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USAP - Chateau : "On a eu peur d'être ridicule" - Lindependant.fr

Quelques minutes après le succès de l'USAP à Nevers ce jeudi soir (22-25), le flanker Karl Chateau a débriefé le match.

Quelle est votre analyse de ce succès ?


On a revu un peu nos matches des années précédentes sur les dix, quinze premières minutes : beaucoup pénalisés, en difficulté sur les mauls portés et la conquête. Mais on a su réagir, on a été moins pénalisé et on n'a pas paniqué. C'est ça surtout le mot d'ordre sur la deuxième partie de la première mi-temps et à la mi-temps. Il fallait rester dans le coup, donner le moins de munitions possible par rapport à notre discipline et puis il y a ce petit coup de chance sur cet essai pas forcément construit (essai de Pujol, 59e minute). Par contre, ce qui a été construit c'est notre état d'esprit, notre capacité à défendre dur et à récupérer des pénalités sur des ballons à eux. Ce sont des forces qu'on doit cultiver.


En quoi cette victoire est-elle importante ?

On sait que Nevers, pour nous les avants, est un rendez-vous qu'on coche. On a eu peur d'être ridicule face à cette mêlée très performante et cette touche, en l'air ou au sol, qui est une des meilleures de Pro D2. On sait qu'on n'a pas beaucoup eu le temps de se préparer (quatre jours depuis le dernier match, une victoire face à Grenoble (26-18)), il fallait y être dans l'état d'esprit. On peut être très content de notre belle performance face à un concurrent pour les premières places.

Comment expliquez-vous ce calme, alors que vous étiez menés de treize points ?


On n'a pas forcément paniqué parce que le seul secteur où on se sentait dominé sur les 20 premières minutes, c'est sur les mauls portés où on prenait beaucoup de pénalités et notre jeu au pied, on se fait jouer dans le dos des ailiers mais c'est notre système qui veut ça. On n'a pas paniqué, on est revenu en étant patient et en allant chercher quelques pénalités dans leur camp pour construire le match petit à petit, d'autant plus qu'on avait du monde sur le banc.

Vous gagnez à Carcassonne (23-26) avec une touche déficiente, maintenant à Nevers (22-25) en étant indisciplinés. Est-ce le signe d'une grande force collective ?


Il y a un fil directeur depuis Carcassonne sur l'état d'esprit qu'on a et la volonté de gagner les duels en défense. On a peut-être un peu plus de difficulté sur notre liant en attaque et notre capacité à produire du jeu, comme on a pu le faire les années précédentes. Par contre, on marque les adversaires de plus en plus. On a un jeu assez physique qui permet de marquer l'adversaire, récupérer les ballons et ne pas prendre l'eau. Parce que lorsqu'on recule en conquête durant les 20 premières minutes, le risque est de reculer sur toutes les attaques adverses. L'avantage qu'on a, c'est qu'on ne commet pas les erreurs.

Recueilli par P. C.

 
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