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USAP : le coup de maître - Lindependant.fr

Alors que pour certains on a assisté à un coup de maître.... Fumeux lui aussi.

Oui mais on gagne, et on est content. Des changements de banc entier d'un seul coup, t'as dû en voir souvent pour ne pas saluer sinon le coup de maître, le courage et l'audace. Et c'est ce qui nous fait gagner un match qu'on aurait largement perdu il y a 1 mois et qu'on aurait certainement perdu aussi hier en diluant nos remplaçants. Un coup de maître? Oui! Beaucoup de courage et de lucidité aussi.

Mais bon, on va pas demander de la bonne foi chez les anti Arlette par principe. Ce serait trop! Je me contente de la victoire.
 
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Quelqu’un peut mettre l’article en entier svp?

Changer six joueurs d'un coup à la 48e minute : la victoire face à Biarritz (29-25) s'est jouée sur un pari d'Arlettaz.
Six rugbymen alignés sur le bord d'un terrain. Maillots qui sentent la lessive, visages propres pour quelques instants encore, féroce volonté pénétrant chaque regard, et le coach qui longe en silence la cohorte dans sa parka noire. Yeux baissés sur son calepin, sentiment palpable d'une puissance en mission. Lorsqu'elle suffit à résumer une émotion, une photo surpasse tous les mots. Jeudi soir, 48e minute, le temps s'arrête. Biarritz mène et malmène l'USAP (10-22). Sur le terrain comme en tribunes, Aimé-Giral tressaille. Patrick Arlettaz vient de jouer un des plus grands coups de poker de sa carrière.


19-0 en 20 minutes
Deux premiers changements à la mi-temps (entrées de Lam et Étienne) mais, surtout, six d'un coup après huit minutes en deuxième mi-temps : le banc de l'USAP sonnait creux alors même qu'il restait trente minutes à jouer. Couillu ? "Je ne sais pas si on risquait beaucoup de choses" admet Gérald Bastide, coach de la défense, conscient qu'à 10-22 pour Biarritz, ne rien faire c'était mourir. Du bord de la pelouse, les remplaçants souffrent à l'unisson avec leurs quinze coéquipiers embourbés. "J'ai senti de l'impatience chez les remplaçants, j'ai senti qu'ils comprenaient l'urgence, scande Arlettaz, qui jure qu'il n'avait jamais osé cette méthode. Il fallait créer un électrochoc, repartir sur un autre match.

Exit Forletta, Lemaire, Eru, Brazo, Ecochard, Pujol.
Place à Walcker, Boutemmani, Roussel, Faleafa, Deghmache et Cocagi. 20 minutes et un 19-0 infligé au BO plus tard, le pari fou devient génial. Arlettaz avait de bonnes cartes en main, mais encore fallait-il les jouer.


Triple impact
L'impact de son coaching a été de trois ordres. D'abord, il y a la qualité des entrants, qui réussissent tous une entrée oscillant entre le bon et l'excellent. "Je peux vous assurer que c'était des TGV qui arrivaient", souffle l'ouvreur du BO Pierre Bernard. Ensuite, il y a une variation tactique. "On s'est dit qu'ils allaient changer leur fusil d'épaule sur leur façon de jouer avec Cocagi qui allait rentrer, relève Nicolas Nadau, entraîneur basque. On se doutait que ça allait prendre un peu plus l'axe, agresser par un jeu beaucoup plus direct". Enfin, troisième point, l'impact psychologique. Accélérer les remplacements, OK, du classique. Mais les faire tous entrer en même temps et aussi tôt, il fallait oser. "Déjà c'est étonnant, se marre l'arrière Jonathan Bousquet. Mais ouais, il fallait du sang frais, apporter un peu de révolte. Les remplaçants nous ont aussi apporté cette folie." Percée de Lam pour Deghmache et Mamea Lemalu à la conclusion (49e), puis Faleafa qui décale idéalement Cocagi (68e) : le banc a redonné vie à l'USAP. "C'est ça qui nous fait gagner", jugera le flanker Damien Chouly.


Plus que des mots qui se perdent souvent dans le brouha ha d'Aimé-Giral, le choix des hommes a changé le cours du match. En prolongeant son impact, le signal envoyé au groupe est très fort. Bien sûr, dans les discours, aucun joueur ne prétendra mériter de jouer 80 minutes tous les matches. Mais dans les faits, un remplaçant meilleur qu'un titulaire ne le reste pas très longtemps. "C'est très bien par rapport au groupe, ça montre que personne n'est intouchable", apprécie Bousquet. En faisant tapis, Arlettaz a gagné le gros lot.
 
La version d'Arlettaz ?
(grosso modo)

On est mené 22-10, et personne sur le terrain ne semble avoir la solution.
Et sur le bord de la touche, le(s)quel(s) des 6 l'a(ont), cette solution ?
Pas le temps de le savoir, ça urge : on les fait entrer tous ensemble !
 
La version d'Arlettaz ?
(grosso modo)

On est mené 22-10, et personne sur le terrain ne semble avoir la solution.
Et sur le bord de la touche, le(s)quel(s) des 6 l'a(ont), cette solution ?
Pas le temps de le savoir, ça urge : on les fait entrer tous ensemble !
Quoiqu'il en soit quelles qu'aient été ces motivations.Quo quo riquo,on a gagné et donc il a eu raison.De là à parler de coup de maitre.Je crois qu'il a surtout compris que son équipe se cherche en dépit de résultats satisfaisants et il s'attelle à l'améliorer puisqu'il a ,à certains postes,la possibilité de le faire.On peut s'interroger sur la méthode,mais là encore,seuls les résultats sont susceptibles de la valider et de valider les interprétations positives.Que n'aurait on lu en cas de défaite,aprés la méme initiative?
 
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