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USAP : le troisième ligne Karl Chateau rappelle que "l'on a tous signé pour jouer contre...

Articles de presse

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Karl Chateau, le troisième ligne de l'USAP, a joué 160 minutes cette saison. Soit deux matches dans leur intégralité : à Lyon (au centre, 3e journée, défaite 47-3) et au Racing 92 (à l'aile gauche, 6e journée, défaite...

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Flying Seal

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Karl va retrouver une connaissance ... l'arbitre : ils viennent du même club
 

jo basile

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31 Mai 2017
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Karl Chateau, le troisième ligne de l'USAP, a joué 160 minutes cette saison. Soit deux matches dans leur intégralité : à Lyon (au centre, 3e journée, défaite 47-3) et au Racing 92 (à l'aile gauche, 6e journée, défaite 17-14)

Je ne me souviens pas d'avoir vu Chateau joué au centre ni à l'aile.
 

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Le méchant "chef" de ce forum
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Canohès
Karl Chateau, le troisième ligne de l'USAP, a joué 160 minutes cette saison. Soit deux matches dans leur intégralité : à Lyon (au centre, 3e journée, défaite 47-3) et au Racing 92 (à l'aile gauche, 6e journée, défaite 17-14). Lors des matches à Aimé-Giral, c'est dans les tribunes qu'il a assisté aux confrontations de ses coéquipiers. Il est de retour pour affronter Toulouse, son ancien club (2011-2013).

Karl Chateau, même face à une équipe de Toulouse privée de ses internationaux et déplorant des blessés, tout relâchement de l'USAP dans cette compétition qu'est le Top 14 est-il interdit ?

Bien sûr ! Quand on regarde leur équipe, il y a quand même des joueurs de niveau international. Toulouse c'est aussi une philosophie de jeu. Pour y avoir été, je sais comment ça se passe. C'est tout un club uni autour de ça. Comme à l'USAP, dans le combat. Sur les aspects du jeu et dans les turnovers, savoir les jouer, savoir mettre l'équipe en difficulté... qu'il y ait un élément ou non qui manque à Toulouse, c'est une culture et des bases sur lesquelles ils se retrouvent facilement. Ils parlent tous le même langage de 16 ans à la fin de leur carrière là-bas. Les Toulousains restent performants, peu importe l'équipe alignée.

Faire le petit, s'accrocher sur tous les ballons, et voir ce qui se passera à la fin

Est-ce prétentieux quand on est promu de vouloir aller faire un coup chez le champion de France et d'Europe en titre ?

Oui ! C'est très très prétentieux. Très peu d'équipes ont pu aller faire un coup à Toulouse. Et dans la position qu'est l'USAP, on ne va pas se permettre de le dire non plus car il nous manque aussi des joueurs, des internationaux, des joueurs cadres. On y va avec notre état d'esprit comme on l'a fait au Racing 92 : faire le petit, s'accrocher sur tous les ballons, et voir ce qui se passera à la fin.

Est-ce l'occasion pour certains d'entre vous qui reviennent et pour les remplaçants de montrer la solidité du groupe et la profondeur du banc ?

Je pense. Par rapport à ça, des joueurs qui composeront l'équipe de samedi n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu jusqu'ici. Mais c'est notre état d'esprit collectif qui va primer. On a prouvé que l'on était déjà capable de le faire, donc à nous de se mettre dans les bonnes conditions pour reproduire cela.

Quel est le moteur des titulaires d'hier qui le sont un peu moins aujourd'hui ?

À la base, on aime ce que l'on fait. Quand on nous empêche de le faire, peu importe la raison, et que l'on remet un pied sur le terrain, on en profite. Et on en profite peut-être encore plus que ce que l'on a pu faire par le passé. On fait ça pour le club. On a vécu beaucoup de choses ici. Le moteur c'est rendre ce que l'on nous a donné, même si les moments peuvent être plus ou moins difficiles selon les périodes que l'on traverse. On a envie de bien figurer, pour nous et pour les joueurs qui sont autour de nous. C'est toujours un plaisir de combattre avec des mecs avec qui on a des affinités.
Le moteur aussi, c'est jouer des grosses équipes. Même si on a plus ou moins participé à l'ascension de l'équipe l'an dernier, on a tous signé pour jouer contre Toulouse en Top 14, au Racing 92, contre La Rochelle... Surtout dans un stade à guichets fermés ce week-end ! Les supporters de l'USAP étaient déjà plus nombreux que ceux du Racing 92 à Paris. On avait l'impression d'être plus à domicile qu'à l'extérieur. Sur nos belles années, ils sont toujours là, même lors de l'année compliquée en 2018-2019. C'est une marque de respect envers eux de faire ce qu'il faut sur le terrain, quand ils se déplacent, posent des jours pour venir nous voir.
J'espère juste qu'à Ernest-Wallon on n'entendra pas trop Claude Nougaro résonner sinon ça voudra dire que l'on prend une grosse branlée. L'essentiel est de prendre plaisir à jouer au rugby pour ce club car c'est un peu notre raison d'être.

