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Top 14 : de plus en plus régulière en défense, l’USAP se range derrière une force retrouvée : la discipline - Lindependant.fr

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deca66

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Top 14 : de plus en plus régulière en défense, l’USAP se range derrière une force retrouvée : la discipline


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Top 14 : de plus en plus régulière en défense, l’USAP se range derrière une force retrouvée : la discipline
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Les Catalans arrivent à se distinguer en grattant beaucoup de ballons sans trop se faire pénaliser.Les Catalans arrivent à se distinguer en grattant beaucoup de ballons sans trop se faire pénaliser. Nicolas Parent - Nicolas Parent
Top 14, Rugby à XV, Sport, USAP
Publié le 30/10/2024 à 16:43 , mis à jour à 16:48
Paul-Roch Bruneton
Après deux cartons jaunes reçus en début de saison, l’USAP n’en a plus écopé. Elle est la meilleure équipe du championnat dans ce domaine. Une statistique qui en dit long sur la rigueur défensive des sang et or qui paye sur les enchaînements de temps de jeu.

C’est une constante depuis la fin de saison dernière. Une constante sur laquelle les joueurs de Franck Azéma s’appuient pour avancer. Et pas des moindres, car elle est primordiale dans le rugby moderne. Il s’agit de la discipline. En la matière, l’USAP fait partie des meilleures du Top 14. Un révélateur surtout de l’état d’esprit du groupe sang et or. Car, seuls deux Catalans ont reçu un carton jaune cette saison : Ali Crossdale, à Bayonne lors de la 1re journée (défaite 21-19), et Nemo Roelofse, à Castres lors de la 3e journée (défaite 27-12). Selon les chiffres de la Ligue nationale de rugby, aucune formation ne fait mieux en ce début de saison.

Le premier d’entre eux avait été concédé sur un en-avant volontaire alors que les Bayonnais étaient à 10 mètres de l’en-but en début de match. Le second, en toute fin de partie, après une mêlée effondrée. Depuis, plus rien. Plus aucune faute dite "cynique". Franck Azéma, qui souligne souvent l’état d’esprit et l’engagement de ses joueurs, parfois même malgré les défaites ou les frustrations, comme à Bordeaux voilà trois semaines ou au Racing le week-end dernier, a des motifs de se satisfaire de ce trait de personnalité de son équipe. Parce qu’en plus, l’USAP use beaucoup d’énergie en défense.

A lire aussi : Top 14 – "On a un groupe généreux et je suis fier de ça" : après la défaite de l’USAP au Racing 92 (30-23), retrouvez les réactions d’après-match

Avec une possession de balle moyenne de 50 % depuis le début de saison, les sang et or défendent forcément beaucoup. Et notamment dans leur camp, car elle a une occupation territoriale de seulement 46 % (12e équipe du championnat en la matière). Chaque faute pourrait donc coûter (très) cher. L’USAP ne se cache pas non plus en attendant l’erreur de son adversaire. Elle tente de gratter dans les rucks. Avec 11 ballons récupérés au total, elle est la 6e meilleure équipe du championnat dans ce domaine. Et en termes de plaquages réussis, elle est sur le podium des meilleures formations avec 581 complétés. Les sang et or dépensent donc beaucoup d’énergie, mais avec justesse. Un seul plaquage, c’est vrai, fait tache. Celui d’Apisai Naqalavu, à Bordeaux, sur Nicolas Depoortère, qui a engendré un carton rouge et une suspension de six semaines, revue à cinq.

Une moyenne de 11 pénalités concédées par match
Mais derrière, c’est plutôt propre. Parce que, même si l’USAP a connu des après-midi difficiles contre Montpellier, à Béziers, ou à Castres, avec 15 et 17 pénalités sifflées contre elle, elle est pour l’heure sur un total de 88 pénalités concédées, avant la réception de Vannes, ce samedi (16 h 30). Avec 279 pénalités concédées la saison dernière en 26 matches, soit le 4e meilleur bilan, l’USAP tournait ainsi à 10,7 pénalités sifflées par match. Cette saison, le ratio est de 11. Autrement dit, l’USAP garde son rythme de croisière pour faire déjouer ses adversaires, en étant très costaud dans son camp, sans se mettre en difficulté.

Si les Catalans tâtonnent un peu pour retrouver l’allant offensif de la fin de saison dernière, ils ont retrouvé leurs valeurs défensives. Celles qui leur permettent de prendre le dessus sur leur adversaire en fin de match, comme ce fut le cas contre Lyon en coffrant remarquablement Davit Niniashvili à Aimé-Giral après la sirène, ou en ne s’exposant pas face à Pau afin de récupérer le cuir pour tenter une dernière attaque victorieuse. Ou celles qui leur permettaient d’être la meilleure défense du Top 14 jusqu’à la 6e journée en termes de points encaissés. Les sang et or ont davantage eu l’habitude de se rendre les matches difficiles à cause d’imprécisions en attaque, concédant des turnovers et des essais à zéro ou une passe. Cela fait partie des réglages qu’il reste à faire. Mais avec une défense plutôt propre qui se retrouve peu à peu, en omettant le faux pas à Bordeaux, l’USAP a de quoi avancer pour espérer continuer son travail de pression et d’usure.
 

deca66

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Est-ce que cette "débauche" d'énergie peut être une des causes du nombre de blessés ?
 

Seb54530

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Est-ce que cette "débauche" d'énergie peut être une des causes du nombre de blessés ?
Il est fort probable, à mon sens mais quand on voit nos blessés ce sont sur des plaquages reçus ( Tuilagi/Von Tonder/Dubois)
Donc c’est bizarre après Deveaux et Mc Intyre ce sont sur des plaquages assénés
 

Bonsangdebois

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Est-ce que cette "débauche" d'énergie peut être une des causes du nombre de blessés ?

Le combat décrit se passe plutôt devant, et la casse est plutôt chez les 3/4.
Van tonder, Tuilagi, Dubois c'est typiquement du manque de bol. Rien a voir avec la pelouse ou la prépa physique, c'est que des placages avec un porte à faux.
Chez les 3/4 on pourrait se poser la question, vu la récurrence des lésions musculaires, de la qualité de la prépa physique, oui. Crossdale, Allan, joseph ont tous eu récemment un problème aux ischios je crois. Duguivalu, on sait pas exactement ce qu'il a fait ni comment.
Devaux et McIntyre qui se claquent le pec, c'est relativement rare (encore qu'on en voit tous les ans depuis quelques temps), mais on peut également questionner la prépa physique.
Questionner, pas accuser aveuglément, bien sûr.
Il faut garder à l'esprit que quand on veut préparer un athlète à être explosif, il faut travailler à la limite et qu'il peut y avoir des dosages manqués. Et dans notre sport, il faut être puissant, rapide, endurant et explosif. Faire le bon mix, et il y a des choix à faire sur les qualités que l'on veut développer. C'est un travail complexe.
Je serais curieux de voir quels sont les protocoles d'entraînement, les routines mises en place et les filières que l'on veut développer chez tel ou tel joueur. Et comment ils s'y prennent.
 
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