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USAP - Jonathan Best et Aimé-Giral : je t’aime moi non plus - Lindependant.fr

Articles de presse

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Après une saison sans croiser son chemin, les supporters de l'USAP attendent de pied ferme Jonathan Best, le capitaine et troisième ligne de Béziers. Entre humour et tension, un climat de chamailleries s'entretient sur les réseaux sociaux entre le Biterrois et les supporters catalans. Comment le joueur appréhende les retrouvailles ?

Le match dans le match. Virtuellement, depuis le premier séjour en Pro D2 de l'USAP, un lien s’est tissé entre les supporters catalans et Jonathan Best, capitaine et troisième ligne de l’équipe de Béziers. À coups de tweets (pas toujours) bien sentis. Basculant d'ironiques à revanchards, voire balourds. Jouant parfois sur la subtilité. Eu égard à la distance et au prisme auquel on interprète ces échanges. Pourquoi un scénario à la "Je t’aime moi non plus" se trame-t-il entre les aficionados de l'USAP et ce Catalan de souche (!) ? À quelques heures du derby USAP-ASBH (jeudi 22 août, 20h45) en match d’ouverture de la première journée de Pro D2, L’Indépendant a tendu le micro au principal intéressé.



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Jonathan Best et les réseaux sociaux - DR



Je sais que je suis attendu

"Je ne sais pas pourquoi les supporters de l'Usap m'ont pris en grippe. Je suis un vieux joueur de 36 ans (rires)... Pourquoi me craint-on ? En raison de la rivalité ancestrale entre Béziers et Perpignan ? Car ils ignorent mes origines catalanes ? Je sais que je suis attendu pour mes performances sur le terrain... et en dehors", reconnaît celui dont les origines maternelles prennent racine à Thuir, dans l'équipe de rugby à XV où son grand-père est dirigeant, où ses cousins ont joué, en handball aussi, de par ses cousines joueuses et son oncle arbitre. Les ramifications de l'arbre généalogique poussent jusqu'à Bages, Llupia, et ses souvenirs de jeunesse baignent encore à Perpignan dans les établissements de nuit que sont Le Tio Pépé et L'Ascot.

"Pot de départ à la retraite de Jonathan Best"
En Catalogne, plus que pour sa griffe catalane, c'est surtout pour son usage des réseaux sociaux que le joueur est dans le collimateur. Twitter, Facebook et tutti quanti, ça dégaine, ça poste, et parfois ça dérape. Tapissées et nourries derrière un écran, les passions se cristallisent. Premier ou second degré, la frontière est mince.



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Jonathan Best et les réseaux sociaux - DR


Aussi, quand le leader de l’équipe biterroise poste un commentaire à l'attention des sang et or, du type "Je souhaite une bonne saison de Top 14 à mes amis de l'USAP. Non j'déconne" ou encore "T’es catalan donc t’es au chômage et t’as rien d’autre à foutre que m’emmerder j’ai bien résumé ?", la vox populi gronde. Surtout lorsque les internautes sont "bloqués", c'est-à-dire "bannis" ou dans l'incapacité d'accéder au profil internet du joueur.



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Jonathan Best et les réseaux sociaux - DR




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Jonathan Best et les réseaux sociaux - DR


Et donc au point, de créer, via Facebook, un événement ce 23 août intitulé "Pot de départ à la retraite de Jonathan Best." Ce à quoi la cible répond : "J'espère vous voir pour mon jubilé." Même le compte officiel Twitter de l'USAP y va de ses petites allusions dans cette animosité catalano-bitteroise.



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Jonathan Best et les réseaux sociaux - DR




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Jonathan Best et les réseaux sociaux - DR




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Jonathan Best et les réseaux sociaux - DR


Cette culture du tweet a valu à Jonathan Best en 2016 le titre de joueur digital de l'année lors de la Nuit du rugby. Dans notre édition du 18 janvier 2017, il confiait : "J’ai toujours parlé sans filtre, y compris sur les réseaux sociaux. Mon image peut plaire ou déplaire, il n’y a pas d’entre-deux, je l’assume totalement." Aujourd'hui il tempère :"J'espère que le match va rester bon enfant, l'USAP est une équipe qui nous réussit (les deux dernières rencontres en 2017-2018, gagnées par l'ASBH, ont été un peu houleuses, NDLR). On vient sans pression. Alors que l'USAP n'a quasiment pas gagné depuis un an."

Souhaitons que les hostilités entre les différents protagonistes se cantonnent au monde virtuel. Car comme le conclut Jonathan Best en personne, "le plus important est que tout cela reste du rugby."


Laura Causanillas

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