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USAP : duel dans les sommets - Lindependant.fr

Après une trêve de plusieurs jours, les sang et or, solidement confortés dans leur place de numéro au classement, amorcent la dernière ligne droite du championnat (en saison régulière s'entend !). En prélude d'un nouveau bloc de cinq matches, ils se déplacent à Grenoble (6e) dont le regain d'énergie ces dernières semaines fait de cette équipe un sérieux prétendant aux phases finales. Une affiche de feu au pied des montagnes.

Nouveau challenge en perspective pour l’USAP. Et quand l’adversaire porte le maillot de Grenoble, sans tomber dans la nostalgie ni le ressentiment, les souvenirs reviennent et l’appétit vient en mangeant.


Des rires aux larmes pour les Catalans, Grenoble est le vaincu de la finale de Pro D2 pour l’accession en Top 14 en mai 2018 (38-13), mais la saison dernière, le vainqueur d’un match dans les Alpes (20-10) où l’USAP avait réussi à marquer un essai de pénalité, contre deux essais en face. Cette saison au match aller (5e journée, le samedi 10 octobre 2020, victoire 26-18), si l’USAP s’impose sans briller, Grenoble, elle, essuie un 4e revers de rang. Si parallèle avec le poker est osé, en se saisissant de ce jeu, en rebattant les cartes et en y découvrant de plus près la main, ce n’est pourtant pas la même donne.

Le FCG a changé : il s’est refait la cerise après la trêve de Noël et est revenu dans la course au Top 6 après des remaniements internes et une confiance retrouvée. Sauf que l’USAP n’est pas en reste non plus alors qu’elle cumule 84 points au classement contre 57 pour son adversaire du jour. Sans bien évidemment parler de derby, Grenoble reste le meilleur ennemi.

Hardiesse versus sérénité
À la hardiesse de Grenoble, s’oppose la dynamique de l’USAP. Celle rondement mise en route au fur et à mesure des cinq derniers matches (gagnés !), tant dans les ajustements de la conquête, en touche et en mêlée, que dans le mental d’acier quand les ressources ont été puisées. « C’est compliqué de tout avoir en même temps, c’est-à-dire le jeu, le déplacement, la conquête et que toutes les planètes soient alignées. On commence à le régler petit à petit », admet le pilier Quentin Walcker. Cette sérénité transpire dans le groupe, quand bien même deux nouvelles blessures sont à déplorer chez les avants pour le troisième ligne Damien Chouly et le pilier Siua Halanukonuka, des pièces maîtresses pour respectivement mener les lancers en touche et tenir la mêlée. L’entraîneur des avants, Perry Freshwater, l’assure : « Cette semaine, on a vu un groupe très concentré. On a laissé aux joueurs le rôle de meneurs. Après, on verra ce qui se passera là-bas… » Comme une évaluation des compétences à l’approche des phases finales ? Ou un message à faire passer au leader Vannes (85 points) et au troisième sur le podium Biarritz (72 points) ? « On ne va pas perdre notre temps à regarder les autres équipes, toutes les équipes sont capables de faire de gros matches et notamment face à l’USAP. Aujourd’hui il faut tout le temps être sur le qui-vive et être capable de faire une performance. On a l’effectif pour », ne tergiverse pas le capitaine Mathieu Acebes. La prestation à Oyonnax où la solidarité collective a été reine le démontre. Ce salut à l’extérieur sera certainement à retenir pour le choc face à Grenoble, solide devant avec un Jean-Charles Orioli en forme, éclatante par ses individualités telles que Deon Fourie et Ange Capuozzo, et envolée en attaque comme le souligne Perry Freshwater : « Ils arrivent à mieux jouer avec les ballons portés et avancent sur tous les impacts. S’ils prennent nos ballons, ça va être compliqué. »

Laura Causanillas
 
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