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Top 14 - L’USAP face à ses défis - Lindependant.fr

coll roig

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Trés bel article qui nous rappelle QUI NOUS SOMMES même si parfois certains l'oublient , l'USAP est encore un monument historique de ce sport (pas la peine d'embrayer sur "en péril") , certes les temps sont difficiles mais l'USAP a déjà traversé des moments aussi difficiles , s'est aussi retrouvée bien plus bas dans la hiérarchie des clubs de rugby ...tout ça pèse mais aussi renforce ceux qui ont l'honneur et la fierté d'endosser ce maillot .
 

cazac

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Top 14 - L’USAP face à ses défis
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    Cette semaine le coach en chef Patrick Arlettaz a mis en place un plan anti-Bègles-Bordeaux. Photo Nicolas Parent
Rugby à XV, USAP, Top 14, Perpignan
Publié le 23/10/2021 à 11:00 , mis à jour le 22/10/2021 à 22:32
L’USAP se déplace chez le deuxième du Top-14, Bordeaux. Une tâche difficile. Mais l’USAP veut continuer à progresser à Chaban-Delmas sans se soucier de l’adversaire.

Le record a tenu soixante ans ! Celui de la plus belle affluence pour un match de rugby à Bordeaux. La (légendaire) finale de 1955, qui vit l’USAP terrasser l’ogre lourdais (11-6), fut suivie au stade Chaban-Delmas par 39.764 spectateurs payants. Aucun match ne fit mieux jusqu’à la demi-finale du Top-14 2015, dans l’enceinte du Matmut stadium, le stade flambant neuf des Girondins.

Commencer l’histoire de cet UBB-USAP d’aujourd’hui, par une note glorieuse ne peut pas faire de mal. S’inspirer de choses positives est même dans la stratégie des entraîneurs de tous sports confondus. Alors peut-être Patrick Arlettaz aura-t-il évoqué ce souvenir plaisant avec ses joueurs, avant de venir défier l’UBB dans le mythique stade bordelais, baptisé du nom de ses illustres aînés.

On referme la parenthèse pour revenir à la réalité. Comme bon nombre de ses coéquipiers, Lucas Dubois n’a jamais foulé la pelouse de Chaban-Delmas. L’ailier catalan savoure le plaisir de jouer en Top 14 avec l’envie de ses 23 ans. "On découvre des stades magnifiques, commente-t-il. En même temps qu’on retrouve du public. Jouer devant 20.000 spectateurs, ça donne envie." C’est sur cette envie, cet appétit que mise Patrick Arlettaz avant le déplacement girondin. Outre le défi qui attend son équipe sur la pelouse d’un prétendant à la succession au Stade Toulousain, l’entraîneur de l’USAP ne peut s’empêcher de prendre un peu de hauteur par rapport à l’événement, pour savourer l’instant présent. "Les matchs de Top 14 sont excitants, dit-il. C’est bien pour ça qu’on veut y être, dans ce championnat, peut-être le meilleur au monde. Et l’USAP y participe ! On prend part à ces matchs, à ce championnat relevé ! On a la chance d’affronter des équipes qui figurent au plus haut rang du rugby européen, dans des enceintes historiques. C’est pour cette raison, je le répète, que notre ambition est de rester en Top 14."

Continuer à progresser
Jouer au plus haut niveau n’est pas une fin en soi. Mais un désir, une envie. Et pour l’assouvir, Patrick Arlettaz n’est pas dupe. Son équipe doit hausser son niveau de jeu, progresser, encore et toujours. Sans avoir véritablement le temps de savourer une belle performance, comme celle après Toulon, ni de se lamenter ou de se retourner sur ses erreurs, ses manques, après la défaite rageante face au Stade Français. "L’équipe doit progresser collectivement, c’est sûr, mais les joueurs doivent aussi progresser individuellement, martèle-t-il. Nous nous améliorons à chaque sortie, c’est sûr, mais notre progression ne doit pas s’arrêter. On doit se focaliser sur nos performances, pas sur celle de nos adversaires. Et nos victoires futures ne passeront que par-là : notre progression, collective et individuelle…"

Ce qui chagrine le plus l’entraîneur catalan, c’est lorsque l’USAP n’est pas elle-même. Comme à Brive, lors de la première journée. Ou à Lyon. Bordeaux n’est pas la terre idéale pour afficher ses ambitions ou étalonner ses progrès. "Ils ne sont pas demi-finalistes par hasard, prévient Arlettaz. Ils sont costauds partout. Rien de neuf sous le soleil du Top-14, l’UBB reste un gros client. Nous, on doit juste jouer crânement notre chance".

L’USAP sait qu’elle peut le faire. "A nous de garder la même intensité que nous avons mise dans le match au Racing, renchérit Lucas Dubois. Leur seule défaite de la saison des Bordelais, ils l’ont enregistrée à Biarritz, lors de la première journée. Biarritz les a fait ch… en contestant tous les ballons et en gagnant les rucks. A nous d’essayer de faire pareil, à tenter de rester collés au score. Et de prendre les occasions quand elles se présenteront."

La tâche paraît immense, la marche à gravir aussi haute que celle qui attendait André Sanac et son équipe en 1955, avant de défier le grand Lourdes sur la pelouse de Chaban-Delmas. Et pourtant ils l’on fait. Ne dit-on pas que l’histoire est un éternel recommencement…

Gilles Navarro
 

gaspacho31

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Trés bel article qui nous rappelle QUI NOUS SOMMES même si parfois certains l'oublient , l'USAP est encore un monument historique de ce sport (pas la peine d'embrayer sur "en péril") , certes les temps sont difficiles mais l'USAP a déjà traversé des moments aussi difficiles , s'est aussi retrouvée bien plus bas dans la hiérarchie des clubs de rugby ...tout ça pèse mais aussi renforce ceux qui ont l'honneur et la fierté d'endosser ce maillot .

On ne peut qu'être d'accord avec l'analyse , pour autant les 120 ans d'histoire de ce club n'ont plus rien à voir avec le rugby d'aujourd'hui et celui de demain, sur les périodes passées où nous nous sommes relevés , le prix du ticket pour remonter sur le devant de la scène était accessible à une poignée de belles entreprises locales.Depuis 10ans,12 ans, le ticket est beaucoup plus cher, tous les ans un peu plus cher, et plus aucune entreprise locale ne peut se le payer.Alors si avoir un gros budget n'enlève pas totalement le risque de déchanter (glorieuse incertitude du sport d'autant plus s'il est collectif), en avoir un des plus petits garantit presque immanquablement de ne pas être à la fête même si l'optimisons un max! Simple constat que je déplore mais bel et bien là! :lunette:
 

coll roig

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@gaspacho31 , oui , OK , mais ce qui nous est arrivé depuis 2014 peut , d'une part arriver à d'autres et d'autre part nous ne sommes pas à l'abri d'un futur heureux où de nouvelles règles financières interviendraient , où , si elles restaient les mêmes , un immense homme d'affaires Catalan et Usapiste venait à créer un nouveau GAFAM mondial :D:D:D !
 

un traginer

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Arlettaz je le préfère quand il ne dit rien. Là, "rester en top 14", "progresser" ça m'inquiète...Souvent les verbes les plus hauts ont donné les résultats les plus minces. On verra bien
 
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