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Top 14 - Pour Morgan Parra, l'ASM Clermont Auvergne est "en recherche de constance" avant...

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Le demi de mêlée et buteur de Clermont, Morgan Parra, retrouve Aimé-Giral et l'équipe de l'USAP qu'il estime "surprenante" après l'avoir laissé il y a des années en arrière en grande difficulté (ce samedi à 15 heures).

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cazac

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Top 14 - Pour Morgan Parra, l'ASM Clermont Auvergne est "en recherche de constance" avant son match contre l'USAP
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    L'ASM de Morgan Parra espère retrouver le Top 6 du championnat lors de ce nouveau bloc de matches. MAXPPP


Le demi de mêlée et buteur de Clermont, Morgan Parra, retrouve Aimé-Giral et l'équipe de l'USAP qu'il estime "surprenante" après l'avoir laissé il y a des années en arrière en grande difficulté (ce samedi à 15 heures).

Morgan Parra, comment se présente la saison de l'ASM Clermont Auvergne à ce stade de la compétition, à quelques heures du début de la 11e journée de Top 14 ? Sur quel levier votre équipe cherche-t-elle à s'appuyer pour remplir son objectif de figurer dans le Top 6 au classement ?

Il y a eu des bonnes choses, et de moins bonnes ces dernières semaines. Pour commencer, aujourd'hui, nous ne sommes pas dans ce que nous espérions niveau comptable. Mais nous n'en sommes pas loin car aujourd'hui tout se tient, que l'on soit devant ou derrière au classement. Nous avons eu un faux pas à la maison contre Castres (défaite 34-30). Sans lui, nous serions un peu plus dans les clous. Puis, nous avons eu beaucoup de changements avec le départ de Franck (Azéma, l'ancien manager qui a rejoint Toulon, NDLR), l'arrivée de Jono (Gibbes, le nouvel entraîneur, NDLR) et de ses nouvelles idées et une façon de faire différente. Il a fallu tout mettre en place. Au milieu de tout ça, il y a du mieux, mais on n'a pas encore réalisé ce match où l'on fait tout bien pendant 80 minutes. Il y a toujours quelque chose : un coup c'est la défense, un coup offensivement on n'arrive pas à trouver des failles, un coup il va nous manquer la conquête ou autre chose. Nous sommes en recherche de constance. Il faut trouver tous les éléments dont je parlais précédemment et les réunir en même temps. Il faut trouver le juste milieu.

Entre retour des internationaux, multiplication des blessures et discussions autour des prolongations de contrats, toute une activité propre à chaque club, comment vit le groupe de l'ASM ?

Nous avons moins d'internationaux que par le passé donc c'est plus facile à gérer. Cette semaine de vacances a fait du bien à tout le monde. Dans ce championnat, quel que soit le match, c'est disputé tous les week-ends, il n'y a pas de petit match. Donc dans la tête de tout le monde, c'était important de se poser. Il ne faut pas oublier que le rugby est un sport de combat. C'est dur de se remettre au combat chaque week-end. Bien sûr que cette coupure d'une semaine a fait du bien à la tête car il n'y a pas de match, pas de stress et tout ce qu'il y a autour d'un match lors d'une semaine de préparation. Le reste, le groupe le vit normalement, on essaie de poser notre jeu, de retrouver tout ce que l'on a su faire et de gommer ce qui n'a pas été sur la première partie de saison. Cela fait un tout qui peut nous permettre de bien repartir.

Est-ce une période charnière que va aborder l'ASM en se déplaçant à Perpignan et en recevant le Biarritz Olympique, les deux promus, pour remplir certains objectifs ? D'ailleurs, comment voyez-vous cette équipe de Perpignan cette saison ?

Comme tout club, nous allons essayer d'aller chercher des points et figurer parmi les six premiers. Comme Perpignan cherche aussi des points pour se maintenir pour valider sa montée. Nous allons essayer de faire un gros match. Aller à Perpignan n'est jamais facile. Cette équipe est surprenante, elle cherche à valider son accession de l'année dernière. Elle est là pour jouer, pour produire. On l'a connue il y a plusieurs années en arrière dans la difficulté. Beaucoup ne la pensaient pas capable de faire ce qu'elle fait. Elle est compliquée à jouer à la maison, elle tente d'aller chercher des points à l'extérieur et faire un gros match comme au Racing 92, elle perturbe le Stade Toulousain chez lui, elle a battu Toulon et La Rochelle, qui pour cette dernière était venue avec des intentions. Et puis, il y a ce public qui pousse derrière.

De nombreux Espoirs du centre de formation vous rejoignent pour cette confrontation en pays catalan. Vu votre expérience, endossez-vous un rôle de leader auprès d'eux ?

Je ne me prends pas trop la tête. J'essaie de les aider s'ils sont demandeurs. C'est important qu'ils soient à l'initiative. Je ne suis pas un donneur de leçons. Je les encadre s'ils en ont besoin. Je ne les corrige pas, je les aide, je fais attention à eux. C'est plus de la bienveillance qu'autre chose. Corriger, c'est le rôle des entraîneurs.

Ce samedi, sur la pelouse d'Aimé-Giral il y a Melvyn Jaminet et ses 91 % de réussite au pied avec les Bleus en six matches, et vous, ancien détenteur du record de 48 coups de pied réussis d'affilée. Devra-t-on s'attendre à un duel de buteurs ?

Comme je l'ai toujours dit, je n'ai pas à me mesurer à quelqu'un. Je suis là pour valider les plans de l'équipe quand on fait de grosses séquences, pour enquiller les points. Face à Toulon (victoire 31-16), j'ai loupé des coups de pied et pourtant on gagne avec le bonus, et ça me va très bien. Si à Perpignan, j'en loupe quatre et on gagne, ça m'ira aussi très bien. Je ne me compare pas au buteur en face. Melvyn Jaminet est excellent, il l'a montré avec l'équipe de France dans des matches difficiles. Il aura à présent la même optique que moi avec son équipe.

Depuis quelques jours, World Rugby a assoupli les règles pour que des internationaux changent de sélection. Votre nom circule dans les médias quant à vos origines portugaises. Info ? Intox ?

(il rit) Moi je n'ai rien demandé ! Mais après avoir porté le maillot de l'équipe de France (71 sélections), ça serait compliqué pour moi de porter le maillot d'une autre équipe nationale.

Vous auriez dû porter le maillot des Barbarians Français et en être le capitaine lors de la Tournée d'automne. Cette sélection-là a-t-elle toujours du sens pour vous ?

Bien sûr ! Ça n'a rien à voir, ce n'est pas une équipe nationale. Les Barbarians restent spéciaux dans le rugby. Tout joueur qui y va dit avoir vécu un moment extraordinaire.

Propos recueillis par Laura Causanillas
 
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