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Attention, sujet - un brin - sensible. L’USAP fait de l’ambition de monter en Top 14 une évidence cette saison. Ce n’était pas moins le cas les années précédentes, mais simplement il ne fallait pas le dire, ou pas trop, pas tout de suite, pas à tout le monde.
Pourtant, il ne s’est pas passé une saison de Pro D2 sans que, sur la ligne de départ, l’effectif catalan ne soit taillé pour lutter tout en haut du classement. Pourquoi assumer l’objectif de montée cette année ? Pourquoi en avoir fait un secret de polichinelle les saisons précédentes et servir un frileux objectif tel que « finir dans les six et après faire au mieux » ? Arlettaz s’agace mais argumente. « Ce n’est pas pour s’enlever de la pression et tout ça qu’on ne l’a pas dit les autres années. On la fait le plus honnêtement du monde. » Le coach déroule le fil de sa logique.
« On ne va pas se cacher, ce serait de l’hypocrisie »
La première fois, en 2017, l’équipe était en construction et l’effectif limite selon lui. « Même si on s’en sentait capable, c’était un peu prétentieux de l’annoncer. » L’an passé, il fallait digérer la descente avant d’entrevoir la montée. « On était à nouveau dans une reconstruction, même si on savait qu’elle serait plus rapide. Bien sûr qu’on voulait monter, mais on l’a fait par étapes. » Principe de précaution, au fond. Parce qu’en se focalisant sur le résultat, l’USAP est montée en 2017-2018 et était en très bonne place pour le refaire la saison passée. Arlettaz poursuit. « Par rapport à ce qu’on a fait l’année dernière, notre progression, notre solidité accrue, notre capacité à marquer renforcée au fil des matches… Tout ça nous dit qu’on est un prétendant à la montée. […] Ne pas être candidat à la montée serait jouer les faux modestes ou manquer d’ambition. Je n’ai aucune certitude, je ne suis pas Madame Irma, mais on ne va pas se cacher, ce serait de l’hypocrisie. »
Voilà pour le sportif. Reste que dans un contexte économique qui menace de se tendre plus encore, une ambition ainsi affichée est le meilleur argument pour une campagne d’abonnement volontariste. Tant mieux dans le fond, car avec des Chouly, Volavola et autres de la Fuente, tous multicapés à l’international, entourés d’une pléiade de joueurs confirmés en Top 14 ou en Pro D2, et enfin l’essor d’une nouvelle génération très prometteuse, peut-on vraiment se contenter de « finir dans les six et après faire au mieux » ?
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Pourtant, il ne s’est pas passé une saison de Pro D2 sans que, sur la ligne de départ, l’effectif catalan ne soit taillé pour lutter tout en haut du classement. Pourquoi assumer l’objectif de montée cette année ? Pourquoi en avoir fait un secret de polichinelle les saisons précédentes et servir un frileux objectif tel que « finir dans les six et après faire au mieux » ? Arlettaz s’agace mais argumente. « Ce n’est pas pour s’enlever de la pression et tout ça qu’on ne l’a pas dit les autres années. On la fait le plus honnêtement du monde. » Le coach déroule le fil de sa logique.
« On ne va pas se cacher, ce serait de l’hypocrisie »
La première fois, en 2017, l’équipe était en construction et l’effectif limite selon lui. « Même si on s’en sentait capable, c’était un peu prétentieux de l’annoncer. » L’an passé, il fallait digérer la descente avant d’entrevoir la montée. « On était à nouveau dans une reconstruction, même si on savait qu’elle serait plus rapide. Bien sûr qu’on voulait monter, mais on l’a fait par étapes. » Principe de précaution, au fond. Parce qu’en se focalisant sur le résultat, l’USAP est montée en 2017-2018 et était en très bonne place pour le refaire la saison passée. Arlettaz poursuit. « Par rapport à ce qu’on a fait l’année dernière, notre progression, notre solidité accrue, notre capacité à marquer renforcée au fil des matches… Tout ça nous dit qu’on est un prétendant à la montée. […] Ne pas être candidat à la montée serait jouer les faux modestes ou manquer d’ambition. Je n’ai aucune certitude, je ne suis pas Madame Irma, mais on ne va pas se cacher, ce serait de l’hypocrisie. »
Voilà pour le sportif. Reste que dans un contexte économique qui menace de se tendre plus encore, une ambition ainsi affichée est le meilleur argument pour une campagne d’abonnement volontariste. Tant mieux dans le fond, car avec des Chouly, Volavola et autres de la Fuente, tous multicapés à l’international, entourés d’une pléiade de joueurs confirmés en Top 14 ou en Pro D2, et enfin l’essor d’une nouvelle génération très prometteuse, peut-on vraiment se contenter de « finir dans les six et après faire au mieux » ?
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