philippe78
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Le domaine viticole et son château du XIIe siècle ont été rachetés par un propriétaire de salles de jeux à Macao, pour 8 millions d'euros.
Révolution culturelle en Bourgogne. Le château de Gevrey-Chambertin, situé dans une des appellations les plus réputées de la région, s'apprête à passer sous pavillon chinois. Un propriétaire de casinos à Macao a mis sur la table 8 millions d'euros pour racheter le domaine à la famille Masson, son propriétaire depuis 1858. Il s'offre à la fois un château classé monument historique, construit entre le XIe et le XIIIe siècle, et un vignoble de 2 hectares, qui produit 12.000 bouteilles par an, dont certaines classées premier cru et grand cru, pour la plupart vendues à la propriété.
Cette acquisition est hautement symbolique. La production du domaine est certes une goutte d'eau au regard de la taille de l'appellation: environ 550 hectares de vignes, pour 3,6 millions de bouteilles par an. Mais c'est le premier investissement chinois en Bour*gogne. Jusqu'à présent, les investisseurs de l'empire du Milieu s'étaient contentés de racheter une vingtaine de modestes vignobles dans le Bordelais, pour des sommes le plus souvent comprises entre 2 et 5 millions d'euros. Et pour le moment, ils ne se sont rien offert dans les appellations les plus presti*gieuses.
La transaction a ému le syndicat des vignerons de Gevrey-Chambertin, qui craint «une déferlante d'investisseurs étrangers en Bourgogne» et la perte d'une partie du patrimoine local. «Il y a quinze ans, quand un Japonais avait voulu racheter le domaine de la Romanée-Conti, le gouvernement était intervenu», rappelle Jean-Michel Guillon, président du syndicat.
Le nouveau propriétaire, dont on ignore pour le moment l'identité, a confié l'exploitation du domaine à deux vignerons de Gevrey-Chambertin. Sans préciser sa stratégie pour la commercialisation de ses bouteilles.
Bientôt ils mettront la main sur le Champagne................
Révolution culturelle en Bourgogne. Le château de Gevrey-Chambertin, situé dans une des appellations les plus réputées de la région, s'apprête à passer sous pavillon chinois. Un propriétaire de casinos à Macao a mis sur la table 8 millions d'euros pour racheter le domaine à la famille Masson, son propriétaire depuis 1858. Il s'offre à la fois un château classé monument historique, construit entre le XIe et le XIIIe siècle, et un vignoble de 2 hectares, qui produit 12.000 bouteilles par an, dont certaines classées premier cru et grand cru, pour la plupart vendues à la propriété.
Cette acquisition est hautement symbolique. La production du domaine est certes une goutte d'eau au regard de la taille de l'appellation: environ 550 hectares de vignes, pour 3,6 millions de bouteilles par an. Mais c'est le premier investissement chinois en Bour*gogne. Jusqu'à présent, les investisseurs de l'empire du Milieu s'étaient contentés de racheter une vingtaine de modestes vignobles dans le Bordelais, pour des sommes le plus souvent comprises entre 2 et 5 millions d'euros. Et pour le moment, ils ne se sont rien offert dans les appellations les plus presti*gieuses.
La transaction a ému le syndicat des vignerons de Gevrey-Chambertin, qui craint «une déferlante d'investisseurs étrangers en Bourgogne» et la perte d'une partie du patrimoine local. «Il y a quinze ans, quand un Japonais avait voulu racheter le domaine de la Romanée-Conti, le gouvernement était intervenu», rappelle Jean-Michel Guillon, président du syndicat.
Le nouveau propriétaire, dont on ignore pour le moment l'identité, a confié l'exploitation du domaine à deux vignerons de Gevrey-Chambertin. Sans préciser sa stratégie pour la commercialisation de ses bouteilles.
Bientôt ils mettront la main sur le Champagne................