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USAP : pas de blague ! - Lindependant.fr

En se déplaçant ce jeudi 1er avril 2021 à Aurillac (coup d’envoi à 18 h 30) chez le 13e du championnat, l’USAP ne compte pas plaisanter et espère assurer ses arrières pour confirmer sa place parmi les leaders.

Blague de mauvais goût proscrite en ce jour de poisson d’avril. Pour l’USAP, gageons que la rencontre à Aurillac, tombant tel un cheveu sur la soupe dans un bloc de cinq matches à enjeux divers, ne devienne pas un match piège. Clairement.


Car la semaine passée face au rival des dernières années, Grenoble (5e, victoire à 14, 28-20), se humait le parfum des phases finales. La semaine prochaine, contre Biarritz (3e) à domicile, en cas de victoire, le break sera quasiment assuré pour une demi-finale à la maison. Derrière, à Béziers (8e), la revanche sera tenace après que les voisins héraultais sont venus lors de la 9e journée gagner à Aimé-Giral (10-16). Et en recevant Nevers (7e), la tâche ne sera pas aisée face à un postulant au Top 6 (l’équipe de la Nièvre avec 56 points est à ce jour derrière Grenoble à un point).

Quels sont donc les enjeux de ce match-là et à ce moment-là face au 13e du championnat ? Que veut réaliser cette USAP qui, sur le papier, semblerait inarrêtable ?

Gare à la « jurisprudence » de Montauban, Carcassonne et Valence
Avant même d’évoquer la ligne droite vers une demi-finale à domicile au moins, le premier objectif à remplir est « de saisir toutes les chances pour être dans les deux premiers » au classement se fixe le coach Patrick Arlettaz. En allant chercher les points qu’il faut. « Faire le max pour être en tête cette saison et après continuer sur le même rythme si on a la chance de finir sur le même rythme », insiste le talonneur Charles Géli. Chose pas officiellement réalisée encore il est vrai. Pour ainsi, « ne pas avoir de regrets. »

Deuxième objectif : « Maîtriser notre contenu, c’est ça l’exigence » pour Patrick Arlettaz. Car « si on n’est pas sérieux, on perdra », résume cash le talonneur sur le banc au coup d’envoi. Avec pour rappel dans un coin de la tête « la jurisprudence de Montauban, de Carcassonne et de Valence, dixit l’entraîneur de l’USAP. Quelle que soit l’équipe, quelle que soit sa qualité, si on n’est pas au niveau de ce qu’elle va nous proposer, on peut avoir une très grosse désillusion. »

Vient l’objectif numéro trois. Gare à l’excès de confiance pour ce groupe solidaire de l’USAP au tempérament affirmé. Et au débordement de caractère converti en agressivité qui peut être sanctionnée ? « Il serait de bon ton que l’on démarre à 15 et que l’on finisse à 15 », souligne l’entraîneur salanquais dans une réflexion douce-amère après que son équipe a été en infériorité numérique sur les trois derniers matches à l’extérieur en raison de cartons rouges donnés sur des faits de match et des attitudes. Et même si en face les Aurillacois, eux aussi, ont écopé d’une pareille sanction lors de leur dernier rendez-vous à Valence-Romans (défaite 37-12).

D’autant qu’ils ont des arguments à faire jouer dans l’engagement, le jeu des avants, entre autres. Eux qui jouent « le match de la peur » comme le dit le trois-quarts Julien Farnoux et accueillent les sang et or « avec l’énergie du désespoir » comme le pointe Patrick Arlettaz. « C’est une équipe toujours très originale dans ses lancements », reconnaît-il encore. « Ils aiment recevoir et montrer que leur ville est un bastion de la Pro D2. Il n’y a pas si longtemps (en 2016, NDLR), ils jouaient une finale d’accession en Top 14 contre Bayonne (défaite21-16) », rappelle le demi de mêlée Tom Ecochard. Et l’USAP ne le sait que trop bien, on ne badine pas avec une montée.

Laura Causanillas
 
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