J'ai toujours un petit truc. Quand je passe devant le stade, je vois mon ancien appartement que j'ai eu pendant trois ans

À titre personnel, quelle est votre carte à jouer ce week-end ?

Carte blanche ! Vu mon passé à Toulouse, c'est un match que j'ai coché. J'avais énormément envie de le jouer, d'apparaître sur la feuille de match. Je suis déjà heureux de ça. Puis, j'ai envie de montrer. À double titre : à ceux qui m'ont formé à Toulouse, je veux montrer le joueur que je suis devenu et que je peux être performant avec mon équipe de Perpignan. Et aux entraîneurs de Perpignan, je veux montrer que je peux être performant, que je peux jouer à domicile et pas qu'à l'extérieur. C'est mon rôle, il faut savoir l'accepter, pas le subir. À moi de faire en sorte que la situation bascule et que je puisse de nouveau jouer à Aimé-Giral.

Cela vous fait-il toujours quelque chose d'aller vous confronter à Toulouse ? Y a-t-il désormais plus d'envie que de nostalgie ?

J'ai toujours un petit truc. Quand je passe devant le stade, je vois mon ancien appartement que j'ai eu pendant trois ans. Tous les souvenirs reviennent un peu. C'est un plaisir de retrouver le vestiaire visiteur car c'est celui dans lequel je me suis changé pendant trois ans, de refouler cette pelouse et de voir ce club évoluer. Je considère toujours un peu avoir été formé là-bas.
Il y a plus d'envie que de nostalgie, exactement. Parfois je ris, je dis que j'ai été formé à Toulouse et déformé ici (il sourit). Parce que je suis arrivé avec une certaine image de joueur, et à Perpignan j'ai été amené à faire plus de choses qui ressemblent aux Catalans, à faire des tâches plus sombres, à multiplier les rucks, à faire beaucoup d'actions. L'envie c'est quelque chose qui peut marcher quand on est l'USAP car ce sont deux modèles qui se confrontent.

Propos recueillis par La. Ca.
 

cat'alain

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Karl Chateau, le troisième ligne de l'USAP, a joué 160 minutes cette saison. Soit deux matches dans leur intégralité : à Lyon (au centre, 3e journée, défaite 47-3) et au Racing 92 (à l'aile gauche, 6e journée, défaite 17-14). Lors des matches à Aimé-Giral, c'est dans les tribunes qu'il a assisté aux confrontations de ses coéquipiers. Il est de retour pour affronter Toulouse, son ancien club (2011-2013).

Karl Chateau, même face à une équipe de Toulouse privée de ses internationaux et déplorant des blessés, tout relâchement de l'USAP dans cette compétition qu'est le Top 14 est-il interdit ?

Bien sûr ! Quand on regarde leur équipe, il y a quand même des joueurs de niveau international. Toulouse c'est aussi une philosophie de jeu. Pour y avoir été, je sais comment ça se passe. C'est tout un club uni autour de ça. Comme à l'USAP, dans le combat. Sur les aspects du jeu et dans les turnovers, savoir les jouer, savoir mettre l'équipe en difficulté... qu'il y ait un élément ou non qui manque à Toulouse, c'est une culture et des bases sur lesquelles ils se retrouvent facilement. Ils parlent tous le même langage de 16 ans à la fin de leur carrière là-bas. Les Toulousains restent performants, peu importe l'équipe alignée.

Faire le petit, s'accrocher sur tous les ballons, et voir ce qui se passera à la fin

Est-ce prétentieux quand on est promu de vouloir aller faire un coup chez le champion de France et d'Europe en titre ?

Oui ! C'est très très prétentieux. Très peu d'équipes ont pu aller faire un coup à Toulouse. Et dans la position qu'est l'USAP, on ne va pas se permettre de le dire non plus car il nous manque aussi des joueurs, des internationaux, des joueurs cadres. On y va avec notre état d'esprit comme on l'a fait au Racing 92 : faire le petit, s'accrocher sur tous les ballons, et voir ce qui se passera à la fin.

