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USAP - François Rivière: "Inadmissible !" - Lindependant.fr

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François Rivière le dit d’emblée, il n’a pas très bien dormi vendredi soir. Il n’est pas le seul. Le staff technique de l’USAP s’est réuni jusque tard dans la soirée dans un vestiaire d’Aimé-Giral. Interview du président. François Rivière, quel est votre sentiment quant à la défaite de l’USAP face à Dax (14-16)? Après le... Lire la suite

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désolé mais oui on a au moins un seul manque dans l'effectif , c'est un buteur longue distance , un joueur pour nos dégager de notre camps et jouer dans le camp adverse grâce a son coup de pompe et pouvoir ainsi aussi faire reposer les joueurs . ce n'est que mon avis ..
 
désolé mais oui on a au moins un seul manque dans l'effectif , c'est un buteur longue distance , un joueur pour nos dégager de notre camps et jouer dans le camp adverse grâce a son coup de pompe et pouvoir ainsi aussi faire reposer les joueurs . ce n'est que mon avis ..
 
François Rivière le dit d’emblée, il n’a pas très bien dormi vendredi soir. Il n’est pas le seul. Le staff technique de l’USAP s’est réuni jusque tard dans la soirée dans un vestiaire d’Aimé-Giral. Interview du président

François Rivière, quel est votre sentiment quant à la défaite de l’USAP face à Dax (14-16)?

Après le match, j’étais forcément très triste et très en colère dans mes tripes et dans mon cœur parce que je pense que depuis deux ans, la feuille de route de restructuration administrative, financière et commerciale du club a été tenue. On l’a vue encore hier (vendredi, ndlr), on reçoit 1.200 invités VIP. 150 entreprises étaient présentes. L’USAP est la plus belle vitrine commerciale du département et peut-être même de la région. Et quand je vois par rapport à ça des comportements que je juge indignes et inacceptables de la part de joueurs, je ne peux être que très en colèreEst-ce uniquement vers les joueurs que votre colère se dirige?

Oui, contre les joueurs collectivement. Quand on joue à 15 contre 13, qu’on mène 11 à 3, on doit tuer le match. Quand à trois minutes de la fin, on a le ballon, on est dans le camp des Dacquois, on doit obtenir une pénalité face à leurs poteaux. À ce niveau-là, le professionnalisme doit se concrétiser par des résultats. C’est les joueurs et les entraîneurs, l’ensemble du sportif est très en deçà des objectifs qui leur sont donnés. On a perdu à domicile contre une équipe qui a un budget trois fois inférieur à celui de l’USAP. Si l’USAP a un tel budget aujourd’hui, c’est parce que j’ai décidé depuis trois ans de le financer. Par rapport à ça, on ne peut pas ne pas être très en colère

Peut-on déjà parler de crise à l’USAP?

Il n’y a pas de crise. Je vous garantis qu’on va arriver à un résultat sportif acceptable. Il ne peut pas en être autrement. Il n’y a pas de crise, on n’en est qu’à la troisième journée du championnat, on est à quatre ou cinq points du leader. Ça n’a aucun sens de parler de crise. Par contre, on voit sur le terrain des comportements indignes de l’USAP et indignes d’un ADN catalan qu’on revendique. On a vu des supporters mécontents, qui n’ont pas hésité à siffler les joueurs à la fin du match... Ils ont raison, les supporters. Ils viennent là pour voir un spectacle. Si on n’est pris que par de l’anxiogène, à se prendre la tête de savoir si on va gagner contre une équipe qui était l’année dernière, dernière ou avant-dernière du classement, au secours ! Ce que je dis maintenant, et je vais en parler avec les administrateurs, que je réunis mardi à l’USAP, c’est que j’exige que l’USAP ait des résultats. Ce n’est pas pour François Rivière, qui un jour passera la main. C’est pour ce pays catalan

Vous êtes-vous adressé aux joueurs directement ?

J’étais très en colère après le match. Je me suis adressé à eux, seul avec Christian Lanta, je leur ai dit que c’était indigne. Ils auraient tous eu la tête en sang, le visage tuméfié, au moins je me serais dit qu’ils se sont battus. Je n’en suis pas certain. Je vais beaucoup consulter dans les jours qui viennent. Ma feuille de route est tenue, j’ai redressé le club financièrement, administrativement et commercialement. Sur un plan sportif, je souhaite écouter les conseils. J’ai convoqué un conseil d’administration mardi et je vais voir les conseils qu’on me donne. Ce qu’il s’est passé hier (vendredi) est inadmissible! On ne peut pas avoir le budget qu’a l’USAP, le public qu’a l’USAP, l’entrain qu’il y a derrière l’USAP et avoir une faiblesse de ce type à domicile contre Dax.

