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Usap : Gert Muller, À Pleines Dents ! - Lindependant.fr

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Alors que l’USAP reçoit Vannes demain, le pilier droit Gert Muller a évoqué ses racines et son amour pour la France. En huit années chez les mangeurs de grenouilles, Gert Muller a vu du pays. Agen, Bayonne, Toulouse et maintenant Perpignan : au gré de contrats, le Sud-Africain a croqué avec appétit dans une nouvelle culture.... Lire la suite

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USAP : Gert Muller, à pleines dents !


Alors que l’USAP reçoit Vannes demain, le pilier droit Gert Muller a évoqué ses racines et son amour pour la France.

En huit années chez les mangeurs de grenouilles, Gert Muller a vu du pays. Agen, Bayonne, Toulouse et maintenant Perpignan : au gré de contrats, le Sud-Africain a croqué avec appétit dans une nouvelle culture. Dans un très bon français, le discret pilier droit s’est dévoilé volubile et passionné par son métier. Papa de jumeaux, une fille et un garçon (« strike ! », commente-t-il), jeune entrepreneur dans la vente de matériel de cryothérapie... Gert Muller a épousé la France.


Et non, ses parents ne l’ont pas appelé Gert en référence au buteur allemand.

Comment avez-vous atterri en France ?

J’ai grandi dans une petite ville à 60 kilomètres de Johannesburg. À 19 ans, j’étais déjà pro pour les Lions. Mais je suis en France depuis 2010. J’étais très patriote, je ne voulais pas quitter le pays pourtant. Mais j’avais 24 ans et je voyais que je pouvais voyager avec le rugby et connaître une autre culture. J’avais même signé un contrat de deux ans avec les Lions si jamais je revenais.

Vous êtes toujours dans l’Hexagone pourtant. Pourquoi ?

J’ai beaucoup de respect pour les Français et leur culture. Pour moi, c’est la fierté des Français qui est impressionnante. Ils sont très accrochés à leurs traditions et tout ce qui est français.

Qu’appréciez-vous en particulier ?

Comme je suis pilier, je ne vais parler que de nourriture ! Le pruneau d’Agen, le piment d’Espelette, la saucisse de Toulouse, catalane... C’est la tranquillité et la liberté ici. La vie est belle en France. Je paye l’impôt mais je sais pourquoi. Il y a l’école, la sécurité sociale, les autoroutes propres, on ne voit quasiment jamais d’accident. C’est des choses que j’aime. Les choses que j’aime moins, c’est le Français qui râle. Pour tout ce qu’on veut faire, il faut mille documents ! Peut-être que c’est pour ça que tout fonctionne ?

Comment êtes-vous devenu rugbyman ?

Le rugby, pour nous, c’est le sport principal. Dans chaque famille, il y a toujours un père, un grand-père ou un oncle qui a joué le rugby à haut niveau. À l’école, on commence à jouer à 7 ans. On s’entraîne quatre fois par semaine déjà.

Qui était ce modèle pour vous ?

Dans ma famille on a un talonneur, Chris Rossouw, qui avait joué la finale de la Coupe du monde 1995, en Afrique du Sud. Mon père avait un magasin de pièces détachées et André Venter, un Springbok, venait faire ses achats mais c’était surtout pour parler de rugby. Moi, j’étais à côté, j’écoutais. Lui, c’était vraiment un des meilleurs joueurs par rapport à sa méthode de travail. Malheureusement, maintenant il est en fauteuil roulant mais c’est un très bon businessman, même avec tout ça. C’est fort.

« On a déjà joué le match le plus dur »

  • Rugby, chasse, nature : les clichés du Sud-Africain sont donc vrais ?
On est très attaché à la nature aussi, c’est vrai. La vie était tranquille. Maintenant ça craint un peu. On fait un feu, la chasse, le barbecue. Même ici, je fais le barbecue trois fois par semaine, même s’il pleut ou s’il neige. C’est comme une drogue. C’est pour ça que j’ai le petit ventre.

L’Afrique du sud est également réputée pour ses vignobles...

