défaites qui font du bien. Celle-ci en fait-elle partie ?
C’est sûr. Un point pris ici, c’est super. Cette défaite fait du bien car elle est après celle contre Pau (14-29). Moi, la défaite de Pau, je n’ai pas envie qu’on l’oublie comme ça. Il faut que l’on se souvienne de ça la semaine prochaine contre le Stade Français (samedi 15 h).
Avec son état d’esprit, cette équipe de l’USAP est capable d’aller relever de sacrés défis…
C’est un match de rugby. C’est comme ça un match de rugby ! Est-ce un acte fondateur ? Je n’en sais rien. Mais ça, il faut le faire tous les week-ends. Et après, on peut espérer certaines choses. C’est ce qui va nous permettre d’aborder la suite. Oui, à l’extérieur c’est la première fois. Il ne faudrait pas le faire une fois par-ci, une fois par-là. Tous les week-ends il faut répéter une prestation comme celle-là. C’est le minimum.
Le point de bonus défensif n’en reste pas moins marquant…
Cela vient récompenser tout ce qui a été fait avant. Cela vient récompenser l’état d’esprit, l’engagement des joueurs. On n’est pas toujours récompensé alors qu’on le mérite. Aujourd’hui, on a le point de bonus, on le mérite, on l’a. Parfait. Parfois, on le méritera mais on ne l’aura pas. Au final, j’espère qu’on le méritera souvent.
Valence-Romans, l’autre vainqueur
Plus de deux heures avant le coup d’envoi de la rencontre entre le Racing 92 et l’USAP se jouait un match de Nationale avec notamment un ancien adversaire de Pro D2 des "sang et or" : Valence-Romans. À un horaire inhabituel (11 h 15) et dans un lieu atypique, les Damiers ont affronté l’équipe de Suresnes, liée à celle du Racing 92. Ce sont les visiteurs qui se sont imposés 21 à 17 (alors qu’ils étaient menés 10 à 7 à la mi-temps). Dans l’effectif de Suresnes, s’il y en avait bien un qui n’était pas dépaysé par ce décor, c’est l’ancien troisième ligne Antonie Claassen qui a joué pour les "ciel et blanc" de 2014 à 2021.
Le Premier ministre Jean Castex invité
C’est à l’invitation du club du Racing 92 qu’hier, le Premier ministre Jean Castex a pris place dans la tribune officielle du Paris La Défense Arena. À n’en pas douter, son cœur de premier édile de Prades (momentanément suspendu) a dû pencher pour l’équipe catalane plutôt que francilienne. Non loin du président de l’USAP, François Rivière, dans le stade, ce dernier lui a offert de bon cœur un maillot de l’USAP avant d’aller rencontrer l’équipe sang et or dans les vestiaires. C’est un supporter de plus qu’a compté l’USAP dans ses rangs.
D’ailleurs, les aficionados étaient quelques milliers à l’Arena et ils se sont fait entendre, ont su pousser dans les moments clé. Et semblaient être aussi heureux qu’après une victoire des leurs.
Laura CAUSANILLAS
ABONNÉS
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Lucas Dubois a joué 80 minutes à l’arrière contre le Racing 92. MaxPPP 
Le coach David Marty ne demande qu’à voir cette expérience se renouveler. Photo La. Ca.
USAP : un bon point de bonus
Publié le 10/10/2021 à 09:10
Une équipe de l’USAP métamorphosée, après son échec face à Pau, a ramené un point de bonus défensif de son voyage chez le Racing 92 (défaite 17-14).
On leur avait promis l’enfer aux joueurs de l’USAP. Ils se sont arrangés pour que les flammes ne leur brûlent pas les ailes. On ne donnait pas cher de leurs chances de ramener un petit quelque chose de leur passage dans l’Arena, fief du Racing 92. Alors ils ont mis tout leur cœur pour inverser tous les pronostics. Au bout de l’effort, les attendait un formidable point de bonus défensif, le premier de la saison. Une récompense amplement méritée, empressons-nous de l’écrire, tellement l’USAP, hier, a mis du cœur à l’ouvrage pour jouer sa carte tout en faisant déjouer des Franciliens surpris par l’opposition. Un point encourageant pour la suite, qui prouve que lorsqu’elle joue avec ses tripes, l’équipe catalane est capable de renverser des montagnes. On le savait depuis la victoire sur Toulon à Aimé-Giral (12-9 le 25 septembre dernier), on en a eu la confirmation hier sous les projecteurs de l’Arena, la grande salle de spectacle francilienne où la jeunesse catalane a fait le show.
