Top 14 - USAP - Jean-Bernard Pujol : "Face à Biarritz, le match compte double"
ABONNÉS
-
L'ailier de l'USAP, Jean-Bernard Pujol, rempile face à Biarritz. Michel Clementz
Rugby à XV,
USAP,
Top 14
Publié le 09/09/2021 à 14:32 , mis à jour à 15:30
L'ailier de l'USAP, Jean-Bernard Pujol, l'an passé deuxième marqueur d'essais en Pro D2 (10) derrière Ange Cappuozzo de Grenoble (10 aussi mais en moins de temps de jeu), espère non seulement que le stade Aimé-Giral sera plein samedi 11 septembre pour la réception de Biarritz (coup d'envoi à 15 heures) et que la victoire sera au bout.
Après une première défaite à Brive (36-15), la rencontre face à Biarritz est d'ores et déjà importante ?
Ce match est déjà crucial pour plein de raisons. Pour lancer notre saison dans ce championnat. Pour se rassurer. Pour effacer ce qui s'est passé à Brive et où l'on n'a pas tous été très bon. On en est conscient. Chacun s'est remis en cause. On va tout lâcher samedi.
La dure réalité du Top 14 a frappé d'entrée à votre porte...
Franchement oui. À Brive, on savait que ça allait être dur. Mais on a été indiscipliné, on n'a pas mis ce qu'il fallait, on n'a pas eu assez de rigueur pour gagner le match. Tous les matches vont être importants mais face à Biarritz, un concurrent direct, on va se faire la guerre tout au long de la saison. Ce match compte double.
Que faire samedi pour que le match se passe mieux que celui de la semaine dernière ?
On ne va pas révolutionner le rugby, mais ce que l'on fait depuis l'an dernier, il faut le faire bien. En essayant de tenir le ballon, de ne pas faire de fautes, et de scorer dans nos temps forts. C'est le rugby ! Il va falloir faire attention dans les rucks car à Biarritz il y a beaucoup de gratteurs. On sait que cette équipe est en forme, sur une bonne dynamique.
Étant donné le retour du public à Aimé-Giral et de la nécessité de faire un résultat, la pression sur vos épaules est-elle encore différente de celle de la semaine dernière ?
La pression, on vit avec tout le temps, tous les week-ends. On se la met, l'environnement nous la met. Ça fait partie du paysage mais il ne faut pas qu'elle nous paralyse. Il faut garder l'enthousiasme, et se jeter à 200 % dans notre système. Et ça marchera. Il faut que la pression soit un moteur. La présence du public va nous apporter un petit plus. Cela fait longtemps que l'on n'a pas vécu ça. On a hâte de revoir Aimé-Giral plein, et toute sa ferveur, ça va être énorme. Contre Biarritz en plus, c'est la revanche de la finale de Pro D2. J'espère vraiment qu'il y aura la victoire au bout. Ça nous fera du bien.
Propos recueillis par Laura Causanillas