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USAP - Derrière la Cathédrale - Lindependant.fr

gaspacho31

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Ce samedi soir (18 h 45), les Catalans attendent au tournant des Isérois qu’ils accusent de provocation.

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Ce serait presque drôle si ce n’était pas tragique - ou pathétique, c’est selon. Chaque semaine depuis le soir du renoncement au Top 14, la défaite de trop face à Agen (13-20), l’USAP doit trouver l’idée, et les mots qui vont avec, pour se motiver à retourner au combat. Ce soir à 21 h, il ne restera plus que six dates à honorer, six discours à réciter, six autres...

Pour le septième, cette réception de Grenoble à 18 h 45, les Catalans ont tiré une ficelle un peu grosse et vieille comme la guerre : la rancœur. Si la rivalité naissante entre les deux clubs fait sourire au regard des duels qui pimentaient il y a peu (5 ans au moins) le quotidien de l’USAP (Biarritz, Stade Français, Clermont…), il faut pourtant apprendre à s’en satisfaire. "C’est un gros rendez-vous et ce n’est pas nous qui l’avons fixé, c’est ça qui me dérange le plus", a dégainé l’entraîneur Patrick Arlettaz cette semaine. On pourrait déjà s’imaginer une bousculade dans le couloir, une bronca d’outre-tombe, une première mêlée relevée et tutti quanti. Sauf que ces artifices, naviguant entre intimidation et violence, semblent bel et bien fanés.


"On se retrouve derrière l’église"
Mais au fait, qu’est-ce qui fait tiquer les Usapistes ? Ne cherchez pas, aucune déclaration fracassante n’est sortie de la bouche des Grenoblois. Leur seul outrage semble être d’avoir osé viser la victoire à Aimé-Giral. Comme les douze autres équipes qui ont mis ou mettront le pied à Perpignan, non ? "C’est déclaré partout, dans toute la presse, que c’est un gros enjeu pour eux, qu’ils viennent pour faire la guerre, nous tabasser", poursuit Arlettaz, va-t-en-guerre. Un peu gros pour être vrai. Mais faut-il reprocher au Salanquais de grossir le trait, souffler sur les braises, se créer des enfers artificiels et, surtout, de chercher par tous les moyens à hausser à son zénith le niveau d’agressivité de ses ouailles ? Pour gagner, car il le faut, tous les moyens seront bons.

"J’aime bien le côté 'on sera là', le côté à l’ancienne, le côté 'on se retrouve derrière l’église' pour se donner rendez-vous, tambourine Arlettaz. Moi, en général, j’y allais derrière l’église donc j’espère qu’on va tous répondre présents sur un rendez-vous donné clairement." En "inventant" une rancœur, le coach a implicitement avoué l’impuissance à trouver des motivations simples, plutôt logique lorsqu’on pilote un navire à la dérive et sans espoir d’être sauvé. Mais Arlettaz a eu le mérite de focaliser l’attention sur ce tempérament vaillant et batailleur qui a fait toute la réputation et l’orgueil des Catalans, alors même que l’USAP se cherche encore des successeurs aux Perez, Marty, Guirado…

Toute la semaine, le club a poussé ses supporters à faire le Carnaval en tribune. Sur le terrain, les Arlequins promettent de se battre pour ne pas être les guignols du Top 14. À Aimé-Giral, c’est sûr, la comédie a assez duré.




Cette semaine on demande aux supporters de faire le carnaval , le staff et la direction eux, c'est toute l'annéehahahaha
 
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Vadier

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21 Août 2018
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Ce serait presque drôle si ce n’était pas tragique - ou pathétique, c’est selon. Chaque semaine depuis le soir du renoncement au Top 14, la défaite de trop face à Agen (13-20), l’USAP doit trouver l’idée, et les mots qui vont avec, pour se motiver à retourner au combat. Ce soir à 21 h, il ne restera plus que six dates à honorer, six discours à réciter, six autres...

Pour le septième, cette réception de Grenoble à 18 h 45, les Catalans ont tiré une ficelle un peu grosse et vieille comme la guerre : la rancœur. Si la rivalité naissante entre les deux clubs fait sourire au regard des duels qui pimentaient il y a peu (5 ans au moins) le quotidien de l’USAP (Biarritz, Stade Français, Clermont…), il faut pourtant apprendre à s’en satisfaire. "C’est un gros rendez-vous et ce n’est pas nous qui l’avons fixé, c’est ça qui me dérange le plus", a dégainé l’entraîneur Patrick Arlettaz cette semaine. On pourrait déjà s’imaginer une bousculade dans le couloir, une bronca d’outre-tombe, une première mêlée relevée et tutti quanti. Sauf que ces artifices, naviguant entre intimidation et violence, semblent bel et bien fanés.


"On se retrouve derrière l’église"
Mais au fait, qu’est-ce qui fait tiquer les Usapistes ? Ne cherchez pas, aucune déclaration fracassante n’est sortie de la bouche des Grenoblois. Leur seul outrage semble être d’avoir osé viser la victoire à Aimé-Giral. Comme les douze autres équipes qui ont mis ou mettront le pied à Perpignan, non ? "C’est déclaré partout, dans toute la presse, que c’est un gros enjeu pour eux, qu’ils viennent pour faire la guerre, nous tabasser", poursuit Arlettaz, va-t-en-guerre. Un peu gros pour être vrai. Mais faut-il reprocher au Salanquais de grossir le trait, souffler sur les braises, se créer des enfers artificiels et, surtout, de chercher par tous les moyens à hausser à son zénith le niveau d’agressivité de ses ouailles ? Pour gagner, car il le faut, tous les moyens seront bons.

"J’aime bien le côté 'on sera là', le côté à l’ancienne, le côté 'on se retrouve derrière l’église' pour se donner rendez-vous, tambourine Arlettaz. Moi, en général, j’y allais derrière l’église donc j’espère qu’on va tous répondre présents sur un rendez-vous donné clairement." En "inventant" une rancœur, le coach a implicitement avoué l’impuissance à trouver des motivations simples, plutôt logique lorsqu’on pilote un navire à la dérive et sans espoir d’être sauvé. Mais Arlettaz a eu le mérite de focaliser l’attention sur ce tempérament vaillant et batailleur qui a fait toute la réputation et l’orgueil des Catalans, alors même que l’USAP se cherche encore des successeurs aux Perez, Marty, Guirado…

Toute la semaine, le club a poussé ses supporters à faire le Carnaval en tribune. Sur le terrain, les Arlequins promettent de se battre pour ne pas être les guignols du Top 14. À Aimé-Giral, c’est sûr, la comédie a assez duré.

Cette semaine on demande aux supporters de faire le carnaval , le staff et la direction eux, c'est toute l'annéehahahaha
Ou l'art au travers d'un article de presse,d'inventer une histoire qui n'existe pas ,comme si l'on souhaitait qu'elle survint.Triste
 

Christophe

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Mais non , arrêtez l'Indep c'est des cadors, ils te sortent les affaires, les dessous... Ils arrivent même à te faire parler en off des parrains incognitos en prenant des risques et tout ! Ils jouent leur peau chaque semaine ces types, un peu de respect bordel !! C'est la quintessence du journalisme ce truc !
 
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