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USAP : "Ne pas les encourager dimanche, c'est dur", privés de demi-finale, ces supporters ont poussé derrière les joueurs à l'entraînement
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    400 supporters environ sont venus encourager les joueurs à l'occasion de leur dernier entraînement. L'Indépendant - Clementz Michel
Rugby à XV, USAP, Perpignan, Sport
Publié le 29/05/2021 à 19:24 , mis à jour à 19:33
Ce samedi 29 mai, à la veille de la demi-finale de Prod D2 opposant USAP à Oyonnax, 400 supporters environ sont venus encourager les joueurs à l'occasion de leur dernier entraînement à Aimé-Giral.

"Nous n'étions pas rentrées dans le stade depuis un an...", une éternité pour Marie et Colette, deux inconditionnelles au sens le plus pur du terme. Ces supportrices pourraient parler de leur relation avec l'USAP pendant des heures. Elles qui, privées de Cathédrale pour cette demi-finale de Pro D2 ce dimanche, n'ont pas hésité une seconde à se rendre dans les travées d'Aimé-Giral ce samedi, pour le dernier entraînement des sang i or. "Ils ne vont plus nous reconnaître nos joueurs à force ! Quel dommage que l'on ne puisse pas être là ce dimanche. Franchement, on est moins de 4 000 abonnés, vous ne croyez pas qu'ils auraient pu nous diviser en quatre groupes de 1 000 et nous dispatcher dans les quatre tribunes ?", se désolent les deux amies qui n'ont jamais arrêté de payer leur abonnement.


Parmi les 400 fans environ qui encouragent les hommes de Patrick Arlettaz ce samedi après-midi, Adrien, 19 ans, se devait d'être présent. Avec ses amis, ce tout jeune adulte ne manquait aucun match de l'USAP dans le monde d'avant. Que ce soit à domicile ou en extérieur. "On est en manque de tout ça. Ne pas pouvoir les encourager pour la demi-finale, c'est vraiment dur. On n'aura pas d'autre choix que d'aller suivre le match dans un bar", confie-t-il. Pas question pour cette bande de copains de regarder la rencontre sur l'un des cinq grands écrans installés en centre-ville de Perpignan. "Il va falloir rester assis. On sait que dans le bar aussi, mais, au moins là-bas on pourra crier", expliquent ceux qui ont peur d'une ambiance trop guindée en hypercentre. Romain, supporter de 29 ans, sera, lui, confortablement assis dans un restaurant de Sainte-Marie-la-Mer pour pousser derrière les gaillards sang i or. Par contre, en cas de victoire, il se rendra en centre-ville de Perpignan pour fêter la qualification en finale.

Bien qu'ils soient tous résignés de ne pouvoir s'installer sur les sièges d'Aimé-Giral ce dimanche, ces aficionados balaient cette frustration d'un revers de main. Tous rêvent d'une seule chose : la victoire. Si leurs prières sont exaucées, ils pourraient se consoler l'année prochaine devant des affiches qu'ils n'osaient plus espérer.

Diane Sabouraud
 
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