philippe78
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Chaque année l'observatoire des taxes foncières de l'union nationale de la propriété immobilière procède à une analyse de l'évolution de la taxe foncière sur les propriétés bâties sur une période de cinq ans. Le constat sur la période 2006-2011 est effarant. En cinq ans, la hausse moyenne de cette taxe est de 20,94 %. Elle comprend la hausse de la valeur locative cadastrale votée tous les ans par le parlement qui est de 9,43 % ainsi que la hausse des taux votée par les départements, les communes et les intracommunalités.
Et dans ce domaine, les inégalités d'une commune à une autre sont criantes. Si l'on s'en tient aux taux communaux, ils varient entre 5,01 % pour Courbevoie à 38,10 % à Grenoble. Dans le peloton de tête on trouve également Angers (35,16 %), Poitiers (32,48 %), Tourcoing (31,70 %) et Caen (31,56 %). C'est en région parisienne que les communes sont les moins gourmandes avec, outre Courbevoie, Boulogne-Billancourt (7,36 %), Paris (8,37 %) et Nanterre (11,69 %). Certaines petites communes n'y sont pas allées de main morte en matière d'augmentation de leurs taux. A Aghione en Haute-Corse la hausse en cinq ans est de 745,85 % et de 736,05 % à Benque-Dessous-et-Dessus en Haute-Garonne. Pour les grandes villes Paris a augmenté son taux de 28,83 % mais des communes comme Dunkerque, Nîmes, Tourcoing et Aix-en-Provence n'ont pas changé leur taux en cinq ans.
Quant aux autres taxes (département et intracommunalité) c'est l'inflation. C'est Paris qui détient la palme des augmentations avec une hausse en cinq ans de 232,38 %. Suit l'Aisne avec une progression de 64,27 % et la Loire-Atlantique avec une hausse de 54,86 %.
Globalement le taux de la taxe foncière devient aujourd'hui confiscatoire. A Fontanes-de-Sault dans l'Aude il est de 98,80 % alors qu'à Neuilly-sur-Seine il plafonne à 9,98 %. Entre ces deux extrêmes la moyenne sur l'ensemble du territoire est de 35,65 %. Mais dans nombre de grandes villes, on est plus proche des 50 %. C'est le cas à Amiens (54,49%), Grenoble (54 %), Caen (53,01 %), Angers (52,90 %), Montpellier (52,50%).
Or, comme le souligne Jean Perrin, le président de l'UNPI, l'application de tels taux correspond en moyenne pour un propriétaire bailleur à deux à trois mois de loyers. Si l'on y ajoute les autres ponctions (impôt sur les revenus fonciers, cotisations sociales, ISF, taxes diverses) la quasi-totalité des loyers sont absorbés par les charges fiscales. On comprend alors pourquoi les investisseurs se font de plus en plus rares.
Mais cette hausse constante touche également les propriétaires occupants. Comme ces derniers paient également la taxe d'habitation, les deux impôts locaux représentent facilement quatre à cinq mois de loyers. Si l'on y ajoute les dépenses générales d'entretien, les travaux de mise aux normes et les emprunts à rembourser, les candidats à la propriété sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur projet, incapables de faire face à une telle charge financière.
Face à constat, l'UNPI propose un blocage général des taux. L'augmentation des taxes locales d'une année sur l'autre ne viendrait plus que de la réactualisation annuelle des valeurs locatives cadastrales. Malheureusement cette proposition raisonnable, en cette période de croissance exponentielle des impôts, risque fort de rester un voeu pieux.
Consultez sur le site de l'UNPI les résultats de l'observatoire des taxes foncières pour les 36 000 communes de France.
http://votreargent.lexpress.fr/impots/taxe-fonciere-une-hausse-effarante-sur-5-ans_269509.html
Il parait que les Français aiment investir dans la pierre!!!
Et dans ce domaine, les inégalités d'une commune à une autre sont criantes. Si l'on s'en tient aux taux communaux, ils varient entre 5,01 % pour Courbevoie à 38,10 % à Grenoble. Dans le peloton de tête on trouve également Angers (35,16 %), Poitiers (32,48 %), Tourcoing (31,70 %) et Caen (31,56 %). C'est en région parisienne que les communes sont les moins gourmandes avec, outre Courbevoie, Boulogne-Billancourt (7,36 %), Paris (8,37 %) et Nanterre (11,69 %). Certaines petites communes n'y sont pas allées de main morte en matière d'augmentation de leurs taux. A Aghione en Haute-Corse la hausse en cinq ans est de 745,85 % et de 736,05 % à Benque-Dessous-et-Dessus en Haute-Garonne. Pour les grandes villes Paris a augmenté son taux de 28,83 % mais des communes comme Dunkerque, Nîmes, Tourcoing et Aix-en-Provence n'ont pas changé leur taux en cinq ans.
Quant aux autres taxes (département et intracommunalité) c'est l'inflation. C'est Paris qui détient la palme des augmentations avec une hausse en cinq ans de 232,38 %. Suit l'Aisne avec une progression de 64,27 % et la Loire-Atlantique avec une hausse de 54,86 %.
Globalement le taux de la taxe foncière devient aujourd'hui confiscatoire. A Fontanes-de-Sault dans l'Aude il est de 98,80 % alors qu'à Neuilly-sur-Seine il plafonne à 9,98 %. Entre ces deux extrêmes la moyenne sur l'ensemble du territoire est de 35,65 %. Mais dans nombre de grandes villes, on est plus proche des 50 %. C'est le cas à Amiens (54,49%), Grenoble (54 %), Caen (53,01 %), Angers (52,90 %), Montpellier (52,50%).
Or, comme le souligne Jean Perrin, le président de l'UNPI, l'application de tels taux correspond en moyenne pour un propriétaire bailleur à deux à trois mois de loyers. Si l'on y ajoute les autres ponctions (impôt sur les revenus fonciers, cotisations sociales, ISF, taxes diverses) la quasi-totalité des loyers sont absorbés par les charges fiscales. On comprend alors pourquoi les investisseurs se font de plus en plus rares.
Mais cette hausse constante touche également les propriétaires occupants. Comme ces derniers paient également la taxe d'habitation, les deux impôts locaux représentent facilement quatre à cinq mois de loyers. Si l'on y ajoute les dépenses générales d'entretien, les travaux de mise aux normes et les emprunts à rembourser, les candidats à la propriété sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur projet, incapables de faire face à une telle charge financière.
Face à constat, l'UNPI propose un blocage général des taux. L'augmentation des taxes locales d'une année sur l'autre ne viendrait plus que de la réactualisation annuelle des valeurs locatives cadastrales. Malheureusement cette proposition raisonnable, en cette période de croissance exponentielle des impôts, risque fort de rester un voeu pieux.
Consultez sur le site de l'UNPI les résultats de l'observatoire des taxes foncières pour les 36 000 communes de France.
http://votreargent.lexpress.fr/impots/taxe-fonciere-une-hausse-effarante-sur-5-ans_269509.html
Il parait que les Français aiment investir dans la pierre!!!