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Top 14 - François Rivière, président de l'USAP, sur les finances du club : "2 à 3 gros...

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Dans un entretien exclusif accordé à L'Indépendant ce mercredi 9 mars, François Rivière, président de l'USAP, a développé des réflexions et des bilans sur l'état financier du club qu'il dirige depuis bientôt dix ans.

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Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 10/03/2022 à 11:31 , mis à jour à 11:36
Dans un entretien exclusif accordé à L'Indépendant ce mercredi 9 mars, François Rivière, président de l'USAP, a développé des réflexions et des bilans sur l'état financier du club qu'il dirige depuis bientôt dix ans.

Plan A, plan B
"Oui, depuis le début on a deux plans en cas de Top 14 ou de Pro D2 l’an prochain. C’est une obligation de la Ligue. Compte tenu de notre classement actuel, si nous n’avions que des projections en Top 14, elle nous demanderait de retravailler notre copie. C’est pourquoi, il faut que les joueurs acceptent qu’il puisse y avoir des modes de rémunération différents. Au niveau des charges du club, près de 70 % reposent sur la rémunération. La clé principale est de faire en sorte que celle des joueurs soit assimilée au classement du club. L’autre variable de rémunération, c’est le chiffre d’affaires (réinvesti à 100 % sur la masse sportive). On fait en sorte depuis trois ans de l’augmenter tout en lissant cette incertitude sportive. Pour cela, on a deux clés. La première, c’est de signer des contrats de partenariat jusqu’à 4 ans pour éviter l’impact de défossement au classement. La deuxième, c’est de continuer à investir dans les infrastructures. Si je n’ai plus rien à vendre, on ne pourra pas vendre plus que ce que j’ai actuellement. Il faut des produits, un accueil public, un accueil partenaires. Le maintien permettrait de développer cela. Une descente ne serait pas un coup d’arrêt mais une étape sur laquelle on aura capitalisé."

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Billetterie et abonnements à deux millions d'euros
"Une fois par trimestre, on donne nos comptes actuels et les prévisionnels pour la fin de saison au 30 juin. Nous avons d’ailleurs changé de contrôleur cette année avec beaucoup de précision. Vis-à-vis de la DNACG, tout est plus simple. Elle a pourtant le moyen de bloquer les recrutements ou de vous le mettre sous une contrainte administrative. Elle accompagne plus qu’elle ne fait le gendarme. Aussi, l’USAP s’est recentrée sur son métier : faire du spectacle par le rugby. Le 16e homme est indispensable pour la ferveur populaire, la dynamique économique et en même temps, il ne représente que 10 % du chiffre d’affaires (CA). Puisque nous avons à l’USAP un budget qui frôle les 19 millions d’euros, la somme de la billetterie et des abonnements fait moins de 2 millions. Le CA est assuré par les redevances télé (Canal + verse 100 millions en tout) et les entreprises. Pour l’année suivante, on a un objectif de 20 millions de budget. Du jamais vu à l’USAP ! La pandémie, elle, aura coûté 1 million et demi. Mais nous aurons reçu 1 million et demi d’aides de l’État. De plus, les abonnés et les partenaires ont joué le jeu. Sinon, il n’y aurait plus eu de club. Au bout d’un moment, je n’aurais plus eu les moyens d’ajouter 2 ou 3 millions supplémentaires."

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Le sponsoring à venir
"A l'USAP, nous avons à peu près 300 partenaires et l'essentiel d'entre eux investit 10 à 20 000 euros, et l'on n'a pas de très gros partenaires. Il y a deux causes : un, les très grands diffuseurs s'intéressent moins aux grands événements mondiaux, et sont plus sur ceux des territoires en multipliant les bénéficiaires. Deux, ces très grands diffuseurs n'ont pas un porte-monnaie extensible à l'infini. Avant, il y avait Pepsi ou Coca, ou Axa qui donnaient des tickets de plusieurs centaines de milliers d'euros. Ce poids a baissé. De plus, les difficultés économiques de l'USAP n'attiraient pas le soutien des diffuseurs. Enfin, dans les mois qui viennent, il faut que l'on arrive à trouver des gros sponsors nationaux, comme fait avec Eiffage. Généralement, ils s'engagent sur plusieurs années, ça nous met dans un tunnel de risques qui est moins important que lorsque vous êtes très dépendant de la PME locale. A titre personnel, c'est l'une de mes priorités pour la saison suivante : arriver à trouver deux ou trois sponsors, notamment sur le textile. Sur les autres clubs, il y a peu de grandes marques qui interviennent. Mais plutôt des diffuseurs plus modestes. C'est parfois un peu contradictoire. Il faut travailler à plusieurs diffuseurs nationaux. Il y a déjà des pourparlers, je vais toutes les semaines à Paris pour travailler sur ce sujet. C'est lié à un projet de territoire. Les grandes marques peuvent trouver ancrage chez nous grâce à la Coupe du monde l'an prochain, les Jeux Olympiques l'année d'après et la Coupe du monde de rugby à XIII dans la foulée."

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Propos recueillis par La. Ca
 
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