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Top 14 | L'avant-match Racing 92-USAP avec Adrien Planté : "Que l’USAP se décomplexe" -...

Zef66

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Le voilà...............

Top 14 | L'avant-match Racing 92-USAP avec Adrien Planté : "Que l’USAP se décomplexe"
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    Adrien Planté a été sous les couleurs de l’USAP de 2007 à 2013, juste avant de rejoindre le Racing 92 (2013-2015). Michel Clementz
Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 07/10/2021 à 17:25
Adrien Planté, ailier sang et or de 2007 à 2013, espère voir l’USAP avoir un déclic pour jouer libérée. Peut-être contre le Racing 92, un autre de ses anciens clubs ?

Adrien Planté, quelle image gardez-vous de l’équipe du Racing 92 de votre époque ?

C’est la grosse machine mise en place par le président Jacky Lorenzetti. Quand j’arrive au Racing 92 en 2013, il était visionnaire. Il savait où il voulait mettre son club autant sportivement, qu’économiquement. Il évoquait déjà son centre d’entraînement et toute la vie à amener autour du Racing. C’est lui qui l’a implanté au niveau européen avec les bonnes bases et les bons ingrédients pour que cela perdure. Ce club avait les moyens et se donnait les moyens, c’était magnifique. Des équipes connaissent des trous d’air, des changements de générations. Pas au Racing grâce à tout ce qu’avait en tête depuis le début Jacky Lorenzetti.

Que vous a apporté le Racing 92 dans votre carrière ?

Humainement, beaucoup. J’ai voulu quitter Perpignan pour me confronter au très haut niveau. J’ai pu me juger face à la concurrence puisque l’on avait triplé tous les postes, avec à chaque fois au moins un joueur ayant au minimum une sélection nationale. J’ai joué avec Juan Martín Hernández, Jonathan Sexton et beaucoup d’autres. Outre le contexte sportif, socialement, à Paris c’était différent. Vous n’êtes plus à Perpignan où tout le monde vous connaît, vous commente les résultats sportifs, où vous vous sentez accompagné. Quand je suis arrivé à Paris j’étais seul au monde. Dans l’équipe il y avait tout à refaire, la ville n’était pas du tout rugby. ça m’a fait grandir en tant qu’homme.

« Jouer avec des amis à l’USAP, grandir au Racing 92 »
En quittant Perpignan pour le Racing 92, quel défi vouliez-vous relever ?

À l’époque, j’avais connu mes premières sélections en équipe de France (2 en tout), et j’avais discuté avec le duo Laurent Travers-Laurent Labit qui arrivait. Ils voulaient vraiment gagner des titres. Il y avait presque quinze recrues à fort potentiel ou déjà confirmés. J’avais besoin de passer un palier et de jouer dans une équipe du haut de tableau alors que le vent commençait à tourner à l’USAP.

Comment résumeriez-vous vos années à l’USAP ?

Elles ont été fantastiques. En plus d’avoir gagné des titres de champion de France (Crabos en 2001, Reichel en 2005, Top 14 en 2009), j’ai joué avec des amis. C’est le plus marquant pour moi aujourd’hui. Avec David Marty, Jean-Philippe Grandclaude, Nicolas Durand, Nicolas Mas, Jérôme Porical, David Mêlé, Jérôme Schuster, Guilhem Guirado, on arrivait du centre de formation et on formait un noyau dur. Entre nous, ça a pris. C’était inexplicable. Magique. Aujourd’hui que je suis de retour à Perpignan, je les revois, on s’appelle.

À l’heure actuelle, comment évaluez-vous ces deux équipes dans lesquelles vous avez joué ?

Je suis plus l’USAP que le Racing. Mais nous sommes face à deux équipes qui n’ont pas du tout le même objectif. Le Racing 92 est égal à lui-même, il peut aller gagner partout, solide sur ses fondamentaux, en mêlée, en touche, a de redoutables attaquants que sont Gaël Fickou, Virimi Vakatawa, Juan Imhoff.
Je suis très heureux que l’USAP soit revenue à ce niveau. Pour moi, elle a les capacités de se maintenir. Mais, l’USAP doit se lâcher. Qu’elle se décomplexe. Elle est encore sur la retenue. C’est dommage car je connais la plupart des joueurs et ils ont vraiment des qualités. Ils n’ont rien à envier à personne. Ils ont peut-être besoin d’un match déclic pour prendre confiance. Tout le département est derrière eux. Je suis allé voir les deux premiers matches à la maison, et il y a un réel engouement. Est-ce un effet post-Covid ? J’ai senti des gens heureux de les retrouver en Top 14.

Que devient Adrien Planté ?
Récemment, l’association USAP a fait appel à Adrien Planté pour s’occuper de la catégorie Cadets Gaudermen qui est dans un championnat qui se joue entre rassemblements -« Nous, nous avons un rassemblement pays catalan géré par l’USAP »- et en être le référent. De plus, la mission d’échanges entre l’association et les clubs du département lui a été attribuée : « A la moindre demande, quelle qu’elle soit, je fais le pont entre les acteurs. » Comment l’ancien trois-quarts aile a-t-il endossé tous ces rôles ? « Car j’ai toujours voulu rendre à l’USAP ce qu’elle m’a apporté. Je me suis pris au jeu. C’est très enrichissant. » Mais sa reconversion professionnelle après plusieurs années dans le rugby (car il a aussi fait carrière à Narbonne en 2006-2007, à Clermont en 2015-2017 et à Pau en 2017-2019), il a construite autour d’un projet de crèches d’entreprises parraînées par des centres d’entraînement (football, rugby, handball, partout en France dans des clubs bien connus qui se gardent encore le droit de communiquer là-dessus) avec Luc Ducalcon ancien pilier du Racing 92 : « ça a très bien pris quand on a présenté notre projet aux clubs omnisports. Depuis la pandémie, certaines démarches sont à l’arrêt mais ça repart petit à petit. On y croit fort. » Des permis de construire de la société CALM (pour “Comme à la maison’), qui est un gestionnaire de crèches comme Babilou, ont été déposés. Le duo aurait la possibilité aussi de monter des micro-crèches dans des collectivités.

Propos recueillis par Laura Causanillas
 

autoportrait66

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Je l'aimais beaucoup Planté ! Toujours dans l'avancée, impérial sous les ballons hauts, perforteur. Il lui manquait peut-être la finition pour être un top joueur.
 

Eusebio Cafarelli

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Je l'aimais beaucoup Planté ! Toujours dans l'avancée, impérial sous les ballons hauts, perforteur. Il lui manquait peut-être la finition pour être un top joueur.
Il avait le profil ailier - nez cassé, ceux qui préfèrent le plaquage au cad-deb: mes préférés!
 
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koenig

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Pas beaucoup d'essais mais certains qui comptent ( contre Toulon à monjuich). Je l'ai croisé avec Durand et Porical pour le match contre Biarritz, l'équipe 2009 est toujours soudée.
 
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