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USAP : rencontre à domicile avec Laure Acebes - Lindependant.fr

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cazac

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Publié le 18/06/2021 à 10:02 , mis à jour à 10:36
Laure Acebes, la femme de Mathieu, l’emblématique capitaine « sang et or » nous reçoit dans sa jolie maison, à quelques brasses de Canet-en-Roussillon. Infirmière au bloc opératoire à Médipole, elle revient sur la saison de l'USAP, évoque la finale contre le Biarritz olympique et la montée en Top 14.
Passionnée de rugby, cette jeune femme de 34 ans, originaire de Bayonne, maman de trois petites filles Louise 8 ans et les jumelles Rose et Victoria 5 ans nous fait partager son quotidien en famille.

Comment avez-vous vécu, en tant que femme de joueur, cette saison particulière avec la crise sanitaire ?


Un petit peu déçue de ne pas avoir pu assister aux différents matches, de ne pas avoir pu encourager les joueurs. Je suis déçue pour tout le monde. Pour les enfants, les joueurs, les supporters. C’est particulier de regarder tous les matches devant la télévision avec aucun bruit dans le stade.

Votre mari a signé au club en 2016, cela est-il compliqué d’arriver dans un département où l’on ne connaît personne ?

Je me suis très vite adaptée. Le climat y a fait beaucoup. De plus, mon travail me plaît, cela m’a permis de faire des connaissances, de ne pas rester enfermée chez moi.

Justement, comment sont organisées vos journées avec les filles lorsque Mathieu est en déplacement avec le club ?

Quand nous sommes arrivés, les jumelles avaient cinq mois et nous ne connaissions personne, même si nos familles nous ont beaucoup épaulés. Mais rapidement, nous avons fait des connaissances avec l’école des filles et le rugby, notamment. Nous avons fait de bonnes rencontres. Quand Mathieu part en déplacement, j’alterne avec deux nounous, qui sont devenues des amies. Elles viennent chercher les filles à 7 h, pour les emmener à la garderie. Le soir, je les récupère, en général je ne finis pas trop tard, si je suis d’astreinte, elles me les gardent.

Est-ce que vous allez au stade en famille ? Avec les filles ?

J’ai toujours amené les enfants au stade pour encourager leur papa. On est de grandes supportrices très fières de Mathieu. Nous sommes toujours ravies d’aller voir l’équipe, on se retrouve avec les autres femmes qui viennent avec leurs enfants.

Comment vivez-vous les matches depuis les tribunes ?

Je regarde vraiment le match, je suis fille unique et j’ai un papa passionné de rugby. J’ai baigné dans ce sport toute petite et le fait du hasard, j’ai rencontré Mathieu quand nous étions au lycée. On avait 17 ans. J’ai l’angoisse du résultat, j’ai peur qu’il se blesse. Et la déception qu’il peut y avoir derrière une défaite... Mais après on relativise, une fois le match terminé. Mathieu est très solaire et cela peut arriver que ça l’affecte. Ce qui l’affecte m’affecte forcément.

Quel genre de papa est-il ?

Il est très attentionné avec ses enfants mais sévère. Nous sommes tous les deux un peu comme cela. On veut vraiment donner aux filles les vraies valeurs que prône le sport, comme le rugby. La base : la politesse, le respect, des choses simples.



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Les premières supportrices de Mathieu, Laure et ses filles.


Pour revenir à la finale, étiez-vous optimiste ou vous aviez des craintes quant à l’issue de la rencontre face au BO ?

J’étais optimiste et vu la saison que l’équipe a réalisée, la victoire était la suite logique des choses. De plus, j’avais un bon pressentiment. Le groupe était soudé, ils ont beaucoup travaillé. Ils le méritaient.

Comment voyez-vous la suite et le retour en Top 14 ?

La mauvaise expérience de la dernière montée en Top 14 lors de la saison 2018-2019 leur a servi de leçon. Je pense que le staff, l’équipe et les joueurs auront d’autres clés pour se projeter sur cette année. Les erreurs produites les aideront à ne pas les reproduire. D'ailleurs, la fête autour du titre a été modérée, les joueurs avaient déjà la tête dans les échéances qui vont arriver très vite. En tout cas, Mathieu se sent investi d’une mission pour sa fin de carrière : celle de maintenir le club en Top 14 (il ne lui reste plus qu’une année de contrat, Ndlr).

Est-ce que vous parlez rugby tous les deux ?

On peut évoquer la rencontre, mais on ne refait pas les matches de l’USAP à la maison…

À la fin du match contre Biarritz, lors d’une interview devant les caméras de télévision, Mathieu vous a rendu hommage ? Cela vous a-t-il émue ?

Il faisait allusion au fait que nous l'avons soutenu lors de ces deux années difficiles. En 2020, avec la saison arrêtée, et cette année sans public, confinée, etc. Ce petit mot m’a touché, car Mathieu est assez réservé. C’est normal d’être là l’un pour l’autre dans les bons, comme les mauvais moments...

Recueilli par Magali Mitjaville
 
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