J’aime bien le vin. Il n’y a pas beaucoup de choses que je n’aime pas finalement. On fait beaucoup de voyages en Afrique où on fait de la plongée sous-marine. La pêche, le safari, la chasse : j’y ai appris beaucoup de choses qu’on n’apprend pas à l’école. J’ai le permis de chasse français. Une ou deux fois j’ai fait la palombe. Je connais le vin aussi. On a de la famille à Bordeaux qui a un vignoble, ils ont un château à Blaye. Je les aide souvent pour les vendanges, je vois tout le travail qu’il y a dans une bouteille. Je préfère le boire avec une bonne côte de bœuf plutôt que le faire !

Les rugbymen sud-africains ont une image de guerriers. Pourquoi ?

C’est comme ça, parce que la vie en Afrique du Sud est une bataille. Si tu veux vraiment réussir, chaque journée est un challenge. Par rapport au crime, à la corruption... Ça ne vaut pas seulement pour les rugbymen mais pour tous les Sud-Africains. On a une vie... Je ne dis pas dure parce que c’est normal pour nous, mais quand on arrive en France, la vie est belle.

Quel mot d’afrikaner aimeriez-vous nous apprendre ?

C’est difficile parce qu’il y a beaucoup de mots méchants. Fierté : trots. On le voit partout ici et on en parle tout le temps de fierté dans le vestiaire. Et braai, c’est le plus important : barbecue !

La fin de carrière précipitée de Jacques-Louis Potgieter, votre compatriote, vous a-t-elle particulièrement affectée ?

Oui. Je dis toujours qu’on a déjà joué le match le plus dur de la saison. On peut passer 80 minutes avec la pluie, la neige sur le terrain et perdre, ce n’est rien en comparaison de la perte je ne dis pas d’un joueur, mais d’un copain, un frère pour tous les joueurs. Parce qu’il est comme ça, même s’il est arrivé cette saison. Même si c’est un chemin plus dur pour lui, on va essayer de l’accompagner. Tout le monde me demande s’il va bien. Je crois que c’est important qu’on ne l’oublie pas.

Vous êtes en fin de contrat en juin. Comment envisagez-vous l’avenir ?

Je sais ce que je veux faire : rester ici, avec ce groupe. Quelquefois, en tant que joueur, il faut cacher son émotion si on veut signer un bon contrat. Mais malheureusement, je ne peux pas. Tout ce qu’on a déjà passé ensemble, tous les joueurs qu’on a perdus... Je pense que pour une équipe c’est beaucoup, et c’est pour ça que j’ai déjà passé trop de choses avec cette équipe que partir, recommencer à zéro... J’espère rester ici deux ans de plus si le club le souhaite.

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  • Lanta : « Un homme de vestiaire »
« Je l’ai fait venir en France quand j’entraînais Agen, en 2010, rembobine Christian Lanta, directeur sportif de l’USAP. C’est un garçon qui bosse bien. Il a moins joué en Top 14 mais il est très fiable et a un super état d’esprit. C’est un homme de vestiaire. Comme les autres Sud-Africains, il a une vraie culture, une vraie éducation. Il est disponible collectivement et respectueux. Il a fait une très belle fin de saison l’année dernière, malheureusement stoppée par des problèmes aux cervicales. Cette année, Gert a cravaché pour revenir. »
 
avec ses mots, il joue gros ce soir, à lui de faire une grosse perf
 
Je ne suis pas convaincu par ce joueur que je trouve quelconque en mêlé et dans le jeu. De plus il n'st plus tout jeune.
Espérons que Brown revienne à son meilleur niveau car lui c'est un tout bon mais j'ai peur qu'il soit sacrifié pour ses performances en demi teinte actuellement.
 
Je ne suis pas convaincu par ce joueur que je trouve quelconque en mêlé et dans le jeu. De plus il n'st plus tout jeune.
Espérons que Brown revienne à son meilleur niveau car lui c'est un tout bon mais j'ai peur qu'il soit sacrifié pour ses performances en demi teinte actuellement.

Surtout ses blessures longues et répétées...
Quant à Muller, je ne pense pas qu'il puisse être notre 3 titulaire en top 14, trop juste...
après, si on est toujours en prod2...:(
 
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