>Recruter peut-il être une solution pour permettre à l’USAP de redresser la barre?

La masse salariale de l’USAP est supérieure à la totalité du budget de Dax... Donc, recruter fait partie des conseils que je peux écouter, mais il faut arrêter de penser que notre salut vient du recrutement. Il y a trois ans, on avait dans l’équipe Guirado, Vahaamahina, Camille Lopez, “Tao” et Guitoune et ça ne nous a pas empêchés d’être en deuxième division en fin de saison. C’est un problème de combativité à un moment donné. C’est un problème d’état d’esprit. Je ne suis plus d’accord pour qu’on me dise qu’il suffit de mettre du budget. J’ai remarqué des comportements de joueurs qui ont été exceptionnels qui, pour la petite histoire, viennent d’arriver à l’USAP: Cocagi ou Mathieu Acebes. Il faut arrêter de dire on est bien à l’USAP, on est confortable à l’USAP, parce qu’avec moi président, on ne va pas être bien à l’USAP. Je suis le garant vis-à-vis des supporters d’un changement de mentalité à l’USAP et pour l’instant, force est de constater que les joueurs ne l’incarnent pas. Si j’étais un peu sévère, je dirais que j’ai eu honte de ce que j’ai vu hier (vendredi

>Avec la blessure de Jean-Philippe Genevois, il ne reste qu’un talonneur pro dans le groupe: Raphaël Carbou...

<p>

Christian Lanta prend conscience que ce groupe est à l’état de balbutiement sportif. Il va faire état d’un certain nombre de besoins, mais c’est un peu facile d’arriver à la conclusion: joueur nouveau et budget supplémentaire. L’USAP doit avoir le deuxième budget du championnat, on est avant-derniers, il y a un problème... J’ai passé une très mauvaise nuit. On perd contre Dax, et bravo à eux, mais ils étaient quand même relégables l’an dernier. Nous sommes à 15 contre 13 pendant 10 voire 15 minutes alors qu’on domine, on est incapable de tuer le match à la maison... Il ne faut pas se masquer un certain nombre de difficultés, mais je ne trahirai pas la confiance que m’ont donnée les supporters et les partenaires du club

Vous voulez dire que vous ne songez pas à quitter le club?

Non, non. Par contre, ce qu’il faut, c’est que les choses changent parce que l’USAP d’aujourd’hui est la continuité de l’USAP de l’année dernière. Ça, c’est impossible.</p>

Vous semblez inquiet pour la suite de la saison

Je ne veux pas ramener les choses à moi mais je suis revenu de la mort. Il y a huit mois, j’étais mort pendant quatre minutes et on a annoncé à ma femme que j’étais mort. De là d’où je reviens, je ne peux pas être trop inquiet, ça serait pornographique comme attitude. Je suis inquiet pour l’USAP pour notre pays catalan. J’en profite pour m’adresser aux supporters, c’est le moment de se lever, de se battre pour l’USAP et de mettre la pression aux joueurs. Je ne crois pas que le niveau de jeu hier (vendredi, ndlr) est celui que mérite l’USAP.</p>

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<strong>Comment comptez-vous réagir ?

Je suis déterminé. S’il faut changer, on changera tout. Je n’hésiterai pas à un moment donné à prendre des décisions sévères si je pense qu’elles sont justes pour le club. Il faut être responsable par rapport à notre feuille de route. Je fais toute confiance à Christian Lanta pour réformer ce club

Vous ne souhaitez pas mettre votre staff sous pression...

Je ne souhaite pas mettre Christian Lanta sous pression. Parce que Christian Lanta vient d’arriver. Le staff et les joueurs doivent tous des résultats à l’USAP. Il faut dire que si Christian Lanta est arrivé à l’USAP, c’est avec une feuille de route technique et sportive qui pour l’instant n’est pas atteinte. J’attends plus de l’ensemble du secteur sportif, qui est dirigé par Christian Lanta. On ne peut pas exonérer tel ou tel de ses responsabilités. Il y a un patron, c’est Christian Lanta et ce que j’ai vu hier (vendredi) est inadmissible. Hier (vendredi), j’ai poussé deux gueulantes, une dans les vestiaires et une devant le staff et je leur ai dit aux uns comme autres que le spectacle délivré était indigne de l’USAP

