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USAP-Aurillac : prendre la place pour en gagner - Lindependant.fr

USAP-Aurillac : prendre la place pour en gagner

Moins utilisés ces derniers temps, Bachelier, Brazo et Farnoux ont une chance à saisir ce vendredi soir (20 h).

« On a été beaucoup sur de la confiance, on va être beaucoup plus sur de l’exigence et de la concurrence ». Mi-mai, installé dans la tribune Vaquer, Patrick Arlettaz dresse le bilan de la saison dernière – ratée – et décrypte la nouvelle donne pour celle à venir : il est temps de bousculer le groupe et de densifier la concurrence. Une demi-saison plus tard, l’entraîneur de l’USAP a suivi ses nouveaux préceptes. À quelques exceptions près (Forletta, Chouly, Taumoepeau…) plus personne n’est intouchable. « On a un effectif qui s’est fourni avec des garçons performants à chaque poste, soulignait le technicien début décembre. Être bon ne suffit plus et n’est pas la garantie de débuter les matches ». Tous les trois titulaires, voire tauliers de l’équipe dans un passé plus ou moins récent, les flankers Lucas Bachelier et Alan Brazo (remplaçant ce vendredi soir), comme l’arrière Julien Farnoux ont vu leur statut s’effriter ces derniers mois pour des raisons diverses. La réception du mal classé Aurillac (14e) ce soir (20 h) leur offre une chance de montrer leurs qualités. Et de renverser la vapeur ?

Bachelier, le coup de moins bien
Ce vendredi soir, Lucas Bachelier (24 ans, 1,88 m, 92 kg) retrouve une place de titulaire et même le brassard de capitaine en l’absence de Mathieu Acebes (hors groupe). Le troisième ligne aile n’avait plus débuté de match depuis le 14 novembre et une défaite à Oyonnax (21-19). Écarté des terrains suite à une déchirure au mollet, le flanker n’a pas eu droit à un blanc-seing à son retour de blessure malgré son statut de vice-capitaine. S’il est entré en jeu face à Montauban (41-14) avant la trêve, Bachelier était 24e homme à Angoulême (20-23). Moins présent, moins tranchant malgré des qualités de gratteur rares dans l’effectif, le Cerdan avait notamment déçu lors de la défaite à Nevers (14-10) fin octobre. Entre-temps, Damien Chouly, patron de la touche et du pack et un Karl Chateau précieux par son abattage et son aisance technique se sont installés aux ailes de la troisième ligne. « J’ai enchaîné pas mal de matches (8 titularisations sur les 11 premières journées) puis j’ai eu une petite blessure, avance l’intéressé, en fin de contrat au mois de juin. Il y a de la concurrence. C’est bien, je peux aussi apprendre des autres. Quand t’as des joueurs comme Damien Chouly qui viennent… Sans parler de Damien, quand tu vois la saison de Mike (Michael Faleafa), ça t’inspire. Ça va venir petit à petit. Après, il ne faut pas attendre trop longtemps parce que les places sont chères. Je suis content de jouer ce week-end, je ne vais pas me mettre une pression de fou mais faire un bon match. Et après, ça ira ».

Brazo, la doublure
Capitaine de touche lors de la saison du titre en Pro D2 (2018), Alan Brazo (27 ans, 1,92 m, 105 kg) évolue à un poste de troisième ligne aile devenu hautement concurrentiel (Eru, Bachelier, Chateau, Chouly, Fa’asalele, Faleafa et Reynaud peuvent y évoluer). Avec huit matches disputés pour quatre titularisations et 383 minutes de temps de jeu, Brazo n’a que rarement l’occasion de s’exprimer cette saison. Il semble avoir enfilé le costume inconfortable de doublure de l’indispensable Damien Chouly. Les deux hommes n’ont évolué ensemble sur les ailes de la troisième ligne qu’une fois, face à Biarritz (29-25). « Il y a de la concurrence à chaque poste et c’est bon signe pour l’équipe, philosophe Brazo, encore remplaçant ce soir. La concurrence ne fait que faire élever son niveau de jeu. Les joueurs qui ont moins de temps de jeu et qui entrent dans le roulement, et j’en fais partie, doivent faire de bonnes prestations pour montrer à tout le monde qu’il ne faut pas compter que sur 24 ou 25 joueurs. On est un effectif de 30 ou 35 joueurs avec de la qualité et c’est quelque chose qui nous servira pour mener le sprint final jusqu’au bout. Quand on entre comme ça, il ne faut pas vouloir surjouer. Il faut rester dans le plan de jeu collectif ».

Farnoux, des hauts et des bas
Peu utilisé en début de saison, l’arrière Julien Farnoux (26 ans, 1,85 m, 88 kg) est revenu en grâce au cœur de l’automne suite notamment à la blessure de Jonathan Bousquet. Farnoux a cumulé cinq titularisations entre la mi-octobre et la fin novembre. Un mandat au cours duquel le joueur formé à Clermont a fait preuve d’irrégularité. Excellent contre Mont-de-Marsan (44-17), il a raté son match face à Grenoble (20-13). Une rencontre marquée par un excès d’individualisme coupable sur une énorme occasion d’essai pour les siens. Blessé (déchirure à la cuisse) et remplacé dès la mi-temps, le joueur qui dispute sa sixième saison en sang et or n’a plus été aligné depuis. Arrière le plus utilisé depuis l’arrivée d’Arlettaz en octobre 2016, il sera dans le XV de départ ce soir en lieu et place de Bousquet, titulaire cette saison et buteur numéro 1 du club. « Ça manque de ne pas jouer, confesse Farnoux. J’ai eu cette blessure, j’ai essayé de travailler pour revenir au mieux physiquement. Après, il y a du monde. Quand on a l’occasion de jouer, il faut saisir l’opportunité et essayer de faire le maximum pour soi et pour faire avancer l’équipe. Je n’ai pas de pression particulière, si ce n’est de me régaler et continuer sur le travail que j’effectue ces dernières semaines ».
 
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