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USAP : comment rouvrir les "Vannes" ? - Lindependant.fr

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Encore un post qui ne sert à rien sinon faire de la pub pour l’indep
 
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Pour l'USAP (leader de Pro D2, 103 points), la dernière journée du championnat arrive à grands pas (coup d'envoi à 18 h 30 ce vendredi 14 mai 2021) avec pour adversaire son dauphin, Vannes (99 points). Après la déconvenue à Rouen la semaine dernière (défaite 31-17), la stratégie du collectif sang et or pour monter en puissance avant les phases finales reste-t-elle inchangée ?

Du côté de l'USAP, plusieurs paramètres sont à prendre en compte avant la dernière journée de Pro D2. Après une défaite essuyée à Rouen (31-17) qui a mis fin à dix matches consécutifs d'invincibilité, et à moins de trois semaines d'une demi-finale à la maison (le dimanche 30 mai 2021), quelle lecture faut-il faire du match qui attend les Catalans, leaders de leur championnat, contre les Bretons de Vannes, seconds et dans le même cas de figure qu'eux ? Décryptage avec l'entraîneur Patrick Arlettaz.


1. Ne pas prendre le match à Rouen comme révélateur
À la suite de la défaite à Rouen, avec un background de 23 victoires, 5 défaites, et un match nul pour l'USAP depuis le début de la saison 2020-2021, l'entraîneur Patrick Arlettaz le reconnaît : "On a été déçu. L'avant-dernier match est toujours difficile à appréhender." Les sang et or ne sont d'ailleurs pas les seuls à s'être cassé les dents, à domicile, Colomiers (5e) a chuté face à Aurillac (16-17), et Vannes (2e) a buté sur Oyonnax. Mais le coach ne se cherche pas d'excuses pour autant? même si le match à Rouen "n'est pas le révélateur de la qualité de notre équipe" à son goût. Il énumère : "Le contenu n'a pas été bon", "On savait qu'on allait manquer de gaz car on avait travaillé le physique à la reprise." Et il regrette le manque de rythme et la multiplication d'erreurs. Faudrait-il y voir une remise en question ? "Non, non, pas du tout." Mais, cet épisode qui pourrait sembler douloureux est laissé derrière : "On est vite passé à autre chose." Se frotter au dauphin breton lors de la dernière rencontre de la journée régulière "va donner un avant-goût des phases finales, nous préparer au mieux. Mais sans aucune certitude..."

2. Utiliser celui de Vannes comme un vrai test
"Vendredi face à Vannes, cela va être un gros rendez-vous. Comment cela pourrait-il en être autrement ?" C'est une évidence même puisque les Catalans et les Bretons se sont tiré la bourre pour truster la première place du podium toutes ces dernières semaines. De part et d'autre, leur confrontation à venir est à la fois un premier et un dernier test avant les phases finales : "On a la chance de jouer ce qui se fait de mieux en Pro D2 juste avant de préparer la demi-finale et la finale si on a la chance d'y être." Cet adversaire, pourtant perturbé par la Covid-19 dans ses rangs et dont le match face à Grenoble en ce début de semaine est menacé ((et par ricochet celui de vendredi contre l’USAP, car si le premier ne se joue pas, le second non plus et une péréquation aurait lieu, NDLR), est observé de près : "C'est une dernière joute donc on le regarde cet adversaire car on en a besoin pour savoir comment utiliser les armes qu'il faut pour le mettre en difficultés." Et le gagner.

3. Maîtriser la montée d'intensité
Si la demi-finale s'annonce de haut niveau, quel que soit l'adversaire, la confrontation de vendredi devrait l'être tout autant. Et pour cause, "il faut monter tous les curseurs, notre capacité à nous adapter, à être stratégiquement abouti, à être très agressif dans le contrôle de la règle. Et maîtriser cette montée d'intensité", espère le coach salanquais. Tel un ballet bien rodé, il faut livrer une répétition générale avant le lever de rideau sur les phases finales. D'ailleurs, d'autres choses seraient-elles à lever ? Comme, des doutes par exemple ? Là-dessus, Patrick Arlettaz est catégorique : "Non, on n'en a pas trop. Cela n'empêche pas la vigilance et le travail car sur un match tout peut arriver, évidemment. Mais on a eu toute la saison pour se construire, on connaît nos forces. Et vu notre saison, je ne vois pas pourquoi on ne serait pas en confiance. Honnêtement."

4. Retrouver des cadres et ne plus se préoccuper de la moyenne JIFF
Une confiance qui va se confirmer grâce à deux facteurs non négligeables. Le premier : le retour de joueurs clé dans le squad, tels que George Tilsley, Jean-Bernard Pujol, Quentin Walcker, Shahn Eru, Seilala Lam, Genesis Mamea Lemalu, Jerónimo de la Fuente. Et malgré des déboires physiques persistants pour Charles Géli (épaule), Melvyn Jaminet (ischio), Patricio Fernandez (cuisse), Lucas Velarte (genou), Quentin Etienne (genou), ou encore Davit Kubriashvili et Lucas Bachelier, dont la majorité d'entre eux serait opérationnelle lors de la période qui précède la demi-finale. Le second : le quota JIFF (Joueurs issus de la filière de formation) dont la moyenne par match est de 16 cette saison. Sans donner de chiffres, Patrick Arlettaz rassure : "On est très bien. Ce n'est plus une préoccupation jusqu'à la finale d'accession s'il y a."
Laura Causanillas
 
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