Est-ce l'occasion pour certains d'entre vous qui reviennent et pour les remplaçants de montrer la solidité du groupe et la profondeur du banc ?

Je pense. Par rapport à ça, des joueurs qui composeront l'équipe de samedi n'ont pas eu beaucoup de temps de jeu jusqu'ici. Mais c'est notre état d'esprit collectif qui va primer. On a prouvé que l'on était déjà capable de le faire, donc à nous de se mettre dans les bonnes conditions pour reproduire cela.

Quel est le moteur des titulaires d'hier qui le sont un peu moins aujourd'hui ?

À la base, on aime ce que l'on fait. Quand on nous empêche de le faire, peu importe la raison, et que l'on remet un pied sur le terrain, on en profite. Et on en profite peut-être encore plus que ce que l'on a pu faire par le passé. On fait ça pour le club. On a vécu beaucoup de choses ici. Le moteur c'est rendre ce que l'on nous a donné, même si les moments peuvent être plus ou moins difficiles selon les périodes que l'on traverse. On a envie de bien figurer, pour nous et pour les joueurs qui sont autour de nous. C'est toujours un plaisir de combattre avec des mecs avec qui on a des affinités.
Le moteur aussi, c'est jouer des grosses équipes. Même si on a plus ou moins participé à l'ascension de l'équipe l'an dernier, on a tous signé pour jouer contre Toulouse en Top 14, au Racing 92, contre La Rochelle... Surtout dans un stade à guichets fermés ce week-end ! Les supporters de l'USAP étaient déjà plus nombreux que ceux du Racing 92 à Paris. On avait l'impression d'être plus à domicile qu'à l'extérieur. Sur nos belles années, ils sont toujours là, même lors de l'année compliquée en 2018-2019. C'est une marque de respect envers eux de faire ce qu'il faut sur le terrain, quand ils se déplacent, posent des jours pour venir nous voir.
J'espère juste qu'à Ernest-Wallon on n'entendra pas trop Claude Nougaro résonner sinon ça voudra dire que l'on prend une grosse branlée. L'essentiel est de prendre plaisir à jouer au rugby pour ce club car c'est un peu notre raison d'être.

J'ai toujours un petit truc. Quand je passe devant le stade, je vois mon ancien appartement que j'ai eu pendant trois ans

À titre personnel, quelle est votre carte à jouer ce week-end ?

Carte blanche ! Vu mon passé à Toulouse, c'est un match que j'ai coché. J'avais énormément envie de le jouer, d'apparaître sur la feuille de match. Je suis déjà heureux de ça. Puis, j'ai envie de montrer. À double titre : à ceux qui m'ont formé à Toulouse, je veux montrer le joueur que je suis devenu et que je peux être performant avec mon équipe de Perpignan. Et aux entraîneurs de Perpignan, je veux montrer que je peux être performant, que je peux jouer à domicile et pas qu'à l'extérieur. C'est mon rôle, il faut savoir l'accepter, pas le subir. À moi de faire en sorte que la situation bascule et que je puisse de nouveau jouer à Aimé-Giral.

Cela vous fait-il toujours quelque chose d'aller vous confronter à Toulouse ? Y a-t-il désormais plus d'envie que de nostalgie ?

J'ai toujours un petit truc. Quand je passe devant le stade, je vois mon ancien appartement que j'ai eu pendant trois ans. Tous les souvenirs reviennent un peu. C'est un plaisir de retrouver le vestiaire visiteur car c'est celui dans lequel je me suis changé pendant trois ans, de refouler cette pelouse et de voir ce club évoluer. Je considère toujours un peu avoir été formé là-bas.
Il y a plus d'envie que de nostalgie, exactement. Parfois je ris, je dis que j'ai été formé à Toulouse et déformé ici (il sourit). Parce que je suis arrivé avec une certaine image de joueur, et à Perpignan j'ai été amené à faire plus de choses qui ressemblent aux Catalans, à faire des tâches plus sombres, à multiplier les rucks, à faire beaucoup d'actions. L'envie c'est quelque chose qui peut marcher quand on est l'USAP car ce sont deux modèles qui se confrontent.

Propos recueillis par La. Ca.
Merci, j'ai beaucoup d'estime pour ce joueur même s'il n'est plus un cadre de notre 3ème ligne, son entente avec Ecochard peut nous réserver des surprises, j'espère qu'il va se relancer.
 
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