Passé un premier quart d’heure difficile, où les plaquages sévères de Lucas Bachelier, Sacha Lotrian ou Genesis Mamea Lemalu stoppaient nets les intentions d’un Racing certes entreprenant, mais trop brouillon et imprécis pour espérer prendre en défaut une défense catalane vigilante, l’USAP s’enhardissait. L’alignement perpignanais perturbait les lancers adverses, la mêlée faisait plus que jeu égal avec sa rivale, et les minutes filaient sans que le tableau d’affichage ne bouge. Tevita Cavubati réalisait sa meilleure mi-temps depuis qu’il joue sous le maillot sang-et-or et chipait deux précieux ballons en touche, les retours de Jerónimo De la Fuente et Lucas Bachelier apportaient une rigueur de bon aloi. Tom Ecochard tenait la baguette avec une belle vista. Les jeunes talents, Baptiste Plana, Lucas Dubois, Sacha Lotrian se montraient exemplaires. Et comme le Racing vendangeait une ou deux occasions en route, dont une échappée plein champ de Yoan Tanga ratant la dernière passe pour Juan Imhoff (6e), la mi-temps survenait sur un score des années 60, 0-0.
Le dernier quart d’heure catalan
Dès la reprise, contraints de se réorganiser pour laisser aux vestiaires Lucas Bachelier, touché au genou sur le dernier maul de la première mi-temps, remplacé par Lucas Velarte en troisième ligne, les Usapistes connaissaient un petit passage à vide qui permettait à Teddy Iribaren d’ouvrir la marque sur pénalité, avec la complicité du poteau (3-0, 45e), puis au remuant troisième ligne francilien, Ibrahim Diallo, de franchir la ligne catalane après une série de pick-and-go (10-0, 50e). La défense de l’USAP craquait, était à deux doigts d’encaisser un deuxième essai mais la passe intérieure d’e Juan mhoff était sifflée en-avant (57e). Celui, chanceux, inscrit par Antoine Gibert qui venait de remplacer un Finn Russell peu inspiré laissait craindre le pire (17-0, 62e).
C’est alors que l’on pensait qu’elle pouvait sombrer que l’USAP releva la tête pour remettre au goût du jour ce qui fut autrefois l’une de ses forces. Le fameux quart d’heure catalan craint par tous les adversaires de Perpignan jusque dans les années 90, fut ressuscité par les remplaçants. Après une charge de George Tilsley, Matteo Rodor trouvait un trou de souris pour sauver l’honneur de son équipe à dix minutes du final (17-7, 69e). Nino Séguéla débordait ensuite crânement la défense du Racing pour échouer près de la ligne, avant que Lucas Velarte, opportuniste, ne verrouille un fond de touche cafouillé par les sauteurs du Racing 92 pour s’affaler dans l’en-but adverse. Rodor transformait (17-14, 78e), offrant un point de bonus qui faisait le bonheur de son équipe… et du Premier Ministre, Jean Castex, spectateur comblé d’une équipe de l’USAP qui a ravi ses supporters, venus en nombre soutenir bruyamment leur équipe retrouvée. Quelle jolie réponse apportée par les coéquipiers de Mathieu Acebes après la pale copie rendue face à la Section Paloise. L’USAP sait désormais qu’elle peut lutter contre n’importe qui, même quand l’enfer lui est promis !
Racing 9217
USAP14
À Nanterre (Paris La Défense Arena). 12 000 spectateurs. Mi-temps : 0-0. Arbitre : Pierre-Baptiste Nuchy (Nouvelle-Aquitaine).
Pour le Racing 92 : 2 essais Diallo (50), Gibert (62), 2 transformations Le Garrec (51, 63), 1 pénalité Iribaren (45).
Pour l’USAP : 2 essais Rodor (69), Velarte (78), 2 transformations Rodor (70, 79).
Carton jaune : à l’USAP, Acebes (29).
