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Top 14 - Racing 92-USAP - Les boules de Noël - Lindependant.fr

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    Le pilier droit Yassine Boutemmani et les Usapistes ont sombré hier à l’Aréna du Racing 92. Ils reçoivent Clermont samedi prochain (21 h). AFP
Publié le 23/12/2018 à 11:42 / Modifié le 23/12/2018 à 12:44 S'abonner
2 partages Sport, Top 14, Perpignan
USAP
Top 14 - Racing 92-USAP - Les boules de Noël
Samedi soir à Nanterre, les Catalans ont logiquement pris la marée face aux Franciliens (64-28).


Dans l’histoire de l’USAP, tout ce qu’il restera de ce match face au Racing, c’est un triste record de points encaissés sous l’ère professionnelle (64). Dans l’immédiat, il faudra se contenter de retenir qu’après cette 12e journée de Top 14, le club catalan aura désormais 13 et non plus 11 points de retard sur l’équipe qui la devance, en l’occurrence Agen. Difficile à avaler, mais aujourd’hui l’USAP n’existe pas dans ce championnat. Elle coule en toute indifférence. Grenoble, samedi face à Montpellier (17-16), Agen, il y a peu à Castres (13-16), font des exploits face aux gros. Pas l’USAP.


"Comme jouer face à des cadets"
Sept Boucliers de Brennus contre six : c’est aujourd’hui le seul domaine où l’USAP garde toujours l’avantage sur son adversaire de samedi. Comme pressenti, le suspense et la "glorieuse incertitude du sport" n’ont pas fait long feu. "Il y avait plusieurs classes d’écart entre les deux équipes, concède le flanker Karl Chateau. Quand ils jouent comme ça et qu’en face on leur laisse trop de liberté, c’est trop facile pour eux. C’est comme jouer face à des cadets."

Comment s’en étonner ? Il suffit que l’Arena se dessine, au loin entre les tours monotones du quartier de La Défense, pour comprendre le gouffre qui sépare l’USAP de la crème du rugby français. Un vaisseau de facture sobre, amarré quelques mètres derrière l’arche de La Défense. Vertige d’ambition et de démesure, comme en témoigne cet écran de 1500 m² en guise de tribune latérale. Mais toutes les paillettes, kiss cam, concerts de Rolling Stones et même les 92 loges et autres 22 buvettes ne sont que secondaires si tout cet attirail n’était qu’une coquille vide. Mais sur la seule chose qui importe vraiment, le bon vieux rectangle de pelouse (même synthétique), cet abysse n’est pas moindre entre deux des plus vieux acteurs du rugby hexagonal.

Nains et géants
1’16, essai sur le coup d’envoi, Vakatawa. 4’22, rebelote, Nakarawa. 14-0. Bienvenue en enfer. "Ils ont pris le dessus psychologiquement sur nous et de là ils ont déroulé", résume Chateau. Inutile d’enfoncer plus encore cette équipe catalane qui a déjà la tête sous l’eau. Ce Racing est beaucoup trop fort pour cette USAP toujours malade, qui plus est avec certains cadres ménagés.

Les Racingmen prennent d’ailleurs clairement de haut l’USAP, comme sur cette passe dans son en-but de l’ouvreur désinvolte Finn Russell, interceptée par Piukala (36e, 26-14), ou encore cet essai de Dulin donné gratuitement par Nakarawa (48e, 45-14). Le record du plus grand nombre de points encaissés tombera à la 66e minute.

Hier, l’USAP a fait ce qu’elle pouvait avec les moyens du bord, volant en éclat en défense (10 essais). "L’année dernière, on était le grand des petits. Maintenant on est le petit des très grands", soupèse le pilier Quentin Walcker. La situation de l’USAP n’a plus rien de drôle ; la comédie vire à la tragédie. Et maintenant, faire le vide avant la réception de Clermont samedi (21 h). Pas évident.



Pierre Cribeillet
 
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