Vous attendez donc une réaction contre Carcassonne

Ah ça, c’est clair. Il va falloir se bouger. Et qu’on arrête de me dire qu’on n’a pas les joueurs. Il n’est pas question que ça continue comme ça parce que ce club me fait honte par rapport à tous ceux qui me font confiance. Ma propre crédibilité est en jeu et je vais m’atteler aux problèmes de suite, je ne vais pas attendre
 
François Rivière le dit d’emblée, il n’a pas très bien dormi vendredi soir. Il n’est pas le seul. Le staff technique de l’USAP s’est réuni jusque tard dans la soirée dans un vestiaire d’Aimé-Giral. Interview du président.

François Rivière, quel est votre sentiment quant à la défaite de l’USAP face à Dax (14-16)?

Après le match, j’étais forcément très triste et très en colère dans mes tripes et dans mon cœur parce que je pense que depuis deux ans, la feuille de route de restructuration administrative, financière et commerciale du club a été tenue. On l’a vue encore hier (vendredi, ndlr), on reçoit 1.200 invités VIP. 150 entreprises étaient présentes. L’USAP est la plus belle vitrine commerciale du département et peut-être même de la région. Et quand je vois par rapport à ça des comportements que je juge indignes et inacceptables de la part de joueurs, je ne peux être que très en colère.

Est-ce uniquement vers les joueurs que votre colère se dirige?

Oui, contre les joueurs collectivement. Quand on joue à 15 contre 13, qu’on mène 11 à 3, on doit tuer le match. Quand à trois minutes de la fin, on a le ballon, on est dans le camp des Dacquois, on doit obtenir une pénalité face à leurs poteaux. À ce niveau-là, le professionnalisme doit se concrétiser par des résultats. C’est les joueurs et les entraîneurs, l’ensemble du sportif est très en deçà des objectifs qui leur sont donnés. On a perdu à domicile contre une équipe qui a un budget trois fois inférieur à celui de l’USAP. Si l’USAP a un tel budget aujourd’hui, c’est parce que j’ai décidé depuis trois ans de le financer. Par rapport à ça, on ne peut pas ne pas être très en colère.

Peut-on déjà parler de crise à l’USAP ?

Il n’y a pas de crise. Je vous garantis qu’on va arriver à un résultat sportif acceptable. Il ne peut pas en être autrement. Il n’y a pas de crise, on n’en est qu’à la troisième journée du championnat, on est à quatre ou cinq points du leader. Ça n’a aucun sens de parler de crise. Par contre, on voit sur le terrain des comportements indignes de l’USAP et indignes d’un ADN catalan qu’on revendique. On a vu des supporters mécontents, qui n’ont pas hésité à siffler les joueurs à la fin du match... Ils ont raison, les supporters. Ils viennent là pour voir un spectacle. Si on n’est pris que par de l’anxiogène, à se prendre la tête de savoir si on va gagner contre une équipe qui était l’année dernière, dernière ou avant-dernière du classement, au secours ! Ce que je dis maintenant, et je vais en parler avec les administrateurs, que je réunis mardi à l’USAP, c’est que j’exige que l’USAP ait des résultats. Ce n’est pas pour François Rivière, qui un jour passera la main. C’est pour ce pays catalan.

Vous êtes-vous adressé aux joueurs directement?

J’étais très en colère après le match. Je me suis adressé à eux, seul avec Christian Lanta, je leur ai dit que c’était indigne. Ils auraient tous eu la tête en sang, le visage tuméfié, au moins je me serais dit qu’ils se sont battus. Je n’en suis pas certain. Je vais beaucoup consulter dans les jours qui viennent. Ma feuille de route est tenue, j’ai redressé le club financièrement, administrativement et commercialement. Sur un plan sportif, je souhaite écouter les conseils. J’ai convoqué un conseil d’administration mardi et je vais voir les conseils qu’on me donne. Ce qu’il s’est passé hier (vendredi) est inadmissible! On ne peut pas avoir le budget qu’a l’USAP, le public qu’a l’USAP, l’entrain qu’il y a derrière l’USAP et avoir une faiblesse de ce type à domicile contre Dax.

Recruter peut-il être une solution pour permettre à l’USAP de redresser la barre?

