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USAP - Patrick Arlettaz : "La Challenge Cup était une étape pour être meilleur en Top 14" -...

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Après la défaite à Trévise (17-7), l'entraîneur de l'USAP, Patrick Arlettaz, tire des enseignements de cette compétition européenne alors que le dernier virage en Top 14 approche.

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USAP - Patrick Arlettaz : "La Challenge Cup était une étape pour être meilleur en Top 14"
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    Patrick Arlettaz tire les enseignements du dernier match en Challenge Cup. Olivier GOT
Rugby à XV, USAP, Perpignan
Publié le 10/04/2022 à 18:32
Après la défaite à Trévise (17-7), l'entraîneur de l'USAP, Patrick Arlettaz, tire des enseignements de cette compétition européenne alors que le dernier virage en Top 14 approche.

Patrick Arlettaz, la Challenge Cup s'est achevée pour l'USAP à Trévise. Que retenir du match qui s'est déroulé là-bas ?

D'abord l'état d'esprit, car on va en avoir besoin jusqu'à la fin de l'année sur toutes nos échéances. ça a élargi le groupe avec ceux qui ne jouent pas beaucoup. Ils ont montré qu'ils étaient toujours là prêts à défendre nos couleurs. Puis il y a des jeunes qui ont envie de l'intégrer rapidement ce groupe.

Il y a la déception de la défaite bien sûr, mais nous avons fait des changements dans l'équipe. Pour des raisons diverses, il y avait des impératifs personnels et tout le monde s'est présenté. Pourtant les conditions étaient compliquées : jouer à l'extérieur, face à une équipe qui fait de cette compétition un objectif fort, le match a été reporté de plusieurs minutes mais aurait pu se jouer à 18 heures, à 19 heures, il y avait 100 km/h de vent, par des températures fraîches, de la pluie... Ces matches-là peuvent vite vous échapper complètement.

Sinon, notre troisième rideau a été fragile sur les 50-22. Les Italiens eux, ont mieux dompté le vent. Car on a eu deux mi-temps avec 100 km/h contre nous. Pourtant à la mi-temps, j'ai bien vérifié, on a changé de camp... Moi c'est la première fois que je vis ça !

Et de cette compétition ?

Elle est utile. Chaque match nous a amené des certitudes, une capacité à se remettre en question, étoffer notre effectif, faire une revue de jeunes joueurs. Elle est d'autant plus intéressante que nous en France on a des matches amicaux qui se déroulent en même temps que des tournois de rugby à 7. Parfois, il y a des jeunes que l'on ne peut pas voir jouer de l'été... Cette compétition sert donc en plein dans le championnat français à les voir.

Elle remet aussi en jambes des joueurs qui ne jouent pas depuis un moment, qui reviennent de blessures comme Lucas Bachelier qui a fait 80 minutes aujourd'hui. Il y a eu aussi Tevita Cavubati, Arthur Joly, Xavier Chiocci. Quand on ne fait pas de cette compétition une obligation de résultat, elle est nécessaire pour ça aussi.

Il faut savoir s'y positionner et être fier de porter nos couleurs. Chose que nous n'avions pas réussi à faire à Gloucester, c'était trop haut pour nous. À chaque fois que l'on fait un match, si on s'envoie ça amène toujours des enseignements. ça fait partie de notre construction, de la vie du groupe un match comme celui d'aujourd'hui (samedi, NDLR). Il nous apportera peut-être un petit plus sur notre objectif de maintien en Top 14 à la fin de l'année.

Concernant le groupe élargi, pour vous, quels joueurs ont su répondre présent et éventuellement gagner des places pour les matches capitaux à venir en Top 14 ?

Arthur Joly, Alan Brazo, Matteo Rodor, Victor Montgaillard. Patricio Fernández est revenu et a eu de la cohérence dans son jeu. Alivereti Duguivalu revient dans une forme physique intéressante. Et d'autres ! ça étoffe l'effectif avec des mecs qui sont au niveau pour les matches qui arrivent. C'est toujours intéressant. Le premier capitanat de Lucas Bachelier ? Il a cette capacité à être capitaine par l'exemple. Il faut qu'il monte en compétition, qu'il joue en continuité, qu'il soit meilleur encore. Ce sont des exigences. C'est un joueur avec du caractère, formé au club, très bon joueur. Il a tout pour être un leader de cette équipe.

Maintenant que la Challenge Cup s'achève, l'USAP a plus que jamais hâte de pleinement se replonger dans le Top 14 ?

Nous le Top 14, on ne l'a jamais laissé même quand on était sur la Challenge Cup. Elle était une étape pour être meilleur en Top 14. Même là, ce soir (samedi soir, NDLR), on a déjà une arrière-pensée pour le Top 14 car c'est l'objectif majeur du club. C'est ce qui nous anime. C'est ce que l'on veut atteindre. Tout ce que l'on peut apprendre là ne peut que nous servir pour le Top 14. Non, le Top 14 on ne l'a jamais laissé, on voit à quel point c'est difficile. Quand on voit de grosses équipes comme Toulouse, comme Bordeaux, comme Lyon la semaine dernière, avoir des difficultés, on voit combien il est compliqué. Nous, il faut que l'on ait le maximum d'armes pour se maintenir. ça ne sera pas simple mais on s'est promis qu'il fallait le faire.

Propos recueillis par Laura Causanillas
 
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