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USAP : crise de foi - Lindependant.fr

Fantomatiques à Aix dimanche (25-10), les Catalans ont manqué à leurs devoirs. La pression grimpe en flèche.


L’USAP n’y arrive plus. Que ce soit Aix-en-Provence ou le Stade Toulousain en face, elle n’y arrive plus du tout. Dimanche, en Provence, elle a rendu une sale copie (25-10), calque parfait de ses prestations en Top 14. Au-delà du score, très anecdotique, c’est bien la manière et l’absence de réaction qui semblent inlassablement se répéter depuis un an. Défense, conquête, agressivité, faculté à conserver le ballon… Quand les individualités tombent en panne (Mamea Lemalu, Eru), l’organisation collective ne vient plus à son secours. Rien n’est allé dimanche et tous les secteurs sont touchés. Le problème n’est pas physique ou technique, mais mental. En rugby, un terme passe-partout résume ce problème : l’envie. Parfois même, on peut se réfugier derrière.

Crise de confiance

En deux journées de Pro D2, le navire a pris l’eau de tous bords et, au creux de la vague, l’ossature même du groupe est remise en cause. Plutôt que de la casser, l’USAP a pris la décision de la conforter l’an passé.

Dimanche à Aix, la moitié des titulaires faisait partie du wagon de joueurs prolongés trois ans en décembre dernier avec l’aval du staff actuel, lui-même conforté malgré la descente. N’injecter des recrues que de manière limitée (5, puis 6 avec le joker Géli), c’était risquer de repartir avec un groupe encore traumatisé par une saison chaotique. Cette méthode douce a été critiquée et l’USAP s’en est défendu. Une fois engagé sur cette voie, le staff se devait de libérer les joueurs de leurs cauchemars. Pour l’instant, ils en sont encore prisonniers. Hier, le coach Patrick Arlettaz a pris les devants et prôné un choc de simplification dans le jeu de l’USAP (voir cadre), un rôle presque à contre-emploi pour un technicien parfois caricaturé comme otage du jeu. La saison passée, il avait été critiqué en interne pour avoir trop tardé à réduire la voilure. Leçon retenue.

Trahisons

Le mot de trahison est-il trop fort pour décrire la défaite à Aix-en-Provence ? Demandez donc aux supporters de l’USAP qui ont fait le déplacement, à ceux qui payent leur abonnement à Eurosport ou Canal ou aux autres qui alignent les tournées au bar pour profiter de l’écran géant. Leur bienveillance, étirée toute une saison en Top 14, ne servira pas éternellement la cause catalane. Les joueurs, premiers à récolter les lauriers quand tout roule, reçoivent aussi les tomates en premier quand la partition déraille. Dimanche, ils n’ont pas respecté la confiance que les coaches leur ont donnée, ni leurs propres promesses répétées tout au long de l’été. La colère d’Arlettaz et les mines déconfites des joueurs, après le match, trahissaient l’ampleur de la désillusion. Tous les Catalans ont pris une leçon d’humilité en Provence. Ils se sont trahis eux-mêmes.

Pression sur le staff

Il ne faudrait pas supposer que les joueurs sont des béni-oui-oui qui avalent les consignes sans y regarder avant. Les évolutions de stratégie lancées à l’intersaison dépendent à 100 % de leur adhésion. Les doutes ramenés du Top 14 existent chez le joueur mais aussi dans la relation avec le staff. À ce titre, la réception de Colomiers dimanche (14 h 25) aura valeur de vote de confiance. Personne n’échappe à l’épreuve des faits, ni à la colère d’un Aimé-Giral dont la patience sera bien moindre en Pro D2. Une défaite mettrait évidemment la pression sur le staff. Le duo Arlettaz-Freshwater, rejoint par Gérald Bastide cet été, doit fêter ses trois ans à la tête de l’USAP le 28 septembre. Arrivés dans la peau de sauveurs, ils doivent désormais se sauver eux-mêmes et rassurer le peuple usapiste. Mieux vaut tirer la sonnette d’alarme trop tôt que trop tard.

Pierre Cribeillet
 
La déception est grande ( IMMENSE ) et parfaitement légitime en ce début de saison ! Au delà du score et du résultat " sec " ( bien que...gagner un match en mal jouant nous est déjà arrivé...il y a une semaine), c'est plus sur la forme que sur le fond...D'autres équipes perdront à AIX ( d'ailleurs, croisons les doigts pour que le FC GRENOBLE se trompe aussi de match le week-end prochain )...MONT DE MARSAN en a pris 42 chez lui lors de la première journée...Nous avons vu des joueurs peu ou pas concernés, quasiment amorphes même certains, de ceux même qui n'ont aucune certitudes sur leur futur temps de jeu...Une apathie qui a duré 70 minutes quasiment...Personne pour tenter de remettre le groupe sur les rails, un capitaine absent dans son rôle, un staff impuissant et dépité...Les supporters expriment ça et là leur mécontentement avec plus ou moins de virulence : C'est logique et normal et il faut l'accepter...J'espère que les joueurs et le staff lisent et perçoivent ce mécontentement...Il est aussi bon de relativiser un peu en se disant qu'il s'agit peut être tout simplement d'un jour " sans " et que les lendemains seront forcément meilleurs ( difficile d'être davantage insipide )...La réaction devra être rapide, dés dimanche avec confirmation à Domec sinon le club s'enfoncera dans une crise dont il n'a pas besoin...
 
Après la "saison sans" et des "si", le "début de saison sans". Ça va finir par changer alors, c'est rassurant.
 
SUPPORTER DE BASE DEPUIS DES ANNEES ET DES LUSTRES
UN SEUL MOT--DES PALATREQUES
UNE HONTE
retenue sur salaire pour faute professionnelle--un fixe a 1500 euros par mois
le reste en prime de victoire
BOUGEZ VOUS LE CUL
ET POUR FINIR UN GROS COUP DE PIED AU ........SI DEFAITE AU PROCHAIN MATCH
 
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