USAP : Miraculeusement vôtre
Tant que mathématiquement rien n’est fait…
La raison n’a pas sa place dans cette histoire mais, puisque les seules les mathématiques font foi, laissons à l’USAP le bénéfice du doute. Un miracle ? Des miracles. Voilà ce dont aurait besoin Perpignan à six journées de la fin pour rejoindre l’envieuse 13e place de Grenoble, promis à un barrage face au finaliste de Pro D2, en juin prochain.
Dire que la tête des sang et or n’est pas encore condamnée flirterait avec la mauvaise foi. Le FCGR va en effet jouer au Stade des Alpes à quatre reprises, dont trois fois lors des quatre prochaines journées (Stade Français, Toulon, déplacement à Montpellier, Agen) quand, dans le même temps, les Catalans iront ferrailler trois fois à l’extérieur (à Bordeaux, à Lyon, réception La Rochelle, à Clermont).
Impossible "remuntada"
Il va sans dire que Grenoble, en pleine déconfiture en cette année 2019 – sept défaites d’affilée (32,7 points encaissés de moyenne), – affiche une fébrilité palpable à l’entame du dernier sprint. En dehors de cette dégringolade, tous les indices tournent en sa faveur : calendrier favorable, huit points d’avance au classement et la carotte de rejoindre Agen (12e) en cas de course-poursuite victorieuse. Une "remuntada" qui ressemble à un défi impossible pour l’USAP, laquelle semble plutôt engagée dans une tournée d’adieux au Top 14.
Premier baroud d’honneur, samedi à Bordeaux, un adversaire chez qui les sang et or avaient obtenu le match nul en Challenge européen (25-25, le 20 octobre 2018). Une performance suffisamment rare cette saison pour être soulignée. Quand il ne reste que la fierté.
Vincent COUTURE