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Top 14 - USAP : la conquête, un chantier permanent - Lindependant.fr

cazac

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Top 14 - USAP : la conquête, un chantier permanent
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    Face à Biarritz, l'USAP peut se satisfaire de son bilan comptable dans le secteur de la conquête. Olivier Got
Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 15/09/2021 à 14:18
Les chiffres de la conquête catalane du match USAP-Biarritz (victoire 33-20) ont satisfait tout le monde. Mais ils ne sont que la réalité d’un match. Le travail continue.

Les chiffres, publiés par un organisme de statistiques et relayés par les réseaux sociaux, ont suscité la fierté des supporters catalans lundi. Pour son premier match à domicile, face au B.O. (victoire 33-20), l’USAP a réussi le carton plein en conquête directe. Opta crédite ainsi la touche catalane d’un 11/11 en touche -lancers effectués par les talonneurs sang et or, et récupérés par ses sauteurs ou soutiens-, et d’un 6/6 en mêlée fermée. Preuves que la conquête, pas toujours exemplaire l’an passé en Pro D2, s’est bonifiée et a permis aux attaquants catalans de récupérer quelques bons ballons.

"Ces stats, commente Perry Freshwater, l’ancien pilier gauche des champions de France 2009, aujourd’hui en charge des avants catalans, elles sont justes d’un point de vue chiffré, mais pour nous, ce ne sont pas les véritables…" Et le plus catalan des Néo-Zélandais (1) d’expliquer que, par exemple, le ballon récupéré par Arthur Joly en bout d’alignement en première période est davantage un ballon sauvé plus que gagné. Il ne veut pas pour autant bouder son plaisir. "Si on prend la touche, explique-t-il, on part de loin. L’an passé, nous n’étions pas du tout performants. Au mois de janvier, on a comptabilisé douze lancers pas droits contre nous. Alors qu’on aurait dû tourner à 3-4 ballons perdus. On a multiplié les séances de lancers pour nos talonneurs, travaillé au quotidien sur des ateliers individuels." L’œil du troisième ligne Damien Chouly, investi dans l’approche technique d’un exercice dont il est l’un des meilleurs du championnat, a permis de rectifier le tir. Et le travail finit toujours par payer. "On a réussi à piquer quelques ballons intéressants à l’alignement biarrot", se félicite Perry Freshwater.

Les leaders en figure de proue
Pour ce qui est des mêlées fermées, qui fut son domaine de prédilection seize saisons durant, sept à Leicester, neuf à l’USAP, Perry Freshwater est satisfait de l’apport d’Arthur Joly. "Quand il a donné son accord, j’étais ravi, avoue-t-il. C’est un joueur d’expérience, contre qui nous avions joué lorsqu’il était au Stade Français. Il s’est affirmé à La Rochelle, où il était tout de même la doublure de Uini Atonio. Il a bien répondu présent sur les deux premiers matches. Il n’a jamais été mis en difficulté. Avec Davit (Kubriashvili), nous avons là un duo de premier plan." Le côté droit de la mêlée catalane est, sera, bien calé. Quand l’axe droit fonctionne, le reste de la mêlée peut se mettre au diapason.

Côté rucks, mêlées ouvertes et ballons portés, l’USAP a rendu une copie propre face à des Biarrots présentés comme des épouvantails dans le secteur du grattage, "empoisonnage", enfumage. "C’était un test pour nous, assure le technicien catalan. Avec Armitage, Peyresblanques ou Dyer, les Biarrots peuvent compter sur trois gratteurs majeurs, qui contestent tous les ballons. Je trouve qu’on s’est amélioré dans ce secteur. On a été bien présent au duel, actifs sur les déblayages. Après, il faut avouer une chose, l’arbitrage sur les phases de conquête est plus propre en Top 14. L’espace entre les deux premières lignes est bien respecté avant l’impact, les mêlées tournent moins, avec la vidéo, les phases d’affrontement sont plus clean avec l’apport de la vidéo. Nous étions fragiles sur les ballons portés, nous nous sommes bien améliorés sur cette phase."

