Malgré la défaite concédée à Paris (27-17), l’USAP a prouvé encore samedi soir qu’elle n’avait pas à rougir dans ce Top 14. Il ne manque pourtant plus qu’à lâcher les chevaux pour faire la différence.
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Top 14 - Face au Stade Français, l'USAP avait la place - Lindependant.fr
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Top 14 - Face au Stade Français, l'USAP avait la place
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Publié le 02/01/2022 à 22:18
Malgré la défaite concédée à Paris (27-17), l’USAP a prouvé encore samedi soir qu’elle n’avait pas à rougir dans ce Top 14.
Il ne manque pourtant plus qu’à lâcher les chevaux pour faire la différence.
Si près et pourtant si loin. Si près de la vérité du terrain. Et pourtant si loin au classement. L’USAP est repartie samedi soir avec des regrets de Paris et aucun nouveau point au classement pour faire gonfler ses statistiques (27-17).
« Y croire peut-être un peu plus »
« On n’a pas réussi à mettre notre jeu en place et tout ce que l’on avait vu cette semaine… », déplorait en conférence de presse d’après-match l’ouvreur Tristan Tedder. Comme sur la volonté de faire bouger le ballon et saisir l’opportunité de prendre les espaces dans l’axe et sur les côtés, d’être mieux en place, d’aller plus vite et avec plus d’intensité. « On n’a pas réussi à faire basculer le match en notre faveur », regrettait pour sa part l’entraîneur des trois-quarts David Marty, pointant le manque de réussite et de froideur dans l’exécution des tâches. L’indiscipline aussi.
« À la mi-temps, on est souvent proche de notre adversaire. Par contre, un match ne se gagne pas au bout de 40 minutes », dixit l’ouvreur sud-africain. Samedi, dans les dernières 40 minutes, pourtant, les Catalans sont parvenus à être dans la zone de marque des Parisiens pour se créer des occasions. Les visiteurs ont même occupé le territoire à 60 % ! Mais seul l’essai de Sacha Lotrian (transformé) a été la récompense de ce travail de sape. « Peut-être que si on avait recollé au score plus longtemps, on aurait fait douter les Parisiens, se demandait le coach salanquais. Il faut peut-être y croire un peu plus. »
Y croire pour aller décrocher un match référence à l’extérieur avec au moins un point de bonus défensif. Car l’USAP mérite mieux. Samedi soir, l’USAP avait la place pour aller faire un coup. Elle occupe, elle tente des contres, elle se voit refuser un essai très tôt dans la partie. Mais elle n’a pas encore toutes les armes non plus pour aller faire douter l’adversaire, quand bien même l’adversaire n’est pas transcendant non plus. « L’USAP, elle monte de Pro D2, elle a plein de paramètres à gérer. C’est la vie d’une équipe qui monte et qui joue le maintien. Il faut avancer », éclairait l’entraîneur et ancien international.
Plus le choix, il faut avancer vite car l’USAP enchaîne là une troisième défaite consécutive. Douze matches sont encore à jouer, dont le prochain à Biarritz avant de recevoir les costauds Lyon et Toulouse. Mais celui de ce week-end au Pays basque, dont l’équipe fanion, elle, a accroché un point de bonus défensif à Bordeaux (30-27), prend déjà une allure de petite finale. Entre les deux équipes qui se partagent la place de lanterne rouge, c’est déjà une question de survie.
Laura Causanillas
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Samedi, l’USAP avait les moyens de cadenasser les intentions parisiennes. MAXPPP
Publié le 02/01/2022 à 22:18
Malgré la défaite concédée à Paris (27-17), l’USAP a prouvé encore samedi soir qu’elle n’avait pas à rougir dans ce Top 14.
Il ne manque pourtant plus qu’à lâcher les chevaux pour faire la différence.
Si près et pourtant si loin. Si près de la vérité du terrain. Et pourtant si loin au classement. L’USAP est repartie samedi soir avec des regrets de Paris et aucun nouveau point au classement pour faire gonfler ses statistiques (27-17).
« Y croire peut-être un peu plus »
« On n’a pas réussi à mettre notre jeu en place et tout ce que l’on avait vu cette semaine… », déplorait en conférence de presse d’après-match l’ouvreur Tristan Tedder. Comme sur la volonté de faire bouger le ballon et saisir l’opportunité de prendre les espaces dans l’axe et sur les côtés, d’être mieux en place, d’aller plus vite et avec plus d’intensité. « On n’a pas réussi à faire basculer le match en notre faveur », regrettait pour sa part l’entraîneur des trois-quarts David Marty, pointant le manque de réussite et de froideur dans l’exécution des tâches. L’indiscipline aussi.
« À la mi-temps, on est souvent proche de notre adversaire. Par contre, un match ne se gagne pas au bout de 40 minutes », dixit l’ouvreur sud-africain. Samedi, dans les dernières 40 minutes, pourtant, les Catalans sont parvenus à être dans la zone de marque des Parisiens pour se créer des occasions. Les visiteurs ont même occupé le territoire à 60 % ! Mais seul l’essai de Sacha Lotrian (transformé) a été la récompense de ce travail de sape. « Peut-être que si on avait recollé au score plus longtemps, on aurait fait douter les Parisiens, se demandait le coach salanquais. Il faut peut-être y croire un peu plus. »
Y croire pour aller décrocher un match référence à l’extérieur avec au moins un point de bonus défensif. Car l’USAP mérite mieux. Samedi soir, l’USAP avait la place pour aller faire un coup. Elle occupe, elle tente des contres, elle se voit refuser un essai très tôt dans la partie. Mais elle n’a pas encore toutes les armes non plus pour aller faire douter l’adversaire, quand bien même l’adversaire n’est pas transcendant non plus. « L’USAP, elle monte de Pro D2, elle a plein de paramètres à gérer. C’est la vie d’une équipe qui monte et qui joue le maintien. Il faut avancer », éclairait l’entraîneur et ancien international.
Plus le choix, il faut avancer vite car l’USAP enchaîne là une troisième défaite consécutive. Douze matches sont encore à jouer, dont le prochain à Biarritz avant de recevoir les costauds Lyon et Toulouse. Mais celui de ce week-end au Pays basque, dont l’équipe fanion, elle, a accroché un point de bonus défensif à Bordeaux (30-27), prend déjà une allure de petite finale. Entre les deux équipes qui se partagent la place de lanterne rouge, c’est déjà une question de survie.
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