RACING 92 : Spring – D. Taofifenua, Vakatawa (Chavancy, 70), Fickou (cap.), Imhoff – (o) Russell (Gibert, 55), (m) Iribaren (Le Garrec, 46) – Le Roux, Tanga (Joseph, 70), I. Diallo – Pesenti (Palu, 47), Jones – Colombe (Kharaishvili, 58), Baubigny (Maiau, 71), Gogichashvili (Ben Arous, 46).
USAP : Dubois – Plana (Séguéla, 59), Taumoepeau, De la Fuente (Tilsley, 62), Acebes (cap.) – (o) Fernandez, (m) Écochard (Rodor, 59) – Bachelier (Velarte, 41 puis Chouly, 51), Mamea Lemalu, Chateau – Cavubati (Ma’afu, 48), Mahu – Halanukonuka (Carey, 31-59), Roach (Velarte, 51), Lotrian (Mavinga, 48).
Évolution du score : 0-0 (mi-temps), 3-0, 10-0, 17-0, 17-7, 17-14.
David Marty : "Tous les week-ends, une prestation comme celle-là"
David Marty, il y a parfois des défaites qui font du bien. Celle-ci en fait-elle partie ?
C’est sûr. Un point pris ici, c’est super. Cette défaite fait du bien car elle est après celle contre Pau (14-29). Moi, la défaite de Pau, je n’ai pas envie qu’on l’oublie comme ça. Il faut que l’on se souvienne de ça la semaine prochaine contre le Stade Français (samedi 15 h).
Avec son état d’esprit, cette équipe de l’USAP est capable d’aller relever de sacrés défis…
C’est un match de rugby. C’est comme ça un match de rugby ! Est-ce un acte fondateur ? Je n’en sais rien. Mais ça, il faut le faire tous les week-ends. Et après, on peut espérer certaines choses. C’est ce qui va nous permettre d’aborder la suite. Oui, à l’extérieur c’est la première fois. Il ne faudrait pas le faire une fois par-ci, une fois par-là. Tous les week-ends il faut répéter une prestation comme celle-là. C’est le minimum.
Le point de bonus défensif n’en reste pas moins marquant…
Cela vient récompenser tout ce qui a été fait avant. Cela vient récompenser l’état d’esprit, l’engagement des joueurs. On n’est pas toujours récompensé alors qu’on le mérite. Aujourd’hui, on a le point de bonus, on le mérite, on l’a. Parfait. Parfois, on le méritera mais on ne l’aura pas. Au final, j’espère qu’on le méritera souvent.
Valence-Romans, l’autre vainqueur
Plus de deux heures avant le coup d’envoi de la rencontre entre le Racing 92 et l’USAP se jouait un match de Nationale avec notamment un ancien adversaire de Pro D2 des "sang et or" : Valence-Romans. À un horaire inhabituel (11 h 15) et dans un lieu atypique, les Damiers ont affronté l’équipe de Suresnes, liée à celle du Racing 92. Ce sont les visiteurs qui se sont imposés 21 à 17 (alors qu’ils étaient menés 10 à 7 à la mi-temps). Dans l’effectif de Suresnes, s’il y en avait bien un qui n’était pas dépaysé par ce décor, c’est l’ancien troisième ligne Antonie Claassen qui a joué pour les "ciel et blanc" de 2014 à 2021.
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C’est à l’invitation du club du Racing 92 qu’hier, le Premier ministre Jean Castex a pris place dans la tribune officielle du Paris La Défense Arena. À n’en pas douter, son cœur de premier édile de Prades (momentanément suspendu) a dû pencher pour l’équipe catalane plutôt que francilienne. Non loin du président de l’USAP, François Rivière, dans le stade, ce dernier lui a offert de bon cœur un maillot de l’USAP avant d’aller rencontrer l’équipe sang et or dans les vestiaires. C’est un supporter de plus qu’a compté l’USAP dans ses rangs.
D’ailleurs, les aficionados étaient quelques milliers à l’Arena et ils se sont fait entendre, ont su pousser dans les moments clé. Et semblaient être aussi heureux qu’après une victoire des leurs.
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Aujourd’hui, on a le point de bonus, on le mérite, on l’a. Parfait. Parfois, on le méritera mais on ne l’aura pas. Au final, j’espère qu’on le méritera souvent.
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