La vérité des chiffres de samedi dernier n’appartient qu’à ce match, USAP-Biarritz. Les compteurs seront remis à zéro à Gerland, face au LOU. Et cette semaine, l’USAP aura continué à travailler ses points forts mais aussi, et surtout ses points faibles. Le pack catalan en a identifié quelques-uns. Ne comptez pas sur Perry Freshwater pour se cacher derrière un quelconque paravent : "Tous les packs du Top 14 comptent dans leurs rangs des joueurs massifs, solides : Skelton à La Rochelle, Taofifenua à Lyon, Lees à Brive… C’est compliqué de jouer face à eux. Je trouve les impacts bien plus virulents que lorsque j’étais joueur. À l’USAP, on manquait de densité physique, c’est pourquoi nous avons recruté le Fidjien Cavubati, le Moldave Mahut. On a toujours un déficit dans ce secteur, on doit encore trouver cette densité qui nous fait défaut."

L’organisation collective peut aider à pallier certaines lacunes. Perry Freshwater mise sur ses leaders du huit de devant pour trouver des solutions aux problématiques posées. "À l’USAP, nous avons la chance de pouvoir compter sur un groupe de leaders au niveau des avants, avec Damien (Chouly), Piula (Fa'asalele) ou Alan (Brazo) qui analysent bien les matches, ont un bon ressenti. Et Arthur (Joly) n’est pas là depuis longtemps mais il a aussi son mot à dire. C’est très important au quotidien. En fait, en conquête, tout repose sur le travail collectif. Et dès qu’on voit se réaliser en match tout ce que nous travaillons à l’entraînement, c’est plaisant…"

Perry Freshwater, et les autres membres du staff catalan, savouraient à leur juste titre la performance des joueurs face au B.O. La copie rendue avait été propre. Très propre et donc bien notée. Ils en redemandent.

(1) Perry Freshwater est né à Wellington (Nouvelle-Zélande). International all black des U19 puis U21, il a débarqué en Europe où il a effectué toute sa carrière pro : Leicester (1995-2003), qui lui permit de devenir international anglais (10 sélections), puis l’USAP (2003-12).
Gilles Navarro
 

pinpin

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peut être pas en touche où ils sont pas mal, j'espère que l'on va essayer d’embêter Lyon sur les mêlées et groupés pénétrants.
 

Flying Seal

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on doit encore trouver cette densité qui nous fait défaut."

Traductions possibles :
- on se charge en créatine et on bouffe de la musculation ?
- on recrute un gros 5 et/ou 8 ?
- on fait un stage dans les hauts plateaux ? (j'en profite puisqu'il est de retour)
 

Christophe

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Traductions possibles :
- on se charge en créatine et on bouffe de la musculation ?
- on recrute un gros 5 et/ou 8 ?
- on fait un stage dans les hauts plateaux ? (j'en profite puisqu'il est de retour)


- On axe le travail concernant la densité sur l'aspect mental de la chose. Responsable de l'atelier : David Marty
 

Savoyard66

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Une incompréhension Sur la photo.
Pourquoi C’est Lotrian beaucoup plus petit qu’Eru qui soulève au niveau des fesses et Éru au niveau des cuisses
L’inverse serait plus logique
Résultat 20 cm moins haut que le bloc Biarrot
 

Flying Seal

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Une incompréhension Sur la photo.
Pourquoi C’est Lotrian beaucoup plus petit qu’Eru qui soulève au niveau des fesses et Éru au niveau des cuisses
L’inverse serait plus logique
Résultat 20 cm moins haut que le bloc Biarrot

Touche biarrote ... tu ne peux que réagir à leur lancer. Si les deux joueurs prennent le temps d'inverser leur position, la balle est déjà dans les mains de Speight quand ils soulèveront enfin notre sauteur
 
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