En l’absence de Ben Volavola (cervicales) et Patricio Fernandez (déchirure à un ischio-jambier), l’ouvreur Quentin Etienne (30 ans, 1m80, 89 kg) est sous le feu des projecteurs. Avant d’affronter Oyonnax (pour qui il a joué de 2015 à 2019), il se confie notamment sur la quête de certitudes des sang et or (coup d’envoi ce jeudi à 20 h 50).
Jeudi face à Oyonnax, quelles attentes reposent sur l’équipe ?
J’espère que l’on sera une équipe à réaction. Ces derniers temps, les copies rendues ne sont pas fameuses. La semaine est courte, c’était important de se remettre vite dedans. “Oyo” c’est un gros challenge. On ne peut pas faire le même type de match depuis quelque temps là-bas sinon ça va être catastrophique.
Le match contre Valence-Romans la semaine dernière (24-20) a-t-il été un avertissement ?
Oui. C’est à nous d’en prendre conscience. Ça nous pendait au nez. On est une équipe avec du caractère. C’est à nous de montrer ça jeudi.
Qu’avez-vous retravaillé cette semaine ?
Sur notre jeu. Se retrouver sur nos bases, sur ce qui n’a pas forcément été sur les matches d’avant. Ainsi que sur la conservation, avancer sur les duels. Face à “Oyo”, si on n’est pas performant sur ce domaine-là, on va se rendre le match difficile.
Bien construire avant de vouloir tout jouer au risque de se perdre
Vous allez affronter une équipe d’Oyonnax qui, elle aussi, a besoin de réagir. Comment appréhendez-vous cela ?
Il y a toujours des passades dans une saison où l’on est un peu dans le creux de la vague. Ça va être la période où tout le monde va essayer de se gonfler à bloc un peu car les phases finales approchent et il faut emmagasiner le plus de points possible. Et se retrouver aussi avec des certitudes sur le jeu. Les équipes comme “Oyo” seront dans le même état d’esprit que nous.
Quel regard portez-vous sur elle ?
L’équipe d’Oyonnax a un jeu très clinique. Elle est efficace. Ces derniers temps, elle aussi a été un peu mise en difficulté. Elle aussi a une grosse force de caractère. Elle aussi a des joueurs capables de la tirer vers le haut. Il va falloir s’attendre à un gros combat et faire le moins de fautes possible car il y a de bons buteurs. Cette équipe-là va attendre que l’on surjoue un peu trop pour nous prendre dessus. À nous d’être plus précis sur tout ce que l’on fait.
Sur un terrain synthétique, vous allez être sensé plus jouer encore ?
Il va falloir prendre un peu plus sur nous et bien construire avant de vouloir tout jouer au risque de se perdre. Et être patient pour mettre notre jeu en avant et mener nos actions au bout.
Que pensez-vous de vos homologues à Oyonnax, Yohan Le Bourhis et Lionel Beauxis ?
Que dire ! Leur saison parle d’elle-même. Lionel Beauxis est un ancien international, Yohan Le Bourhis fait partie des meilleurs réalisateurs du championnat. Ce sont des joueurs de qualité.
Personnellement, avez-vous des réponses à aller chercher lors de ce match ?
Non pas du tout. Moi je vais faire mon jeu, m’appuyer sur mes coéquipiers. Le plus important c’est de les faire briller. Je n’ai pas plus de pression que ça à avoir.
En ce moment, comment le groupe gère avec les blessures de Ben Volavola et de Patricio Fernandez ?
Il y a des saisons comme ça où c’est inexplicable. Il y a des blessures qui arrivent et ce n’est jamais au bon moment. C’est comme ça. Il faut s’accrocher. En espérant qu’ils reviennent vite dans l’effectif.
Propos recueillis par La.Ca.