La masse salariale de l’USAP est supérieure à la totalité du budget de Dax... Donc, recruter fait partie des conseils que je peux écouter, mais il faut arrêter de penser que notre salut vient du recrutement. Il y a trois ans, on avait dans l’équipe Guirado, Vahaamahina, Camille Lopez, “Tao” et Guitoune et ça ne nous a pas empêchés d’être en deuxième division en fin de saison. C’est un problème de combativité à un moment donné. C’est un problème d’état d’esprit. Je ne suis plus d’accord pour qu’on me dise qu’il suffit de mettre du budget. J’ai remarqué des comportements de joueurs qui ont été exceptionnels qui, pour la petite histoire, viennent d’arriver à l’USAP: Cocagi ou Mathieu Acebes. Il faut arrêter de dire on est bien à l’USAP, on est confortable à l’USAP, parce qu’avec moi président, on ne va pas être bien à l’USAP. Je suis le garant vis-à-vis des supporters d’un changement de mentalité à l’USAP et pour l’instant, force est de constater que les joueurs ne l’incarnent pas. Si j’étais un peu sévère, je dirais que j’ai eu honte de ce que j’ai vu hier (vendredi).

Avec la blessure de Jean-Philippe Genevois, il ne reste qu’un talonneur pro dans le groupe: Raphaël Carbou...

Christian Lanta prend conscience que ce groupe est à l’état de balbutiement sportif. Il va faire état d’un certain nombre de besoins, mais c’est un peu facile d’arriver à la conclusion: joueur nouveau et budget supplémentaire. L’USAP doit avoir le deuxième budget du championnat, on est avant-derniers, il y a un problème... J’ai passé une très mauvaise nuit. On perd contre Dax, et bravo à eux, mais ils étaient quand même relégables l’an dernier. Nous sommes à 15 contre 13 pendant 10 voire 15 minutes alors qu’on domine, on est incapable de tuer le match à la maison... Il ne faut pas se masquer un certain nombre de difficultés, mais je ne trahirai pas la confiance que m’ont donnée les supporters et les partenaires du club.

Vous voulez dire que vous ne songez pas à quitter le club?

Non, non. Par contre, ce qu’il faut, c’est que les choses changent parce que l’USAP d’aujourd’hui est la continuité de l’USAP de l’année dernière. Ça, c’est impossible.

Vous semblez inquiet pour la suite de la saison...

Je ne veux pas ramener les choses à moi mais je suis revenu de la mort. Il y a huit mois, j’étais mort pendant quatre minutes et on a annoncé à ma femme que j’étais mort. De là d’où je reviens, je ne peux pas être trop inquiet, ça serait pornographique comme attitude. Je suis inquiet pour l’USAP pour notre pays catalan. J’en profite pour m’adresser aux supporters, c’est le moment de se lever, de se battre pour l’USAP et de mettre la pression aux joueurs. Je ne crois pas que le niveau de jeu hier (vendredi, ndlr) est celui que mérite l’USAP.

Comment comptez-vous réagir ?

Je suis déterminé. S’il faut changer, on changera tout. Je n’hésiterai pas à un moment donné à prendre des décisions sévères si je pense qu’elles sont justes pour le club. Il faut être responsable par rapport à notre feuille de route. Je fais toute confiance à Christian Lanta pour réformer ce club.

Vous ne souhaitez pas mettre votre staff sous pression...

Je ne souhaite pas mettre Christian Lanta sous pression. Parce que Christian Lanta vient d’arriver. Le staff et les joueurs doivent tous des résultats à l’USAP. Il faut dire que si Christian Lanta est arrivé à l’USAP, c’est avec une feuille de route technique et sportive qui pour l’instant n’est pas atteinte. J’attends plus de l’ensemble du secteur sportif, qui est dirigé par Christian Lanta. On ne peut pas exonérer tel ou tel de ses responsabilités. Il y a un patron, c’est Christian Lanta et ce que j’ai vu hier (vendredi) est inadmissible. Hier (vendredi), j’ai poussé deux gueulantes, une dans les vestiaires et une devant le staff et je leur ai dit aux uns comme autres que le spectacle délivré était indigne de l’USAP.

Vous attendez donc une réaction contre Carcassonne...

Ah ça, c’est clair. Il va falloir se bouger. Et qu’on arrête de me dire qu’on n’a pas les joueurs. Il n’est pas question que ça continue comme ça parce que ce club me fait honte par rapport à tous ceux qui me font confiance. Ma propre crédibilité est en jeu et je vais m’atteler aux problèmes de suite, je ne vais pas attendre.
 
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